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Catégorie : Témoignages
Témoignage : Comment intégrer l’ESCP après le concours AST ?
Rencontre avec Marie Laloux, 20 ans et titulaire d’une double licence en économie gestion et LEA Allemand à l’Université de Strasbourg. Elle a suite à cela intégré l’ESCP Business School en Master 1.
Qu’as tu pensé de ton parcours à l’université ? Pourquoi avoir choisi d’intégrer une école de commerce en Master ?
Je suis très contente de mon parcours à l’Université, la promo était petite avec beaucoup de travaux de groupe. J’aimais beaucoup le côté très théorique des cours et le fait que l’on soit autonome : on apprend vraiment selon ce qu’on choisit de s’investir dans nos cours. La Fac avait une vie associative développée, j’étais dans la JE et responsable des équipes masculines et féminines de basket de l’université. J’ai choisi d’intégrer une école de commerce car cela me permettait d’élargir mes horizons et mon réseau.
J’étais déjà intéressée par les écoles de commerce au lycée, mais à l’époque je ne me retrouvais pas du tout dans le système de fonctionnement des classes préparatoires. J’avais envie et besoin de voyager et de faire des stages, de mûrir aussi.. Durant les périodes d’été, je faisais des stages de 2 mois pour accumuler les expériences professionnelles à l’étranger. J’ai visité une quinzaine de pays européens sur ces 3 dernières années.
Arrivée en L3, l’opportunité s’est présentée à nouveau et je n’ai pas hésité !
Lire plus : Intégrer l’ESSEC après l’Université !
Être candidat AST exige de savoir allier sa vie d’étudiant en licence, sa vie associative ainsi qu’une forte préparation aux concours des écoles … comment as tu géré cela ?
La clé a été l’anticipation… Dès la L1, je me suis demandée comment mon dossier allait pouvoir plaire aux écoles de commerce. J’ai donc tout donné sur l’académique tout en faisant des stages quand j’en ai eu l’occasion. En L3, j’ai choisi de bien m’investir associativement et de consacrer beaucoup de cours au Tage Mage, puisque je savais déjà que mon dossier était de bon niveau depuis mon entrée à l’université. J’avais très peu de temps libre, qui se résumait à ma vie associative et sportive, donc même ces temps libres étaient inclus dans cette préparation au final !
J’avais choisi de passer le TOEIC très tôt dans mon parcours, ce qui m’a permis de n’avoir jamais à préparer le TOEIC et le Tage Mage à la fois, ce qui m’a libéré beaucoup de temps !
Le Tage Mage est l’épreuve reine de ces concours AST, notamment pour les écoles du TOP5. Quels scores as tu obtenus ?
J’ai passé le Tage Mage 2 fois : j’ai obtenu 397 en décembre 2019 et 417 en février 2020.
Comment as tu travaillé le Tage Mage ?
J’ai suivi une préparation privée pour me permettre d’avoir un cadre, un soutien et un accompagnement. C’est une année qui est malgré tout très stressante. Autour de moi, personne n’avait cet objectif d’intégrer une école de commerce parisienne.
J’ai commencé à travailler le Tage Mage fin septembre. Je le travaillais une dizaine d’heures par semaine, environ 2h par jour à peu près à la bibliothèque. Je faisais des fiches dans les principaux sous-tests, j’ai bien travaillé la partie logique et raisonnement qui était mon point fort. Cela passait par beaucoup d’apprentissage par coeur (rang des lettres, formules etc). C’est surtout des heures et heures de travail répétitif sur des exercices. J’ai suivi la préparation à distance et cela m’a vraiment facilité, d’autant plus que j’ai une mémoire auditive, ce qui me permet de retenir rapidement des informations que l’on me communique à l’oral, ou par vidéo.
Lire plus : Comment obtenir plus de 450 au TAGE MAGE ?
Tu es maintenant en Master à l’ESCP… que dirais tu de ton parcours en Grande École ?
L’année est bien sûr très affectée par le COVID ! Je suis sur le campus de Berlin. Le plus intéressant pour moi, c’est la pluralité des profils que je rencontre ici. Dès la première semaine de rentrée, il y a eu énormément de rencontres, avec des personnes qui viennent littéralement des 4 coins de l’Europe ! C’est une vraie stimulation intellectuelle par la puissance de la rencontre que procure l’ESCP.
Niveau cours, c’est un peu compliqué avec la situation actuelle bien évidemment… Là-dessus, tout se passe comme dans n’importe quelle école avec des cours en ligne et des travaux de groupe à distance ! Le campus de l’ESCP reste ouvert. Nous n’avons pas de cours mais nous pouvons y aller pour réviser. Le confinement en Allemagne est moins restrictif qu’en France, ce sont seulement les bars, restaurants, cinémas etc qui sont fermés mais les écoles restent accessibles, sans cours proposés.
Coté professionnel, malgré le confinement, nous avons énormément de présentations d’entreprises. Le confinement a aussi permis à plusieurs événements 100% parisiens de se tenir en ligne, très pratique quand on étudie sur un campus étranger !
Lire plus : Pourquoi faire une Grande Ecole de commerce ?
Quels sont tes projets d’avenir ?
Je suis très intéressée par faire une carrière en Suisse ! Parler français, anglais et allemand, c’est un plus là-bas ! Je suis particulièrement intéressée par le conseil en stratégie, orienté vers l’intelligence artificielle. Dès le deuxième semestre, je vais me spécialiser en Consulting et par la suite enchaîner avec un parcours orienté autour de l’intelligence artificielle en Master 2.
Passer les concours AST et devenir entrepreneur : témoignage vidéo !
Les étudiants qui souhaitent se lancer dans l’entrepreneuriat pendant leurs études sont nombreux. De plus, les écoles de commerce sont réputées pour proposer des services d’accompagnement très complets à leurs apprenants. Pour vous expliquer comment cela fonctionne, nous avons rencontré Gautier Mobuchon, diplômé d’emlyon business school après avoir intégré l’école via les concours AST !
Lire plus : Interview de Romain Serre : concours TREMPLIN, KEDGE, entrepreneuriat…
Découvrez le parcours de Gautier et son entreprise, l’Atelier Flamel !
Pendant ses études, Gautier s’est orienté vers l’entrepreneuriat, en créant l’Atelier Flamel, une startup dans le domaine de la FoodTech. Au programme de la vidéo :
- Présentation de Gautier
- Qu’est-ce que l’Atelier Flamel ?
- L’évènement qui lui a fait devenir entrepreneur
- La façon dont l’école de commerce aide à l’entrepreneuriat et soutient les porteurs de projet
- Les qualités importantes pour travailler dans la FoodTech
- Une journée-type de Gautier en tant qu’entrepreneur
- Les différentes perspectives d’évolution pour lui et sa startup
Alors, si toi aussi tu souhaites devenir entrepreneur après avoir passé les concours AST et intégré l’école de tes rêves, viens visionner le témoignage de Gautier !
Témoignage : passer l’AMF en candidat libre et les méthodes de travail
L’AMF (Autorité des Marchés Financiers) est une certification qui est demandée aux professionnels qui souhaitent travailler dans la finance. Pour mieux comprendre comment la passer et, surtout, comment travailler et réviser, nous avons rencontré une étudiante qui a réussi à obtenir la certification en candidat libre. Elle nous présente ses méthodes de travail et tous ses conseils pour réussir.
Lire plus : Qu’est-ce que la certification AMF et comment l’obtenir ?
Peux-tu te présenter, nous parler de ton parcours ?
Je suis actuellement en année de césure à TBS Education. Depuis mon année de M1, je pense m’orienter vers le domaine de l’audit et de la finance. Après avoir suivi une pré-spécialisation finance à TBS, j’ai passé un semestre en Angleterre dans une université partenaire dans laquelle j’ai décidé de me consacrer uniquement à des cours de finance. J’en ai profité pour passer des certifications complémentaires, ce qui m’a permis de réaliser que le monde de la finance est très vaste et que l’on ne peut jamais avoir trop de connaissances.
Tu as décidé de passer l’AMF en candidat libre. Pourquoi avoir fait ce choix ?
Suite à mon année de M1 et aux cours que j’ai suivis à TBS et en Angleterre, j’ai commencé à rechercher mon premier stage de césure en finance. Très vite, en préparant mes entretiens, j’ai compris que ce que l’on apprenait en cours n’était pas suffisant. Ça ne représentait même pas un dixième de ce qu’il faut savoir pour les entretiens. J’ai donc décidé de me former par moi-même.
Pour ce faire, je me suis dit que l’AMF me permettrait de développer des connaissances précises et surtout une culture financière et réglementaire très générale.
Lire plus : Découvrez Trainy, la première plateforme de préparation en finance 100% gratuite
Peux-tu nous dire ce qu’est l’AMF et la façon dont la certification s’obtient ?
L’AMF est un examen financier qui est demandé pour travailler dans la finance. Il est vraiment très orienté réglementation et concerne les règles des marchés financiers. C’est donc un examen qui est exigé, notamment en banques. En général, il est demandé aux personnes qui rejoignent les banques de passer l’AMF dans les mois qui suivent. De mon côté, j’ai choisi de la passer en candidat libre, notamment dans l’objectif de montrer ma motivation sur mon CV et lors des entretiens.
L’examen est composé de 2 parties : un dossier qui traite de l’environnement règlementaire et déontologique et un deuxième qui concerne les connaissances techniques des candidats. Pour valider l’AMF, il faut obtenir plus de 80% de bonnes réponses à ces deux dossiers.
Comment t’es-tu préparée pour l’examen de l’AMF ?
Après mon inscription, j’ai d’abord commencé à réviser avec le livre (Abrégé des Marchés Financiers). J’ai rapidement laissé tomber : le livre est indigeste et ne permet pas, à mon sens, de retenir les informations. J’ai donc décidé de faire les 2 000 et quelques questions de la base de données de l’AMF. Réparties dans les différentes parties de l’examen, cela m’a permis d’aborder l’ensemble des questions et thèmes traités. A chaque fois que l’on répond à un QCM, la bonne réponse s’affiche ainsi que la correction. Cela m’a permis d’apprendre des choses et, surtout, de voir la cohérence dans l’ensemble de la règlementation française et européenne en termes de finance. Cette étape m’a pris environ 1 mois : je faisais environ un chapitre par jour, soit une centaine de question quotidiennement.
Une fois la totalité des chapitres et questions abordée, j’ai commencé à travailler des examens blancs. J’ai eu 14,5 au tout premier examen blanc que j’ai fait. J’en ai ensuite réalisé un par jour pendant 2 mois. Je dirais qu’au bout d’un mois, j’atteignais le 16 dans chaque dossier et j’étais donc prête à passer l’AMF. Cependant, j’avais sélectionné la date d’examen la plus lointaine possible pour être sûre d’avoir le temps de me préparer. J’ai donc continué à m’entraîner et à faire une session par jour jusqu’à la date d’examen.
Comment se passe la session d’examen ?
Le jour de l’examen se sélectionne au moment de l’inscription. Environ une semaine avant, j’ai reçu une convocation par mail. Le jour de l’examen, il faut venir avec sa convocation imprimée, un papier d’identité et son propre ordinateur. On se connecte sur sa session et on rentre un code qui est affiché dans la salle pour se connecter à l’examen officiel.
La vraie session se passe donc exactement comme les entraînements. On a deux heures pour répondre aux 120 questions, on peut revenir en arrière, passer, etc. Environ 2 heures après la fin de l’examen, j’ai eu accès à mon test corrigé et je savais donc que j’avais obtenu plus de 80% aux deux dossiers. Quelques jours après, je suis allée sur mon compte de l’esbanque et j’y ai trouvé ma certification AMF.
Quels conseils donnerais-tu aux étudiants qui veulent passer l’AMF ?
Pour moi, l’AMF est une question d’entraînement et de régularité. Cela m’a beaucoup fait penser au code : il faut s’entraîner tous les jours afin d’assimiler les questions et retenir les réponses. En passant une ou deux semaines sans travailler, on revient et les notes sont inférieures à 80%.
Le meilleur conseil que je puisse donner (et qui a fonctionné dans mon cas), c’est de s’entraîner tous les jours, et notamment la dernière semaine avant l’examen, ne pas hésitez à faire plusieurs examens blancs par jour.
Lire plus : Où sont les meilleurs Masters en finance selon le classement QS 2023 ?
Découvrez le parcours de Lisa, chef de produit chez Lidl et diplômée de GEM !
Nous avons rencontré Lisa Boxberger, diplômée de GEM après avoir passé les concours AST. Elle est aujourd’hui chef de produit dans la grande distribution et est donc chargée de l’ensemble de la gestion d’un produit, de son analyse de marché et benchmark, jusqu’à l’étude du comportement consommateurs vis-à-vis du produit.
Nous l’avons interviewé pour vous présenter son parcours et tous ses conseils !
Lire plus : Les entreprises qui paient le mieux les jeunes diplômés
Tous les conseils de Lisa pour évoluer dans un grand groupe
Après avoir été diplômée d’un Bachelor Responsable Marketing & Commercial, Lisa a intégré le PGE de Grenoble EM. Elle nous parle notamment de sa préparation au concours Passerelle 2 afin d’intégrer une des meilleures écoles de management.
Au programme de la vidéo :
- La présentation de Lisa
- Son quotidien en tant que chef de produit
- Le processus de recrutement chez Lidl
- Les qualités importantes pour devenir chef de produit
- Une journée type d’un chef de produit
- Ses perspectives d’évolution
- Ses conseils pour postuler chez Lidl
Alors, si tu souhaites intégrer un grand groupe après ta graduation, découvre tous les conseils de Lisa pour y parvenir !
Le Bachelor ACT de l’ESSEC et CY Université : rencontre avec le directeur du programme
Nous avons rencontré Aymeric Marmorat, entrepreneur social et serial entrepreneur depuis ses études. Il est aujourd’hui directeur du Bachelor Act, un programme en 3 ans qui permet d’être double-diplômé de l’ESSEC et de CY Cergy Paris Université. Ce dernier a ouvert ses portes en septembre 2022 pour une promotion de 31 élèves.
Nous vous présentons le parcours d’Aymeric et ce qui l’a amené à créer le Bachelor Act.
Lire plus : Tout savoir sur le Bachelor Act de l’ESSEC et de CY Cergy Paris Université
Bonjour Aymeric, peux-tu te présenter, nous parler de ton parcours ?
Après ma terminale, je cherchais une formation courte et c’est vers le BTS MUC (Management des Unités Commerciales) que mon choix s’est tourné. J’ai adoré cette formation car elle était très pratique et tournée vers le monde de l’entreprise. Elle donnait aussi une certaine liberté dans les sujets à étudier et les expériences professionnelles. C’est aussi en BTS que j’ai monté mon tout premier projet et c’est cette formation qui m’a donné envie de poursuivre mes études. J’ai alors rejoint l’EM Normandie sur le campus du Havre. J’ai commencé à m’interroger sur le sens de ma formation et sur la nécessité de remettre l’économie au service des enjeux sociaux et environnementaux. J’ai alors créé avec un ami une association autour du développement durable dans laquelle je me suis beaucoup investi en parallèle à mes études. Grâce à une rencontre, j’ai découvert l’entrepreneuriat social que je n’ai plus quitté.
En tant que serial entrepreneur, peux-tu nous présenter rapidement les différentes entreprises que tu as fondées ?
Un peu avant de terminer mes études, je me suis demandé comment les entreprises pouvaient changer le monde. Faut-il les transformer de l’intérieur ou créer de nouvelles organisations qui intègrent dès leur création une raison d’être, un modèle économique viable et des impacts sociaux et environnementaux significatifs ?
C’est vers cette 2ème direction que j’ai commencé à me diriger en co-fondant Entrepreneurs Sans Frontières en 2006, un incubateur dont l’objectif est de former et d’accompagner les jeunes entrepreneurs sociaux dans la création de leur entreprise sociale. J’ai également co-fondé en parallèle La Ruche, le premier espace de coworking à Paris dédié aux entrepreneurs sociaux. A travers ces initiatives, j’ai pu rencontrer des femmes et des hommes exceptionnels qui ont à cœur l’intérêt général et qui à travers la création de leurs entreprises apportent des solutions concrètes aux grands enjeux contemporains. J’ai également côtoyé des pionniers de l’entrepreneuriat social et la nécessité de décloisonner les dimensions économiques, sociales et environnementales.
Mais les entrepreneurs sociaux ne sont pas assez nombreux et nous voyons bien qu’aujourd’hui toutes les organisations doivent se transformer de l’intérieur pour répondre aux enjeux de notre siècle. Cela nécessite des compétences. C’est alors qu’en 2010, j’ai rejoint en tant que Directeur, Enactus France pour former des milliers de jeunes à travers la France et développer leurs compétences pour agir au service d’un monde plus juste, inclusif et durable. Le principe est simple : accompagner les jeunes à s’engager dans leur lycée, dans leur école et dans leur université pour les causes qui leur tiennent à cœur. En s’engageant et en montant leur projet en équipe, ils développent leurs compétences et prennent confiance en leur capacité à changer le monde.
Lire plus : L’ESSEC, CentraleSupélec et Columbia proposent un nouveau double-diplôme !
Tu es donc très engagé pour les enjeux sociaux, écologiques et environnementaux. D’où te vient cette volonté de participer à la création d’une société plus responsable ?
Je pense que c’est avant tout générationnel. J’ai eu 40 ans cette année, je fais donc partie de la Génération Y dont je me reconnais bien dans une partie de la définition, notamment sur la quête de sens. Ensuite, c’est aussi très lié à mon contexte familial : j’ai grandi dans des réalités sociales très différentes, ce qui a développé ma sensibilité et mon sentiment de justice. Enfin, je dirai que c’est lié à mes expériences : à travers les projets que j’ai menés pendant mes études, j’ai rapidement compris que je pouvais utiliser mes compétences et ma capacité d’agir pour apporter des réponses aux problèmes de société.
Aujourd’hui, tu es Directeur du Bachelor ACT de l’ESSEC et CY Cergy Paris Université. Peux-tu nous parler de la genèse du programme ?
Le Bachelor ACT est né du double-constat qu’il n’existait pas de formation pluridisciplinaire et professionnalisante sur les transitions accessible après le bac, tandis qu’une forte demande commence à s’exprimer du côté des recruteurs. A elle-seule, la transition écologique permettra la création nette d’environ un million d’emplois à l’horizon 2050, selon les estimations de l’Ademe.
Avec les équipes de l’ESSEC et de CY, nous avons imaginé ce diplôme pour permettre à des bacheliers, déjà investis dans des causes, de maximiser leur impact sur la société. L’objectif est de leur permettre de maîtriser la conduite de projets au service des transitions pour pouvoir ensuite agir en tant que professionnels dans les entreprises, les collectivités et les associations.
La première promotion du Bachelor ACT a fait sa rentrée cette année, qu’est-ce-qui caractérise les 31 élèves de cette promotion ?
La première chose qui caractérise cette promotion, c’est la motivation. La plupart des étudiants étaient engagés pour une ou plusieurs causes avant leur entrée dans la formation. Certains sont venus avec une sensibilité plus environnementale, d’autres plus sociale. Après 4 mois, tous s’accordent à dire que l’une et l’autre sont liées et que le changement ne peut-être qu’être systémique.
Au-delà de l’engagement qui est un véritable point commun, la promotion est très diverse. Comme nous sommes ouverts à toutes les options, nous avons des étudiants qui ont aussi bien des profils scientifique, économique ou littéraire. 30% des étudiants étaient en réorientation après une première année de licence. Avec 40% d’étudiant boursiers grâce aux exonérations des frais de scolarité, nous avons aussi une grande mixité sociale ce qui permet d’avoir un collectif au plus proche de la diversité de la société française.
Lire plus : Entrepreneuriat, Impact et nouveaux partenariats : l’ESSEC s’engage au service de la société
Les jeunes sont très sensibles aux enjeux climatiques et écologiques, que peut leur apporter le Bachelor ACT ?
La sensibilité aux enjeux écologiques et sociaux ne suffit plus. Il s’agit de transformer en profondeur nos sociétés, nos modes de vie, nos manières de produire et de consommer mais aussi de vivre ensemble.
Pour permettre aux jeunes d’acquérir les compétences essentielles aux acteurs du changement, nous avons organisé la formation autours de 3 grands piliers :
- Analyser un système complexe à l’heure de l’anthropocène en comprenant les grands enjeux des transitions écologique, sociale et citoyenne tout en développant son esprit critique
- Agir pour les transitions en apprenant à concevoir et piloter un projet, à collaborer et décider dans un collectif
- Trouver sa voie en apprenant à apprendre, à se connaitre et en construisant ses projets d’avenir
C’est ainsi que la pluridisciplinarité prend tout son sens avec :
- Des sciences naturelles pour comprendre le système terre et les liens entre le climat, l’activité humaine et le vivant
- Des sciences sociales pour comprendre les transitions et agir à l’échelle des sociétés et des organisations
- Des sciences de gestion pour apprendre à agir dans un environnement professionnel
Comment vois-tu l’avenir du Bachelor ACT ?
Nous recevons de plus en plus de demandes d’étudiants et de parents très intéressés par la formation. L’enjeu pour l’avenir sera d’accueillir davantage d’étudiants tout en gardant ce qui fait notre particularité : les modalités pédagogiques, l’accompagnement individuel et la place donnée au collectif.
Nous souhaitons également élargir nos partenariats. A l’heure actuelle, nous avons été rejoints par Engie, Accor et la Fondation Schneider Electrique qui soutiennent la formation en proposant des stages et des cas concrets. Nous avons également noué des partenariats forts avec le Learning Planet Institute et le Campus de la Transitions qui interviennent dans les enseignements.
Enfin, nous réfléchissons également à créer notre propre campus qui puisse accueillir et incarner la formation tant d’un point de vue transition écologique que d’un point de vue innovation pédagogique.
Quels sont les débouchés après le Bachelor ACT ?
A l’issue du Bachelor ACT, les étudiants pourront soit poursuivre en Master (management, entrepreneuriat, sciences politiques, développement durable, etc.) soit entrer dans le monde professionnel.
Les étudiants pourront également exercer un large panel de métiers dans des secteurs comme :
– Le secteur associatif et de l’économie sociale et solidaire (ESS)
– Les Institutions & collectivités nationales
– Le département DD/RSE des entreprises
Ils pourront aussi, s’ils le souhaitent, devenir entrepreneur social ou exercer l’un des nombreux métiers de demain… qu’on ne connaît pas encore !
Un dernier mot pour tous les jeunes soucieux du futur de la planète ?
Pour finir, je vous partage la citation de Margaret Mead, une anthropologue américaine que j’aime beaucoup : « ne doutez jamais qu’un petit groupe d’hommes et de femmes conscients et engagés puisse changer le monde. C’est même de cette manière que cela s’est toujours produit ». Si vous aussi vous avez assez de folie et de courage pour vouloir changer le monde, venez nous rencontrer lors d’un webinaire ou d’une journée porte ouverte dont vous retrouverez les dates sur www.bacheloract.fr
Lire plus : Témoignage : Intégrer l’ESSEC après l’Université
Choisir son métier en fonction du salaire, une mauvaise idée ?
Une fois arrivé en école, le moment de choisir votre premier stage va très rapidement arriver. Que vous ayez une idée arrêtée sur votre projet professionnel ou que vous soyez plutôt partisan d’explorer, chacun peut être tenté de choisir en fonction du salaire espéré. Et pour cause certains d’entre vous pourront gagner jusqu’au triple du salaire moyen de sortie. Mais à quel prix ?
Le manque de sens
C’est certainement l’argument principal contre le fait de choisir son métier en fonction du salaire. Vous ne tiendrez pas sur la durée, d’autres l’ont éprouvé avant vous, si vous n’aimez pas le métier que vous exercez. Ce constat est aussi vrai pour un métier très rémunérateur qu’a fortiori pour un métier très peu rémunérateur. Le salaire ne peut pas être votre seule motivation. Dès votre premier stage vous comprendrez que si vous ne trouvez pas de sens à vos missions alors il sera très dur de vous motiver tous les jours.
Lire plus : Premier emploi: Les étudiants en quête de sens
Ne soyez pas dupes
Réfléchissez à l’équilibre vie professionnelle vie personnelle que vous souhaitez. Hormis si vous êtes entrepreneur et que vous avez lancé une muse, vous n’aurez pas de métier très bien rémunéré en tant que junior qui n’exige pas que vous sacrifiiez tout ou partie de votre vie personnelle. Discutez avec des analystes juniors en M&A, qu’ils travaillent en banque ou en fonds, ils vous parleront de leurs horaires. Certes vous gagnerez très bien votre vie mais pour quel taux horaire ? Et pour quel équilibre ?
Votre résistance au stress
Salaire élevé rime indéniablement avec responsabilités et pression. Cela doit peser dans votre décision. Êtes-vous capable de supporter la pression ?
Lire plus : Les entreprises qui paient le mieux les jeunes diplômés
Concilier passion et salaire
Chacun peut rêver d’obtenir le métier de ses rêves et d’être grassement rémunéré pour le réaliser. Mais la réalité veut que cela soit peu probable, voire impossible. Aussi, questionnez-vous sur vos passions, identifiez le secteur professionnel qui gravite autour de cette ou de ces passions et choisissez un métier dans ce secteur. C’est bien souvent le meilleur moyen de concilier salaire et passion.
Retour sur le parcours d’Eugène : emlyon, Sorbonne, Berkeley et EFB
Objectif AST a rencontré Eugène Saint-Grégoire, diplômé d’emlyon business school, consultant en opérations de levée de fonds et fusion-acquisition pour des entreprises africaines, diplômé d’un Master de Juriste conseil d’entreprises et d’un Master anglo-saxon en droit international des affaires et actuellement élève avocat.
Avec un parcours d’exception et sans équivalent, retrouvez tous les conseils et anecdotes d’Eugène sur ses nombreuses activités !
Lire plus : ASSAS, l’EDHEC, Berkeley, Ecole d’avocat : le parcours atypique de Raphaël
Découvrez toutes les activités d’Eugène et ses conseils pour tout gérer
Doté d’un CV plus qu’exceptionnel, Eugène a accepté de revenir sur son parcours pour vous présenter les différentes étapes de ses études et les moments-clés qui l’ont mené à se lancer dans de nouveaux projets.
Pour tout savoir sur son parcours, retrouvez au programme de la vidéo :
- Comment préparer les concours AST et les réussir ? (Ses notes en bonus)
- Présentation de Dama Advisory, entreprise fondée par Eugène qui aide les startups africaines à réaliser leurs levées de fonds et en opérations de croissance externe
- Comment a-t-il décidé de se lancer ?
- Les avantages de l’école de commerce pour l’entrepreneuriat
- Les qualités nécessaires pour faire de l’entrepreneuriat
- Une journée classique d’Eugène
- La présentation de Caridabba, plateforme qui centralise toutes les offres d’adoption de chats
Si tu veux tout savoir sur le parcours incroyable et riche d’Eugène, visionne la vidéo ci-dessous !
Découvrez le parcours de Quentin, pharmacien et diplômé d’emlyon
Découvrez dans cet article le parcours de Quentin, diplômé en pharmacie et de l’EMLyon.
Peux-tu te présenter ?
Je suis Quentin Bovolenta, 25 ans, et je travaille actuellement en tant que Responsable Régional de Gamme Europe, chez Biocodex, un laboratoire pharmaceutique français de taille intermédiaire.
Peux-tu nous raconter ton parcours ?
Après avoir eu mon baccalauréat scientifique, j’ai décidé de m’orienter vers des études de santé. J’ai ainsi intégré l’Université Claude Bernard Lyon 1 dans le cadre de la PACES. J’ai ensuite intégré l’Institut des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques, afin de devenir pharmacien. C’est ensuite via le concours d’Admissions Sur Titre, que j’ai intégré le Programme Grande École de l’EM Lyon business school pour finir mon cursus académique.
Lire plus : Assas, l’EDHEC, Berkeley, Ecole d’avocat : Le parcours atypique de Raphaël
Pourquoi avoir fait l’EMLyon ?
Dès le début de mon cursus pharma, mon projet professionnel s’orientait vers l’industrie pharmaceutique, et notamment des postes marketing et business. Il était ainsi essentiel pour moi de compléter mon parcours avec un master en école de commerce. Le Programme Grande École de l’emlyon me permettait d’avoir une ouverture internationale via une importante offre de stages et d’échanges académiques. Enfin, j’ai pu rencontrer des profils tout à fait différents, français et internationaux, aux parcours riches et inspirants.
Qu’est-ce que ce double diplôme a ajouté à ton profil ?
La double compétence pharmacie-business m’a permis d’avoir un profil plus complet. Les études de pharmacie m’apportaient le bagage scientifique et l’EM Lyon allait me donner les compétences marketing et business qu’il me manquait. Ainsi, mon employabilité a été renforcée, via mes expériences au sein de l’école (stage, échange, association) et j’ai facilement pu prétendre à des postes de chef de produit international puis à des postes de chef de gamme dans l’industrie pharmaceutique.
Pourquoi faire un double diplôme ?
Faire un double diplôme a toujours été une évidence. D’une part, pour enrichir mon expérience, découvrir de nouvelles disciplines et faire des rencontres, mais d’autre part, pour accroître mon employabilité et donner un coup d’accélérateur à ma carrière.
Il faut être conscient qu’aujourd’hui, beaucoup de profils de jeunes diplômés ont des double-diplômes et cela augmente la concurrence lors de la recherche d’un premier emploi.
Lire plus : Oriane: Etudiante en PGE à Skema et mannequin pour NEXT Model
Quel est le nom de ce double diplôme ?
Ce double diplôme porte le nom de « Pharmacien-entrepreneur », or ce nom ne concerne que la Faculté de Pharmacie de Lyon. Des double-diplômes similaires sont faisable via d’autres facultés et écoles de commerce via le concours AST.
Quelles sont les exigences pour intégrer ce double diplôme ?
Si l’on exclue les conditions d’examens, à savoir le TOEIC, le TAGE–MAGE et les oraux, il est important d’avoir un projet professionnel assez clair et un bon niveau d’anglais. Bien que conscients qu’il est difficile d’avoir un projet clair en tête, les recruteurs souhaitent comprendre la démarche de notre candidature et trouver de la cohérence dans ce changement de parcours qui, sur le papier, semble assez brutal.
Quel a été ton processus de recrutement ?
La première étape du processus de recrutement a été de constituer le dossier de candidature, représentant la première étape de sélection. Dans ce dossier, se trouvent les notes de mes précédentes années à la faculté de pharmacie, mon CV, les résultats des tests TOEIC et TAGE-MAGE.
Une fois admissible, je me suis rendu dans les locaux de l’école afin de passer deux entretiens. Le premier, un entretien de motivation, ayant un coefficient plus important, dans lequel j’ai mis en avant mon parcours, mes motivations et mon projet devant deux professeurs de l’école. Le deuxième, un entretien en anglais, avec la restitution d’une analyse d’article en anglais, avec un professeur d’anglais de l’école.
Quels bénéfices tu attendais de cette double formation ?
Avec cette double formation, j’étais à la recherche de compétences, d’expériences et de rencontres. Les compétences, je les ai acquises durant l’ensemble de mon cursus via des cours de marketing et de management, disciplines que je connaissais pas du tout. Les nouvelles expériences se sont matérialisées par un échange académique en Angleterre, un mandat associatif et un stage, à Lyon, sur un poste de marketing international, que je n’aurais pas décroché sans mon passage à l’EM Lyon. Enfin, les rencontres, de personnes toutes différentes et enrichissantes au long de ces deux belles années à l’école.
Lire plus : Pourquoi faire un double diplôme ?
Comment s’organisait ton emploi du temps ? entre la fac et l’EMLyon ? les différents stages ?
Une fois à l’école, je passais l’ensemble de mon temps académique à l’école. Je n’avais plus de cours à la faculté de pharmacie car cela avait été négocié dans le cadre du partenariat entre les deux institutions. Souvent ces masters en école de commerce se font à la fin du cursus de pharmacien, lors des spécialisations. Ainsi, le tronc commun des études de pharmacie a déjà été enseigné. Il suffit juste d’écrire et de soutenir notre thèse d’exercice de doctorat en pharmacie, avant la fin de nos études.
Quelles sont les qualités nécessaires à ce double diplôme ?
Je pense que pour intégrer ce type de parcours, il faut de la motivation, de l’envie et savoir s’adapter facilement. Le passage de la faculté de pharmacie à l’école de commerce n’est pas évident car ce sont deux mondes complètement différents et les méthodes de travail ne sont pas les mêmes. Mais c’est ce qui fait la beauté de ce double cursus.
Quels en sont les aspects positifs et négatifs ?
Comme tout parcours, points positifs et négatifs se mélangent. Je pense avoir largement détaillé les aspects positifs de ce double cursus précédemment qui se résument à une super expérience ouvrant beaucoup de belles portes professionnelles et personnelles.
Hormis la vie en école de commerce qui ne plait pas à tout le monde, je pense que l’un des points négatifs majeurs de ce double cursus réside dans le fait que l’on n’étudie plus du tout la science et cela peut frustrer certains étudiant provenant de cursus très axés sur les sciences (santé, biologie, ingé, …).
Quelles expériences ce double diplôme t’a-t-il permis de réaliser jusque-là ?
Après ce double cursus, j’ai pu intégrer l’équipe marketing Afrique d’un groupe français spécialisé dans le diagnostic clinique. Ces 6 mois m’ont ouvert les portes d’un VIE, que j’ai effectué dans la filiale slovène d’un grand groupe pharmaceutique français en tant que chef de produit junior. Au terme de cette expérience, j’ai intégré l’équipe Export d’un laboratoire français de taille intermédiaire en tant que responsable régional de gamme pour la région Europe. En charge de deux gammes de produits de santé (Microbiote et Santé de la Femme), mon rôle est de développer les stratégies marketing et les ventes de mes produits au sein des pays européens en collaboration avec nos distributeurs locaux.
Quels conseils donnerais-tu aux étudiants qui veulent faire le même double diplôme ?
FONCEZ ! Vous ne serez pas déçus. Peu importe votre parcours et votre projet, vous n’allez tirer que du positif de ce cursus. Vous allez découvrir de nouveaux métiers, de nouvelles personnes et étoffer vos compétences. De plus, l’expérience humaine est incroyable et vous allez vous amuser tout en donnant un coup de boost à votre carrière !
Si vous aussi vous avez suivi un parcours atypique et que vous souhaitez le partager pour aider d’autres étudiants, n’hésitez pas à nous écrire à l’adresse suivante : contact@objectif-ast.fr .
Interview de Romain Serre : concours TREMPLIN, KEDGE, entrepreneuriat…
Nous avons rencontré Roman SERRE, co-fondateur d’Entrelp, une plateforme de mise en relation entre des étudiants et des établissements seniors. Les étudiants peuvent bénéficier d’expériences professionnelles en animation et en assistance, tout en étant bien rémunérés. De leur côté, les seniors participent à différents ateliers et activités et peuvent profiter d’un soutien opérationnel pour le quotidien.
Bonjour Romain, peux-tu te présenter ?
Bonjour, je m’appelle Romain, j’ai 26 ans et je suis Marseillais ! Après un BAC ES, j’ai tenté une classe préparatoire que j’ai complètement laissé tomber au bout de 3 mois après avoir obtenu de nombreux 0/20. Rythme, méthode, ambiance… rien ne me correspondait !
J’ai cherché à rebondir intelligemment et j’ai choisi de m’orienter vers un DUT GEA (je crois que ça a changé de nom aujourd’hui). Je ne regrette absolument pas ce choix, car la formation était d’une très grande qualité. Cela m’a aussi permis de rejoindre une école de commerce du top 10 (eh oui, il n’y a pas que les classes prépa qui le permettent) : KEDGE !
En toute transparence, ma première année (L3) à KEDGE fut un quasi copier/coller (en même moins complexe) de tout ce que j’avais appris à l’IUT pendant 2 ans. C’est vous dire la qualité de cette formation, que je recommande à toutes et tous !
Lire plus : La nouvelle réforme du DUT et de la licence professionnelle
Tu as passé le concours Tremplin pour intégrer KEDGE, comment t’es-tu préparé aux différentes épreuves d’admission ?
Le secret : l’anticipation.
Comme beaucoup, j’ai commencé par acheter l’énorme encyclopédie du TAGE 2, à première vue imbuvable. Mais finalement, tu finis par le prendre (un peu) comme un jeu de logique. En s’y prenant plusieurs mois à l’avance, et en le bossant un peu tous les jours, tu finiras par être vraiment à l’aise avec cette épreuve.
L’épreuve de synthèse était celle qui me faisait le moins peur. En dehors de votre culture générale, qui sera difficilement améliorable quelques temps avant l’épreuve, il faudra vous familiariser avec la méthodologie à l’aide des annales du concours et des différents livres (bibles, etc.). Soyez pertinent, utilisez la bonne méthode et vous vous en sortirez, peu importe le sujet des textes.
Et pour finir, l’épreuve d’anglais ! Bon, si tu as un bon niveau, tu vas te balader, ne t’en fais point. Mais si comme moi, tu es loin d’être “fluent”, j’ai plusieurs conseils à te donner :
- Réviser l’examen du TOEIC est un très bon moyen de travailler cette épreuve. Et c’est plus pratique car les supports de révisions sont nombreux et de meilleure qualité
- Insiste sur les conjugaisons et la grammaire, en partant des bases. Oublie un peu que tu suis des cours d’anglais depuis déjà 6/7 ans, et fais comme si tu partais de zéro ! Tu verras, c’est tellement plus agréable et logique pour ton cerveau de repartir sur des bases solides.
- Travail “détente” : je te conseille de regarder un maximum de séries en anglais, quitte à te faire un épisode en anglais sous-titré français, puis de le regarder à nouveau en sous-titres anglais
Lire plus : Quel score TOEIC pour quelle école ?
Comment as-tu fait ton choix d’école une fois les concours passés ?
Ma seule option choisie était KEDGE Marseille. Pourquoi un tel choix, plutôt risqué ? Pour une raison très simple : j’y ai famille, amis et copine, et c’est une école du Top 10 français. Un Master qui me plaisait. Le rêve ! C’était un défi de taille, mais cela m’a permis d’être plus motivé que jamais pour réussir le concours d’entrée.
Durant tes années d’école tu t’es orienté davantage vers l’entrepreneuriat, pourquoi ce choix ?
J’ai toujours eu envie de créer une entreprise, d’être mon propre patron. Mais j’ai surtout toujours rêvé de me lever chaque matin avec la banane, la bonne humeur, heureux d’aller travailler, en faisant de ma journée quelque chose d’utile pour la société. Mon année d’alternance en Master 2 m’a conforté dans ce choix que j’allais prendre dès la fin de mes études : créer une start-up.
Tu as lancé la plateforme Entrelp, peux-tu nous en dire plus ?
Entrelp est la première plateforme française de mise en relation entre jeunes freelances et établissements seniors pour la réalisation de prestations d’animation et d’assistance. Nous permettons la création de moments intergénérationnels, en offrant d’un côté un job étudiant bien rémunéré et bienfaisant auprès de personnes âgées, et de l’autre en offrant un moment de bonheur pour les résidents et une solution pratique, intergénérationnelle et abordable pour les établissements seniors. Une bonne logique gagnant-gagnant !
Lire plus : Qu’est-ce qu’Entrelp ?
À quel moment avez-vous eu l’idée de ce projet, quel a été l’élément déclencheur ?
Lors d’un cours animé par Serge MADDALONE, un professeur de stratégie et d’entrepreneuriat à KEDGE Marseille. Il nous a demandé de créer une entreprise fictive sur le marché de la Silver Économie. C’était en Licence 3. “Coup2Main” est alors né (la première version d’Entrelp) ! À l’époque, on voulait mettre en relation des étudiants avec des personnes âgées à domicile, pour leur venir en aide dans leur quotidien. C’était exactement ce que l’on faisait avec Florian, mon associé et co-fondateur, chaque semaine auprès de nos grands-parents respectifs. On les aidait sur de nombreux sujets, tout en passant de supers moments. Et on s’est demandé comment faisaient ceux qui n’avaient pas la chance d’avoir leurs petits enfants à côté. On a voulu y remédier !
Mais en logique « manque de notoriété » pour une start-up qui se lance à peine, on a finalement décidé de changer de cible pour s’adresser à des professionnels (EHPAD, RSS, RA…) avec qui le dialogue et l’accès étaient bien plus faciles et accessibles. Mais nous reviendrons un jour, je l’espère, avec une offre Entrelp pour les personnes âgées à domicile.
Depuis la création de ce projet, quel a été le moment le plus marquant ?
Le jour où une quinzaine de personnes, membres du jury du concours Coup de Pouce (fondation Le Roch-Les-Mousquetaires), ont décidé de nous faire confiance en nous offrant un chèque de 10.000€ pour nous aider dans notre développement. Ce jour-là avec Florian, on s’est dit que ça pourrait le faire, que ça allait le faire ! On est clairement passé aux choses sérieuses dès le lendemain.
Pourquoi un étudiant doit-il s’inscrire sur la plateforme Entrelp ?
Entrelp, c’est tout simplement le meilleur job étudiant de France ! Il ne te prend pas beaucoup de temps, il se calque sur tes disponibilités, il se base sur tes talents/passions, il paye bien (17,5€/h minimum), il a beaucoup de sens et est très gratifiant.
Lire plus : Budget étudiant : comment faire des économies ?
Combien êtes-vous actuellement au sein d’Entrelp ?
Dans la start-up nous sommes deux, mon associé Florian Leclercq et moi-même. Lancée sur le marché depuis 6 mois, nous comptabilisons déjà 25 clients (établissements seniors) et une trentaines de Helpers !
Quel est ton quotidien en tant qu’entrepreneur ?
Beaucoup, beaucoup de travail. Parfois dans nos bureaux dans l’incubateur de KEDGE, parfois en télétravail à la maison. Mais toujours de tôt le matin à tard le soir, souvent le week-end. Très peu de vacances (une dizaine de jours depuis 1 an).
Quand on monte une boîte, on touche à tous les sujets : de la finance au commercial, en passant par le marketing, la communication, le design, les ressources humaines, l’administration, le juridique etc. L’avantage ? On en apprend tous les jours !
Selon toi, quelles sont les qualités qui font un bon entrepreneur ?
Efficacité, lucidité, curiosité, créativité, opiniâtreté.
Les principales difficultés que tu as rencontrées depuis que tu t’es lancé ?
Les exemples ne manquent pas. Mais le nerf de la guerre de toute entreprise, tout le monde le sait, ce sont les finances. On s’est gommé une belle difficulté en gagnant 10.000€ à un concours. Cela nous aide encore à financer notre début d’activité, et les frais même peu élevés sont nombreux !
Sinon je citerai comme principales difficultés : la méfiance de certains prospects, la difficulté à se faire connaître au début par les étudiants (même si on commence à s’améliorer sur ce point), la globale lenteur administrative, la complexité du développement d’une plateforme (app) et le syndrome de la tête dans le guidon (il faut absolument arriver à prendre de la hauteur régulièrement sur soi et sa start-up).
Quel est l’avenir d’Entrelp dans les prochaines années ?
Je l’espère national ! Ce serait un rêve de voir un jour Entrelp intervenir dans toute la France, être connu par de très nombreux étudiants, d’animatrices, d’animateurs, de directrices ou de directeurs d’établissements seniors.
Aujourd’hui, 25 établissements font confiance à Entrelp sur Marseille et Aix-en-Provence, sur plus de 8000 en France. La marge de progression est énorme !
Un conseil à donner à des étudiants / jeunes diplômés qui souhaiteraient lancer un projet, quel qu’il soit ?
Commencez par analyser immédiatement les concurrents, leurs offres et les comportements des utilisateurs. Cela vous permettra d’affiner votre idée. Entre temps, postuler dans un incubateur pour vous faire accompagner. Une fois votre idée innovante définie (en version 1 bien sûr), testez-là auprès de potentiels clients, et observez leurs réactions ! Faites les ajustements nécessaires jusqu’à répondre parfaitement à leurs demandes. Chez Entrelp, on pivote encore très régulièrement, et je pense que cela fait intrinsèquement partie du développement d’une entreprise pendant de longues années.
Le mot de la fin ?
N’oubliez pas de toujours vous montrer pertinent et efficace, quelles que soient les situations, les problématiques, les choix à faire. Choisir, c’est renoncer. Alors même si c’est frustrant, croyez en vos rêves, faites-vous plaisir et avancez !
Si vous avez des questions par rapport à mon parcours ou Entrelp, je me ferai un plaisir de vous répondre : contactez-moi directement sur LinkedIn ou par mail : romain.serre@entrelp.fr !
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