
Laissez-nous vous aider, Indiquez ce que vous cherchez en quelques mots !
- Récents : La licence Économie et Gestion
Catégorie : Témoignages
Benoît : « Comment j’ai obtenu plus de 450 au TAGE MAGE »
Les concours AST sont de plus en plus plébiscités par les candidats. Chaque année, des milliers d’étudiants choisissent de quitter les bancs de l’université et d’intégrer les Grandes Ecoles de commerce. Et pour cela, le TAGE MAGE est une étape nécessaire. Nous avons échangé avec Benoît, passé par l’Université Paris Panthéon Sorbonne, qui se livre sur comment il a réussi à obtenir le score de 460 au TAGE MAGE et à gérer sa préparation en parallèle de sa licence.
Lire plus : Pourquoi faire une Grande Ecole de commerce ?
Bonjour, peux-tu te présenter en quelques mots ?
Bonjour ! Je m’appelle Benoît, j’ai 23 ans et suis en troisième année du PGE d’emlyon business school, que j’ai intégré par le concours AST après une Licence d’économie à Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Qu’as tu pensé de ton parcours à l’université ? Pourquoi avoir choisi d’intégrer une école de commerce en Master ?
J’ai beaucoup aimé l’université et je trouve qu’on y apprend les choses d’une manière très profonde et gratuite. J’ai choisi d’intégrer une école de commerce en Master parce que c’est un plus très intéressant sur un CV et que la vie associative m’y semblait plus attractive. Ce second point est un vrai axe d’amélioration pour l’université en France, ça me manquait pas mal.
Lire plus : Intégrer l’ESSEC après l’Université !
Être candidat AST exige de savoir allier sa vie d’étudiant en licence, sa vie associative ainsi qu’une forte préparation aux concours des écoles … comment as-tu géré cela ?
Honnêtement je pense que c’est beaucoup plus gérable que ça en a l’air. L’université est exigeante sur beaucoup d’aspects mais n’est pas vraiment chronophage, ce qui laisse le temps de participer à une association, de voir ses amis et de préparer sereinement les concours. Dans mon cas, je m’y suis mis très en avance histoire de voir venir et ça m’a apporté beaucoup de tranquillité. Les scores tombaient tôt par rapport aux deadlines et ma vie d’étudiant a été raisonnablement chargée, je ne me suis jamais senti sous l’eau. Il est très important de ne pas se noyer dans sa préparation, cela serait au détriment de l’université et contre-productif je pense.
Le Tage Mage est l’épreuve reine de ces concours AST, notamment pour les écoles du TOP5. Quelle scores as tu obtenus ?
J’ai passé le test trois fois grâce au timing choisi. Le premier résultat date de Juin, un an avant l’intégration, ce qui a donné 440. Un deuxième test en Décembre, passé sans stress grâce au premier, a donné 433. Enfin, un dernier test en Février a donné 460, quelques jours avant la fermeture des candidatures pour HEC et l’ESCP, j’étais très content !
Comment as-tu travaillé le Tage Mage ?
Pour bosser le tage j’ai suivi une prépa qui correspondait à 5 heures par jour pendant 5 jours, avec un test blanc à la fin de chaque journée. Je n’ai pas spécialement travaillé le Tage en détail en dehors de ces cours en présentiel. Les deux premières sous-parties sont difficiles à travailler car il n’y a rien à apprendre. Ce que j’ai pu faire de mieux pour les préparer a été de préparer à l’avance une stratégie de réponse car les questions suivent toujours le même profil. Cela permet de prendre des décisions avant le test pour gagner du temps pendant. L’enjeu numéro 1 pour réussir le Tage n’est pas vraiment la capacité à répondre à toutes les questions, c’est plutôt la gestion du temps qui compte, pour moi. La partie calcul, je l’ai travaillée en inscrivant sur une petite fiche les formules qui correspondent à du par-coeur. Apprendre les carrés de 1 à 50 et les cubes de 1 à 25 est très utile, particulièrement sur la partie Logique, ça permet de gagner du temps et de vite identifier les motifs numériques à trouver. Tout ce qu’il faut savoir tient sur une fiche bristol recto verso, le reste consiste surtout à se familiariser avec le test, pour ne pas être pris au dépourvu.
Lire plus : Comment intégrer l’ESCP après le concours AST ?
Tu es maintenant en train de finir ton cursus à emlyon business school… que dirais-tu de ton parcours en Grande École ?
Le programme Grande Ecole d’emlyon est une expérience extraordinaire que je recommande à toutes et tous. Aucun regret quant aux choix faits au moment de sélectionner une école. L’ambiance de l’école est très positive et inclusive, chacun y trouve sa place et les promotion sont très soudées. Dans le contenu, les intervenants sont généralement des personnes expérimentées et passionnantes et l’école met à disposition de ses élèves une multitude d’initiatives, de programmes et d’opportunités, il suffit de les saisir. Par exemple, sur le campus d’Ecully, nous disposons de huit imprimantes 3D en libre accès, à usage gratuit pour tous les élèves. Très pratique pour les entrepreneurs en herbe pour des prototypages.
Avec du recul … université/école de commerce : quelles différences ?
La différence principale réside dans le niveau d’engagement de l’élève envers son établissement. L’université est une machine à dispenser des cours et à transmettre des connaissances mais sur le plan humain c’est une expérience plutôt sèche. L’école à contrario est un ensemble complet, du lever au coucher, pendant toute la scolarité. C’est très riche à vivre et j’en suis très satisfait. L’université est cependant une vraie filière d’excellence aussi, que beaucoup sous-estiment en France. La mauvaise réputation de l’université n’est pas méritée au regard de ce que j’y ai vécu. Les écoles gardent un avantage certain sur le lien avec les entreprises.
Comment intégrer une Grande Ecole de commerce en AST ?
Tremplin, Tage-Mage, Passerelle …. Tous ces mots vous semblent appartenir à un jargon barbare impossible à décoder ? Vous voulez tenter votre chance pour intégrer le PGE d’une école de commerce, mais vous ne savez pas comment vous y prendre ni par où commencer ? Alors cet article est fait pour vous !
Dans la jungle des écoles de commerce, on va retrouver des concours et des modalités d’admission qui sont spécifique à chaque école. En effet, chacune va prioriser une voie de sélection en particulier. Votre candidature peut également être conditionnée selon votre niveau d’études : AST 1 (concours réservés aux BAC+2) ou AST 2 (concours réservés aux BAC+3/+4).
Les candidatures sur dossier – le concours d’Admission Sur Titre ou Admissions Parallèles :
Cette voie de sélection concerne principalement les écoles suivantes : HEC, l’ESSEC, l’ESCP, l’EDHEC, emlyon business school, Audencia et plus récemment Grenoble Ecole de Management. Ces écoles ont fait le choix de favoriser leurs propres critères de recrutement sans passer par une banque commune de concours pour la sélection d’AST. Si chacune comporte ses propres spécificités, on peut néanmoins trouver des impératifs de candidature qui reviennent constamment. Une première phase d’admissibilité qui se base sur les dossiers des candidats (l’épreuve écrite), puis une deuxième phase qui scelle l’admission (l’épreuve orale).
Dans cette première phase, il est communément exigé du candidat d’avoir un bon score de test Tage Mage, de test d’anglais (le TOEIC bien souvent), un relevé de notes antérieur (baccalauréat ou année en cours par exemple), et un écrit démontrant les capacités d’analyse ou de raisonnement de l’étudiant.
Lire plus : Comment intégrer HEC en AST en 2022 ?
Le Tage Mage ou « Test d’Aptitude aux Etudes de Gestion et au Management des Entreprises » est un test qui repose non sur les connaissances, mais sur les aptitudes verbales, analytiques, logiques et calculatoires d’un candidat. Il se présente sous la forme d’un QCM de 90 questions, comprenant six sous-tests de 15 questions et d’une durée de 20 minutes chacun. Le score minimum exigé varie selon les écoles. Ces dernières peuvent également demander une variante du Tage Mage : le GMAT. L’épreuve d’anglais consiste quant à elle à passer un de ces tests de langues : le TOEIC, le TOEFL ou encore l’IELTS. Une école peut en exiger un en particulier et, là encore, le score minimum varie selon les écoles.
NB : Les inscriptions se font directement sur les sites des écoles concernées.
Le concours Tremplin ou Ecricome Tremplin :
Les écoles concernées par ce concours sont : Neoma BS, Kedge BS, Montpellier BS, EM Strasbourg et Rennes School of Business. Les processus de candidatures sont ouverts aux AST 1 comme aux AST 2, à travers les concours Ecricome Tremplin 1 et 2. La différence entre les deux étant qu’il y a beaucoup plus de places offertes aux AST 2 qu’aux AST 1. Les épreuves sont assez similaires à celles des écoles citées plus haut. Le candidat doit présenter ses notes de baccalauréat et un bon score à un test d’aptitudes (GMAT, GRE ou Tage Mage avec possibilité de le passer avec Ecricome (les organisateurs du concours)). Il lui faut également présenter un test d’anglais (IELTS, TOEIC, TOEFL ou Duolingo), un CV et les notes du cycle en cours. Les écoles concernées se réservent le droit d’attribuer des coefficients différents selon leurs préférences.
Lire plus : Pourquoi intégrer une Grande Ecole de management en AST ?
Les candidats passant cette première phase de sélection se voient passer une épreuve orale en deux parties : l’oral d’anglais (dont la note est commune à toutes les écoles), et un entretien de découverte (une épreuve qui est spécifique selon les écoles).
NB : Les inscriptions se font sur le site de la plateforme Ecricome.
Le concours Passerelle :
Ce concours concerne 6 Grandes Ecoles de Management : l’EM Normandie, Excelia Business School, ESC Clermont BS, BSB, SCBS et l’Institut Mines-Télécom BS. Il existe ainsi un concours Passerelle 1 et un concours Passerelle 2, le deuxième étant destiné aux AST 2 et offrant plus de places que le premier. Là encore, on retrouve une première phase de sélection sur dossier : diplôme, bulletin de notes de la dernière année d’études supérieures suivie et un test d’anglais Easyspeaking (le candidat peut le remplacer par un test plus classique comme le TOEFL, TOEIC, Duolingo, Cambridge ou l’IELTS). Par la suite, l’étudiant doit passer un entretien individuel dans chacune des écoles sélectionnées.
Le concours Ambitions+ :
Enfin, ce concours-là concerne 4 écoles : l’IPAG, EBS Paris, EDC BS et l’ESCE. La spécificité de ce concours est qu’il n’y a pas de phase d’admissibilité entre les épreuves écrites et orales. Le candidat doit d’abord présenter un dossier en ligne, si celui-ci est validé, alors il peut passer à la partie « épreuves ». Il y a des épreuves écrites qui se structurent de la sorte : un test d’anglais portant sur 3 thématiques (analyse de documents, analyse audio, grammaire et vocabulaire), puis un test d’aptitude portant sur 4 thématiques (capacité de calcul, de raisonnement, d’expression et de logique). S’ensuivent des épreuves orales dans la foulée : un entretien individuel en français et en anglais pour EBS Paris et l’EDC BS, un entretien de motivation en français et en anglais pour l’ESCE, et enfin, un entretien individuel pour l’IPAG.
Lire plus : Les 5 conseils à suivre pour réussir selon Bill Gates
Lou : Mon admission à HEC Paris en AST
Si HEC Paris est largement plébiscitée par les candidats de classe préparatoire, la Grande Ecole de Jouy-en-Josas fait également saliver bon nombre de candidats AST. Rencontre aujourd’hui avec Lou, ex-tenniswoman et candidate AST, aujourd’hui étudiante en Master à HEC !
Hello Lou, pourrais-tu rapidement nous expliquer ton parcours et comment tu en es arrivée au tennis ?
Bonjour ! Mon papa jouait au tennis, ma maman allait l’encourager lors des matchs par équipe le dimanche et m’emmenait avec elle. Je pense que comme la plupart des enfants, j’ai voulu faire comme mes parents. Ma mère m’a inscrit au mini-tennis lorsque j’avais six ans et je n’ai jamais lâché la raquette depuis. Ma passion pour le tennis a pris de plus en plus de place dans ma vie au fil des années. J’ai toujours réussi à concilier tennis et études même si pour cela j’ai dû adapter mon cursus scolaire. J’ai été en horaires normaux jusqu’en cinquième, ensuite j’ai intégré un sport études à partir de la quatrième jusqu’en seconde et pour mon entrée en première S je suis passée au CNED. J’ai fait trois ans (première, terminale et première année de licence) par correspondance. Puis, je suis partie aux États-Unis en tant que ‘student-athlete’. C’était très important pour moi d’avoir un diplôme. C’est compliqué de concilier sport de haut-niveau et études en France alors que le système américain le permet. J’ai étudié deux ans à l’université de Santa Barbara (UCSB) en Californie. J’avais une bourse pour quatre ans mais je suis partie en milieu de cursus, pour différentes raisons et notamment parce que je n’étais pas satisfaite de ce qui était proposé d’un point de vue tennistique. À mon retour en France j’ai validé une 3ème année pour avoir un bachelor en communication. J’ai ensuite mis entre parenthèses mes études pour la première fois afin de passer sur le circuit professionnel. Ce que j’ai fait pendant quasiment quatre ans.
Lire plus : Tout savoir sur le TAGE MAGE (épreuves, annales, dates…)
Comment s’est déroulée ta carrière ? Quels en ont été pour toi les moments les plus forts ?
Je me suis lancée sur le circuit à 21 ans. Cela représente 4 à 5 heures d’entrainement par jour 6 jours sur sept et 25 à 30 tournois par an si on évite les pépins physiques, ce qui a malheureusement moins été le cas pour moi sur la fin. J’ai principalement voyagé en Europe. Il y a uniquement deux moments dans l’année où je pouvais enchainer quelques semaines d’affilée à la maison, pour des blocs d’entrainement intensifs : la période foncière, au moment de Noël, quand il y a moins de tournois et en mai/juin pour préparer l’été et le passage à la terre battue. Le reste du temps, je me déplaçais sans cesse d’un pays à un autre, seule la plupart du temps parce que partir avec son entraineur coûte cher. Au mieux, j’ai atteint la 534ème position en simple et en double. En parallèle, j’ai été 30ème française pendant trois ans. Il y a deux moments forts que je retiens. Le premier c’est en junior. J’ai eu une très bonne année lorsque j’ai obtenu mon bac avec notamment ma sélection en équipe de France pour les deux championnats d’Europe, en individuel et par équipe. Le deuxième plus beau moment, ça a été lorsque j’ai remporté mon titre professionnel en simple. Je venais de gagner en double, j’étais en Sicile, c’était un prix de 15 000$, que j’ai gagné à l’issue d’une très belle semaine durant laquelle je ne perds pas un set et j’étais vraiment très satisfaite de mon niveau de jeu. En plus les matchs étaient retransmis en direct. Et lorsqu’à la fin du match, je regarde mon téléphone, ma famille m’avait envoyée une petite vidéo. Ils s’étaient filmés en train de regarder mon match, de célébrer à distance avec moi et c’était super chouette comme moment.
Avant son entrée à HEC Paris, Lou menait une vie de tenniswoman professionnelle.
Pourquoi avoir décidé de tenter d’entrer dans une école de commerce comme HEC Paris ?
Ma carrière tennistique était une super parenthèse, mais je m’étais donnée un temps limite pour jouer ; l’idée était de me donner les moyens d’aller au bout de ce que j’étais capable de faire. J’avais toujours en tête que, suite à mon bachelor, je reprendrais mes études pour suivre un master. J’étais convaincue (et je le suis toujours !) que j’ai encore énormément de choses à apprendre. Je ne me voyais pas forcément travailler dans le domaine de mon bachelor (communication) et je pensais que c’était important d’avoir des bases solides dans différents domaines pour pouvoir appréhender les différents aspects d’un projet, d’où l’école de commerce.
Lire plus : Virtus, l’événement sport business à ne pas manquer !
Quels conseils donnerais-tu à un élève pour se démarquer au moment de l’écriture des essais ?
C’est une question très compliquée ! J’ai juste essayé d’être moi-même. L’objectif de ce dossier était que le jury puisse avoir la vision la plus précise possible de qui j’étais comme personne, de mes projets et de mes valeurs. Les sujets sont imposés mais on est libre de les orienter comme on le souhaite. J’ai donc parlé de choses qui étaient importantes à mes yeux. J’ai essayé d’être la plus honnête possible.
Comment as-tu préparé le Tage-Mage ? Quelle stratégie adopter pour le travailler efficacement en parallèle de ses études ?
Je ne suis pas forcément un bon exemple puisque je n’ai pas travaillé le Tage-Mage en parallèle de mes études (puisque je jouais au tennis). J’ai travaillé le Tage pendant le premier confinement, qui a été une aubaine de ce point de vue-là : alors que c’était impossible de me pencher dessus en étant sur le circuit parce que matériellement, c’est juste impossible de consacrer du temps là-dessus et psychologiquement (on est toujours dans l’enchaînement de matchs) le confinement a été l’occasion de souffler un peu. Ça n’a clairement pas été bénéfique à mon tennis, je n’ai pas pu m’entrainer pendant deux mois, mais ça a été l’occasion de réfléchir à ma reprise d’études, de repenser à ce qu’il fallait faire et donc, de me replonger dans le Tage. Le travail fut laborieux parce que j’avais lâché mes études depuis longtemps. Je suis partie de très, très bas. Au départ, rester concentrée pendant une seule des six épreuves de 20 minutes était déjà un vrai défi. L’avantage est que je suis une bosseuse, donc je n’ai pas eu peur de mon niveau catastrophique au démarrage et j’ai réussi à progresser rapidement. Je n’ai pas adopté de méthode particulière, j’ai juste épluché le bouquin et j’ai fait et refait des tests blancs..
Quels ont été tes scores au TOEIC et au Tage-Mage ?
J’ai un petit doute sur le TOEIC mais je crois que j’ai eu 970 et au Tage-Mage j’ai eu 407. Je n’ai eu à le passer qu’une seule fois et c’était super cool, surtout que j’avais eu l’impression de l’avoir totalement raté. J’étais ressortie de l’épreuve découragée, j’avais même racheté un nouveau manuel en vue d’une future session et en fait, je m’étais très mal évaluée !
Une fois l’admissibilité passée, quelles sont selon toi les bonnes méthodes à appliquer pour réussir les oraux ?
Concernant les oraux, je voulais être la plus préparée possible. Pour moi il n’y a pas de secret, l’entrainement est votre meilleur atout. J’ai énormément travaillé sur mon parcours et sur la manière de le présenter pour me montrer à mon avantage. J’ai beaucoup réfléchi à mes expériences, à ce qu’elles m’avaient apporté. Ça a été un sacré travail de réorganiser toutes les informations que j’avais accumulées pendant toutes ces années. J’avais demandé à deux personnes qui ne me connaissaient pas bien de me faire passer des simulations d’entretiens. Ensuite, c’est le même conseil que pour les essais. Si je suis admissible, ça veut dire que mon profil les intéresse ; donc ensuite, j’avais moins de pression pour les oraux. Encore une fois, mon seul objectif était d’être moi-même.
Faire de son expérience prépa une force en IAE
Dès lors où il sera question d’être admis en IAE, une expérience préalable sera nécessairement la bienvenue. Une prépa, c’est-à-dire une école préparatoire a en effet de nombreux avantages à faire valoir à ceux qui essaieraient au SIM (Score IAE Message). Outre les savoirs dispensés que vous aurez acquis durant votre formation préparatoire, vous pourrez mettre à contribution ce que vous aurez appris pour ce qui concerne les méthodes pédagogiques acquises.
Rien ne vaut une prépa en effet pour être pleinement disposé à passer un examen – quel qu’il soit – dans les meilleures conditions qui soient. Un ancien élève de prépa, alors, sera forcément plus avantagé au moment de s’essayer au Score IAE.
Une prépa sur le temps long pour inclure une IAE
Le Score IAE est loin d’être un examen anodin et banal qui ne nécessiterait que des connaissances superficielles. Les IAE, en effet, se conçoivent comme des écoles de Management d’excellence. Pour cette raison, celles-ci n’acceptent que la candidature des meilleurs postulants.
Cette élite, alors, devra faire ses preuves grâce à son score IAE afin d’être admise. Or, cette épreuve implique une période de préparation de plusieurs mois antérieurs au SIM. En effet, il est préférable de s’être astreint au préalable à une révision intensive s’étant étalée sur deux mois avec 5 heures de révision et 10 heures d’entraînement chaque semaine de sorte à être parfaitement préparé.
Aussi, ce régime d’apprentissage exigeant se veut le propre d’une prépa.
La prépa : une discipline de fer pour entrer en IAE
Une prépa ne se contente pas de fournir un savoir à ses étudiants. En effet, en école préparatoire, chacun, au-delà des connaissances, apprendra à adopter une méthode de révision bien particulière, s’illustrant avant tout par l’efficacité de sa méthode.
Il n’est pas donné à tous de travailler dans des conditions aussi contraignantes. Un élève de prépa doit en effet être capable de s’astreindre à une discipline rigoureuse pour acquérir les connaissances dont il aura besoin afin de passer les épreuves qui s’imposent à lui.
En classes préparatoires, chacun apprendra à réviser de manière optimale grâce à la constitution de fiches de révision et l’acquisition d’outils pédagogiques qui vous seront d’une aide précieuse. Une prépa, alors, sera le meilleur moyen de vous échauder à un SIM.
Lire plus : « Je ne sais pas ce que je veux faire plus tard » : une situation vécue par la plupart des étudiants
La prépa pour mieux préparer son admission en IAE
Un élève passé en école préparatoire, lorsqu’il s’essaye au score IAE, est quasiment sûr d’être admis. Il a été prouvé en effet que 92 % d’élèves de prépa ayant diligemment révisé en vue de l’examen d’admission étaient reçus en IAE.
Certains, cependant, doutent de la véracité et de l’efficacité d’une école préparatoire pour acquérir un score IAE digne de ce nom. Aussi, les plus dubitatifs d’entre eux apprendront qu’un élève passé par une prépa obtient en moyenne un score IAE de 280 ; soit 100 points supérieurs à ceux de la moyenne des candidats.
Une prépa, incontestablement, fera la différence dès lors où il sera question d’obtenir un excellent score IAE. Aussi, il n’est pas étonnant que les meilleurs candidats aux écoles IAE en soient tous issus pour la plupart.
Lire plus : Pourquoi faire une Grande Ecole de Commerce ?
Témoignage : Intégrer l’ESSEC après l’Université
Chaque année, des centaines d’étudiants d’université choisissent de pousuivre leur scolarité avec un Master en Grande Ecole de commerce par le biais des concours AST. Si l’accès aux écoles du TOP10 et du TOP5 est relativement abordable, les Parisiennes (HEC Paris – ESSEC – ESCP), se veulent beaucoup plus sélectives sur les profils qu’elles recrutent, l’ESSEC ayant cette particularité de ne recruter qu’à partir de BAC+4. Louis fait partie de l’un d’entre eux.
Lire plus : Intégrer l’ESSEC après une prépa ECT
Bonjour, peux tu te présenter en quelques mots ?
Bonjour, je m’appelle Louis, j’ai 23 ans et je suis étudiant du programme grande école de l’ESSEC que j’ai intégré comme AST après un M1 de droit à Paris II Panthéon-Assas.
Qu’as tu pensé de ton parcours à l’université ? Pourquoi avoir choisi d’intégrer une école de commerce en Master ?
J’ai beaucoup aimé mon parcours à Assas et mes années à l’université mais je ne souhaitais pas continuer dans le droit donc j’ai décidé d’intégrer un école de commerce pour pouvoir travailler dans un autre secteur.
Être candidat AST exige de savoir allier sa vie d’étudiant en licence, sa vie associative ainsi qu’une forte préparation aux concours des écoles … comment as tu géré cela ?
Je me suis bien organisé pour planifier en avance les révisions du Tage Mage, celles des partiels de la fac et la préparation du dossier pour les différentes écoles. Si on s’y prend suffisamment à l’avance c’est possible de faire tout à la fois surtout que les notes obtenues à l’université comptent pour le dossier des écoles, donc quelque part réviser les partiels c’est préparer le concours, qui se base sur le Tage Mage mais aussi sur le dossier des candidats.
Lire plus : Comment intégrer l’ESCP après le concours AST ?
Le Tage Mage est l’épreuve reine de ces concours AST, notamment pour les écoles du TOP5. Quels scores as tu obtenus ?
J’ai passé deux fois le Tage Mage et j’ai obtenu le score de 380 la première fois et 383 la deuxième donc j’étais plutôt content parce que je voulais entrer à l’ESSEC et que ces scores sont a priori dans la moyenne des admis dans cet école.
Comment as tu travaillé le Tage Mage ?
J’ai suivi une prépa pendant le premier semestre de l’année universitaire, avec un cours par semaine sur le Tage Mage et des Tage Mage blancs. En parallèle je faisais un Tage Mage blanc en plus chez moi chaque semaine.
Lire plus : Comment obtenir plus de 450 au TAGE MAGE ?
Tu es maintenant en train de finir ton cursus à l’ESSEC …que dirais tu de ton parcours en Grande École ?
C’est très différent de l’université, on est beaucoup plus libre de choisir les matières que l’on veut étudier et j’ai vraiment apprécié la diversité des cours qu’on peut y suivre. Les élèves viennent aussi d’horizons assez différents grâce au programme AST. Les travaux de groupe sont beaucoup plus présents qu’à la fac. Enfin, on a pas mal de possibilités de construire son parcours à travers les chaires, les filières et les échanges internationaux.
Comment envisages tu la suite de ton parcours ? Dans quels domaine souhaites tu t’orienter ?
Après mes études à l’ESSEC je compte suivre une carrière dans l’esport, un domaine dans lequel je m’investis depuis plusieurs années.
Lire plus : Axel, étudiant à l’ESSEC, entre politique et vie de romancier
Un mot pour les candidats AST de cette année qui visent une Parisienne ?
Mon conseil serait de ne pas négliger ses partiels au détriment du Tage Mage et de ne pas oublier que le dossier a un coefficient bien plus important que le Tage Mage, ne misez donc pas tout sur ce dernier.
Lire plus : Pourquoi faire une Grande Ecole de commerce ?
Témoignage d’un étudiant en prépa ATS en temps de COVID
Nous sommes allés à la rencontre d’Hugo, étudiant en double cursus. D’une part, en prépa Adaptation Technicien Supérieur Économie-Gestion au lycée Jean-Lurçat et d’autre part, en licence 3 Administration Économique et Sociale option Gestion des Ressources Humaines à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. L’étudiant a répondu à nos questions et nous a livré son ressenti sur son année scolaire en temps de Covid-19.
Bonjour Hugo, peux-tu te présenter et nous résumer ton parcours scolaire ?
À la suite du collège, je me suis orienté vers une filière générale en faisant un bac Économique et Sociale option science politique. Après le lycée, j’ai décidé de poursuivre mes études vers un Diplôme de comptabilité et de gestion (DCG). Malheureusement, cette formation ne me convenait pas, donc j’ai décidé de me réorienter vers un BTS Commerce International. Cette formation m’a permis de me professionnaliser en effectuant différents stages dont un à l’étranger, notamment en Corée du Sud.
Après avoir effectué mon BTS, j’ai réussi à intégrer la prépa ATS en double cursus avec la licence AES à la Sorbonne.
Pourquoi avoir choisi ce double cursus après ton BTS et pas un autre parcours ?
Depuis le lycée, j’ai envie de faire une école de commerce. La prépa ATS était un choix assez logique pour moi, c’est l’un des meilleurs tremplins pour accéder à une grande école.
Globalement, comment se passe ton année scolaire ?
Au niveau de la prépa, il n’y a rien qui a changé car on a cours en présentiel. Il y a eu un essai de la part des professeurs de former des demi-groupes mais on s’est très vite rendu compte que ce format de cours n’était pas adapté à la classe préparatoire. Donc à la prépa, nous effectuons la formation en présentiel. En ce qui concerne l’université, il y a eu un petit changement entre le S1 et le S2.
Au S1, nous avions tous nos TD, mais on a eu un seul partiel donc nous avons été évalués sur du contrôle continu hormis pour une matière, Gestion des Ressources Humaines. En effet, c’est une matière sans TD, donc on a été obligé de passer un partiel en présentiel.
Au S2, il y a eu un changement car suite à la pression étudiante, l’administration a décidé de diviser le nombre de TD par deux. Au lieu d’avoir 12 TD en droit et en économie par exemple, nous avons 6 TD, ça veut dire que j’ai TD une semaine sur deux. Cela allège considérablement le programme.
Concrètement, quelle est ta semaine type entre fac et prépa ?
Le lundi matin j’ai un amphi de droit en distanciel. L’après-midi, j’ai un TD d’économie (une semaine sur deux) puis j’ai un cours d’anglais à la prépa.
Le mardi, j’ai un TD de droit (une semaine sur deux) suivi d’un cours d’économie à la fac (tout le temps) puis un cours de comptabilité au lycée.
Le mercredi, jeudi et vendredi, nous suivons uniquement les cours à la prépa.
As-tu l’impression d’être bien suivi ?
Étant en double cursus, je ressens clairement une différence concernant le suivi. En effet, il n’est pas le même entre la fac et la prépa. Le suivi se fait essentiellement à la prépa où nous sommes très bien accompagnés.
Lire plus : Pourquoi faire une Grande Ecole de commerce ?
En tant qu’étudiant à la fac et préparationnaire à la prépa, qu’est-ce qui te permet de rester focus sur les cours ?
Pour moi, les mots clefs sont l’organisation et la connaissance de soi-même.
Me concernant, la formation dans laquelle je suis est bonne et bien organisée. Nous avons seulement 7h30 de cours à la faculté. Cela est considérablement réduit par rapport aux autres prépa ATS. À la fac, on a plusieurs matières comme, l’économie du travail et de la protection sociale, le droit du travail et la gestion des ressources humaines qui sont des matières en lien avec notre formation.
Mes objectifs sont d’avoir mon année avec une mention et les meilleurs scores possibles aux concours qui me permettront d’avoir l’école que je vise. Donc, c’est une obligation de rester focus sur les cours.
Cette année est différente, nous sommes une promo particulière. Nous n’avons pas eu tous les partiels, donc on a beaucoup plus de temps pour se préparer au Tage Mage et au TOEIC. Hors période de Covid-19, avec tous les partiels maintenus en plus, je n’aurais peut-être pas eu le même jugement. Globalement, j’arrive à bien m’organiser.
Aurais-tu des conseils ou des remarques pour les futurs étudiants de prépa ATS ?
Oui, il faut préparer le Tage Mage et le TOEIC dès l’été.
En générale, quand on intègre une prépa ATS, on reçoit un mail dès le mois de juin nous donnant un programme à suivre. Faire le travail demandé avant la rentrée est nécessaire car l’année passe très rapidement. Au mois de décembre, il y a la première session Tage Mage. La préparation pendant l’été est non-négligeable car quand on est en double cursus, le temps passe très vite entre les cours à la fac et ceux à la prépa.
En cela, une légère préparation avant la prépa ne peut que faire du bien au cerveau pour bien aborder une année qui va être intensive.
As-tu un dernier mot à ajouter ?
Pour les étudiants de BTS, DUT ou L2 ayant obtenus de bons résultats et souhaitant s’orienter vers une école de commerce par la suite, la prépa ATS est un bon tremplin. Quand on regarde de manière générale les taux d’admission en grande école pour les étudiants venant de classe ATS, les résultats sont bons. On voit que c’est une formation de qualité en France.
Également, pour les étudiants souhaitant poursuivre en Master à l’université ou en IAE, la sélection en Bac +4 est stricte. La prépa ATS rentre dans ce schéma, elle est une valeur ajoutée pour poursuivre des études sélectives souhaitées.
Lire plus : Les oraux des Grandes Ecoles de commerce
Devrais-je tenter de faire une Grande Ecole de Commerce ?
Vous êtes en début ou en milieu de parcours académique. Vous songez à vous réorienter en Grande Ecole de Commerce, mais vous ne savez pas si ça en vaut véritablement la peine ? Vous n’avez qu’une vague idée sur les modalités de recrutement, de concours, et vous avez peur de ne pas vous sentir véritablement à votre place ? Alors cet article est pour vous.
Lire plus : Enquête sur l’évolution des frais de scolarité : combien coûte une Grande Ecole en 2022 ?
Nous tâcherons de vous aider à savoir si vous devrez ou non tenter d’intégrer une Grande Ecole de Commerce à travers trois questions.
Le monde des Ecoles de Commerce m’intéresse-t-il ?
En amont, l’on retrouve un écosystème propre à ces écoles : des concours communs, des oraux d’admissions similaires avec certaines particularités selon les écoles, des propositions de parcours classiques…Néanmoins, l’on retrouve également le même esprit en aval. En effet, les Grandes Ecoles de Commerce sont marquées par une large diversité de cours (de la finance à la sociologie en passant par le codage informatique), des opportunités de parcours à l’international et de doubles-diplômes, une employabilité assurée sur le marché du travail et un accompagnement personnalisé pour les étudiants.
Lire plus : 10 raisons de faire une Business School !
Autrement, l’un des éléments majeurs et caractéristique de ces écoles est la vie étudiante riche et intense qu’elles peuvent offrir (engagement associatif, soirées étudiantes, événements, conférences, tables rondes…). Il s’agit d’un véritable monde à part entière, dont l’intensité de l’expérience est mesurée par votre implication dedans. À vous de savoir si ce monde vous plaît ou non.
Ma personnalité est-elle adaptée à une Grande Ecole de commerce ?
Cette question est la suite logique de la première. Si le monde de ces écoles vous plaît, il faut également savoir si vous y êtes adaptés ou non. Le premier point à considérer est celui de la diversité. En effet, intégrer un de ces établissements revient à côtoyer un large panel d’étudiants venant de tout horizons. Vous serez amené à fréquenter de jeunes adultes venants d’une multitude de pays différents, parfois ne parlant votre langue, et pouvant avoir des schémas de pensée très différents des vôtres.
Vous serez également probablement amenés à aller à l’international (une caractéristique fondamentale des Ecole de Commerce), et à vous accoutumer à une toute nouvelle culture. De plus, il faut savoir être curieux et s’intéresser à plusieurs choses différentes à la fois (l’on rappelle que vos cours peuvent être très diversifiés quel que soit votre cursus et que vous serez vivement encouragés à découvrir de plus en plus de nouvelles choses). Aussi, vous serez entourés de personnes ambitieuses et vous serez, à un moment ou un autre, amenés à porter vos propres projets (en association, en projet pédagogique, en projet professionnel…). Il est donc vivement conseillé de vous approprier cette ambition et d’avoir envie de s’accomplir en exploitant les ressources qui vous seront fournies par votre école.
Lire plus : Analyse : L’évolution du classement FT des Grandes Ecoles depuis 10 ans

Suis-je capable de m’investir en temps et en qualité pour passer mes concours ?
Intégrer une Grande Ecole de Commerce en milieu ou en fin de parcours revient à cumuler les cours que l’on suit, passer ses examens et travailler pour les concours d’admission de ces écoles. Entre le concours Passerelle, Tremplin, les écoles qui admissent les candidatures sur dossier, le Tage Mage et le TOEIC, l’on peut facilement se perdre et se sentir débordé. Il vous faut donc avoir la rigueur et le sérieux nécessaire pour s’organiser et travailler avec sérieux ses concours en parallèle de ses études.
Il faut être capable de s’investir pour ne pas finir par « jeter de l’argent par les fenêtres » (les concours et les frais d’admission peuvent représenter un coût conséquent lorsque l’on postule pour plusieurs écoles). En parallèle, il vous faut une bonne gestion du stress, surtout en cas d’admissibilité, car les oraux d’admission impliquent un déplacement sur campus dans toutes les écoles pour lesquelles vous avez été sélectionné, ainsi qu’une bonne préparation, impliquant une bonne connaissance de ces dernières. Ainsi, si vous êtes sérieux, organisés, rigoureux et que vous savez gérer votre stress, alors votre preuve d’implication est indéniable.
Lire plus : Comment alléger ses frais de scolarité en Grande Ecole ?
Enfin, si vous n’avez que des réponses positives à toutes les questions qui ont été posées précédemment, alors n’hésitez pas et candidatez pour une Grande Ecole de Commerce !
Faire une recherche

Articles Récents
La licence Économie et Gestion
- septembre 20, 2023
- 4 min read
Lancement d’elevenact : le Groupe Média & Tech des Etudiants
- septembre 19, 2023
- 3 min read
Meritis s’engage et déploie le mécénat de compétences !
- septembre 18, 2023
- 2 min read
Les 5 conseils à suivre pour réussir selon Bill Gates
- septembre 17, 2023
- 3 min read
Pourquoi intégrer un incubateur?
- septembre 17, 2023
- 6 min read