Archives des Universités

Le nouveau partenariat entre Paris CDG Alliance et CY Cergy Paris Université

Paris CDG Alliance et CY Cergy Paris Université ont signé une convention de partenariat pluriannuelle, avec l’ambition de développer un écosystème vertueux autour des aéroports de Paris-CDG et de Paris-Le Bourget.

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Un partenariat entre Paris CDG Alliance et CY Cergy Paris Université visant à relever les défis majeurs du territoire Grand Roissy – Le Bourget

Paris CDG Alliance est un Groupement d’Intérêt Public qui rassemble des acteurs publics et privés, dont l’objectif est de concevoir et d’expérimenter de nouvelles solutions en matière d’emploi, d’orientation et de compétences, pour développer et promouvoir le territoire. Son champ d’intervention représente trois départements riverains de l’aéroport :

La Seine-et-Marne
La Seine-Saint-Denis
Le Val-d’Oise

Fortement impacté durant le contexte pandémique, le territoire doit mettre en place des actions concrètes. Paris CDG Alliance a pour objectif de mobiliser les moyens destinés à la conception, à la mise en œuvre et au soutien d’actions concertées en vue de satisfaire localement les besoins d’emploi, d’insertion, de sécurisation et de formation professionnelle du territoire.

Ayant des valeurs et des objectifs communs, Paris CDG Alliance et CY Cergy Paris Université vont développer conjointement des solutions innovantes, visant à relever les défis majeurs qui attendent le territoire : grands travaux d’infrastructure, projets économiques majeurs, Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 et bien d’autres.

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Un accompagnement des entreprises et des salariés vers l’emploi, par la formation, grâce au partenariat Paris CDG Alliance et CY Cergy Paris Université

CY Cergy Paris Université entretient une relation de proximité avec le milieu professionnel, qu’il s’agisse d’apprentissage, de recherche, ou plus globalement de formation tout au long de la vie. L’université prépare les nouvelles générations au monde de demain, en accompagnant également les actifs dans les transformations actuelles.

CY Cergy Paris Université et Paris CDG Alliance unissent leurs forces autour de trois axes de collaboration :

L’orientation et l’insertion professionnelle tout au long de la vie: information et promotion de l’offre de formation, orientation, réorientation et insertion professionnelle incluant l’apprentissage.
La reconversion professionnelle et le maintien dans l’emploi: promotion des dispositifs de la formation professionnelle, dont le dispositif de Validation des Acquis de l’Expérience (VAE), auprès des actifs et des entreprises du territoire dans le cadre de l’évolution professionnelle, de la reconversion professionnelle ou de l’emploi, notamment de l’emploi des seniors.
L’évolution des métiers: études prospectives sur les métiers à travers l’observatoire des métiers et des compétences, piloté par Paris CDG Alliance, en lien avec l’offre de formations CY.

Les actions à venir seront orientées vers des publics cibles variés : les jeunes du territoire, les étudiants, les actifs, les acteurs de la formation et de l’emploi et les entreprises.

Actu Ecoles Orientation Universités

L’Université Côte d’Azur se transforme en « Grand Etablissement » d’excellence

Le comité d’évaluation du Haut Conseil d’Evaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur a émis un avis favorable à la demande d’Université Côte d’Azur de sortie du statut d’établissement public expérimental en vue de sa transformation en grand établissement.

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Un « Etablissement Public Expérimental » pour l’Université Côte d’Azur

L’Université Côte d’Azur s’est créée en janvier 2020, suite à la COMUE « Université Côte d’Azur » et à l’Université de Nice Sophia Antipolis avec l’ambition de construire une Université adaptée aux enjeux sociétaux actuels et futurs et de se positionner parmi les universités intensives en recherche et à fort rayonnement international.

Cette création s’est opérée sous la forme d’un « Établissement Public Expérimental » favorisant une stratégie basée sur :

Le décloisonnement entre formation, recherche et innovation
Le développement d’une autonomie accrue des composantes pour décliner la politique de l’établissement
La capacité à exploiter le potentiel de la diversité représentée par l’ensemble de ses membres et partenaires

Ce changement de statut témoigne du travail approfondi de l’Université

Suite à l’évaluation de l’établissement par le Haut-Conseil à l’Évaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur, il a été déterminé que l’Université pouvait sortir de l’expérimentation et prétendre au statut juridique de « Grand Établissement ». Cela lui permettra de fonctionner avec les nouvelles composantes que sont les Écoles Universitaires de Recherche, des composantes à statuts spécifiques, tout en conservant leurs personnalités morales.

Ce passage d’établissement public expérimental au statut de grand établissement est associé à la prise en compte de recommandations émises par le comité. Des pistes d’amélioration font l’objet d’un travail approfondi qui est désormais conduit par l’équipe de gouvernance et l’ensemble des directions et composantes afin de pouvoir concrétiser ce passage en janvier 2024.

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Dossier Score IAE Sélection Universités

Tout savoir sur le Score IAE Message

Le Score IAE Message (SIM) est un test commun à tous les IAE qui doit être annexé au dossier de candidature pour intégrer l’un des 37 instituts. Ces derniers offrent un large choix de formations en gestion allant de la Licence au Doctorat en passant par le Master, et rivalisant parfois avec celles dispensées dans les grandes écoles.

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Présentation du Score IAE Message

Le test su Score IAE Message comprend 170 questions à choix multiples, avec pour chacune une réponse possible. Il n’y a pas de points négatifs en cas de mauvaise réponse. Le Score IAE Message est noté sur 4 sous tests valant chacun 100 points :

50 questions de culture générale, économique et managériale (2 points par réponse correcte)
Le candidat est évalué sur son ouverture d’esprit, sa connaissance de l’actualité des 12 à 24 mois, les grands faits historiques et la vie des entreprises.

50 questions de compréhension et expression écrite en français (2 points par réponse correcte)
Le candidat est testé sur sa maîtrise écrite de la langue française.

50 questions de compréhension et expression écrite en anglais (2 points par réponse correcte)
Le candidat est jugé sur sa maîtrise écrite de la langue anglaise.

20 questions de raisonnement et logique (5 points par réponse correcte)
Le candidat est noté sur sa capacité à conduire un raisonnement logique.

Chaque année, environ 35 000 candidats passent le test Score IAE Message et obtiennent une moyenne nationale de 180/400. On peut donc estimer qu’à partir de 260 points, il s’agit d’un bon, voire très bon score.

Inscription au Score IAE Message

L’inscription au test Score IAE Message s’effectue en ligne sur le site https://www.iae-message.fr/ où le candidat crée son compte. Des sessions sont proposées par 50 centres partout en France et une trentaine à l’étranger. Elles sont ouvertes de mi-février à mai et il est possible de s’inscrire dès novembre. Libre au candidat de choisir la date qui l’intéresse et le lieux de passage qu’il souhaite selon les propositions de la FNEGE. Bien entendu, les résultats au Score IAE Message obtenus dans un centre, sont valables dans d’autres universités ou IAE.

Il n’y a pas de nombre de passages limités. Il est en effet possible de passer autant de sessions que voulues afin de maximiser son score. Toutefois, il faudra s’acquitter des frais d’inscription de 30 euros à chaque passage.

À la date de publication des résultats, le candidat se connecte sur l’intranet du test SIM pour y consulter son score. Généralement, il faut compter une dizaine de jours après son passage pour obtenir ses notes. Ces dernières sont valables pour une durée de 3 rentrées universitaires.

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Déroulé de l’épreuve du Score IAE Message

Le test Score IAE Message se déroule en amphithéâtre sur une durée de 3 heures. Tous les sous-tests sont rassemblés dans un même livret et le candidat n’a pas de limite de temps par sous-tests. Il s’organise donc comme il le souhaite mais il lui est recommandé de consacrer 45 minutes à chaque épreuve. Souvent, les candidats aiment débuter par la culture générale qui est plutôt rapide car la réponse est soit connue soit méconnue. Dans tous les cas, en l’absence de points négatifs, mieux vaut répondre ! En effet, pour 10 questions cochées au hasard, le candidat gagne en moyenne 4 points, et ce chiffre augmente s’il arrive à éliminer des réponses fausses ! Les réponses sont à noter sur une grille à choix multiples distribuée par les examinateurs. Aucun matériel n’est autorisé durant les épreuves. Il n’y a pas de brouillon. Cependant, le candidat est autorisé à écrire sur le sujet qui sera obligatoirement rendu en fin de test.

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Actu Ecoles Universités

Laurent Gatineau devient Président de CY Université Paris Cergy

Laurent Gatineau est élu président par les membres du conseil de site sur proposition du conseil d’établissement à la majorité absolue, avec 27 voix pour 28 votants, pour un mandat de 2 ans.

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Un nouveau Président pour approfondir les relations avec les partenaires

CY Cergy Paris Université, université ambitieuse, a connu au cours de cette dernière décennie, une transformation qui a placé « Cergy » sur la carte des universités qui comptent en France. Cette impressionnante dynamique a permis à l’université d’accroître de 60 % ses effectifs étudiants.

Inscrit dans la continuité de ces engagements pour cette fin de mandature, l’ambition de Laurent Gatineau se focalise sur la mise en œuvre de projets déjà existants dans un contexte budgétaire difficile au regard de l’inflation. Pour atteindre ces objectifs, il propose une évolution des pratiques, une optimisation du patrimoine de CY et une réflexion sur le cœur de métier.

« Notre université connait une nouvelle étape dans sa trajectoire de développement. Après les succès de la construction de CY sous l’impulsion de François Germinet, la sortie prochaine de l’expérimentation marquera une phase de consolidation de notre établissement. Je souhaite qu’elle nous permette de prendre le temps d’approfondir nos relations avec nos partenaires et de lancer les premières réalisations de notre projet de campus » déclare Laurent Gatineau.

Quel est le parcours de Laurent Gatineau ?

Titulaire d’un doctorat de géographie obtenu à l’université Bordeaux 3, Laurent Gatineau a rejoint l’université de Cergy-Pontoise en 2005 en tant que professeur agrégé. En 2009, il devient Maître de Conférence à l’IUT de Cergy-Pontoise et chef du département Gestion Logistique et Transport. De 2016 à 2020, Laurent Gatineau est élu directeur de l’UFR Lettres et Sciences Humaines de l’Université.

Depuis 2015, il est le responsable du parcours Management Logistique du master géographie Aménagement Développement Environnement, adossé à la Mention Transport Mobilité et Réseaux depuis 2020. Parallèlement à ses activités d’enseignements, Laurent Gatineau a été de 2009 à 2022 enseignant-chercheur au laboratoire EA MRTE (Mobilités, réseaux, territoires et environnement) et au laboratoire UMR MATRiS.

Depuis septembre 2020, Laurent Gatineau était vice-président délégué à la politique d’Etablissement de CY Cergy Paris Université, après avoir précédemment exercé la fonction de vice-président délégué au dialogue budgétaire.

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Actu Ecoles ESSEC Témoignages Universités

Le Bachelor ACT de l’ESSEC et CY Université : rencontre avec le directeur du programme

Nous avons rencontré Aymeric Marmorat, entrepreneur social et serial entrepreneur depuis ses études. Il est aujourd’hui directeur du Bachelor Act, un programme en 3 ans qui permet d’être double-diplômé de l’ESSEC et de CY Cergy Paris Université. Ce dernier a ouvert ses portes en septembre 2022 pour une promotion de 31 élèves.

Nous vous présentons le parcours d’Aymeric et ce qui l’a amené à créer le Bachelor Act.

Lire plus : Tout savoir sur le Bachelor Act de l’ESSEC et de CY Cergy Paris Université

Bonjour Aymeric, peux-tu te présenter, nous parler de ton parcours ?

Après ma terminale, je cherchais une formation courte et c’est vers le BTS MUC (Management des Unités Commerciales) que mon choix s’est tourné. J’ai adoré cette formation car elle était très pratique et tournée vers le monde de l’entreprise. Elle donnait aussi une certaine liberté dans les sujets à étudier et les expériences professionnelles. C’est aussi en BTS que j’ai monté mon tout premier projet et c’est cette formation qui m’a donné envie de poursuivre mes études. J’ai alors rejoint l’EM Normandie sur le campus du Havre. J’ai commencé à m’interroger sur le sens de ma formation et sur la nécessité de remettre l’économie au service des enjeux sociaux et environnementaux. J’ai alors créé avec un ami une association autour du développement durable dans laquelle je me suis beaucoup investi en parallèle à mes études. Grâce à une rencontre, j’ai découvert l’entrepreneuriat social que je n’ai plus quitté.

**En tant que serial entrepreneur, peux-tu nous présenter rapidement les différentes entreprises que tu as fondées ?**

Un peu avant de terminer mes études, je me suis demandé comment les entreprises pouvaient changer le monde. Faut-il les transformer de l’intérieur ou créer de nouvelles organisations qui intègrent dès leur création une raison d’être, un modèle économique viable et des impacts sociaux et environnementaux significatifs ?

C’est vers cette 2ème direction que j’ai commencé à me diriger en co-fondant Entrepreneurs Sans Frontières en 2006, un incubateur dont l’objectif est de former et d’accompagner les jeunes entrepreneurs sociaux dans la création de leur entreprise sociale. J’ai également co-fondé en parallèle La Ruche, le premier espace de coworking à Paris dédié aux entrepreneurs sociaux. A travers ces initiatives, j’ai pu rencontrer des femmes et des hommes exceptionnels qui ont à cœur l’intérêt général et qui à travers la création de leurs entreprises apportent des solutions concrètes aux grands enjeux contemporains. J’ai également côtoyé des pionniers de l’entrepreneuriat social et la nécessité de décloisonner les dimensions économiques, sociales et environnementales.

Mais les entrepreneurs sociaux ne sont pas assez nombreux et nous voyons bien qu’aujourd’hui toutes les organisations doivent se transformer de l’intérieur pour répondre aux enjeux de notre siècle. Cela nécessite des compétences. C’est alors qu’en 2010, j’ai rejoint en tant que Directeur, Enactus France pour former des milliers de jeunes à travers la France et développer leurs compétences pour agir au service d’un monde plus juste, inclusif et durable. Le principe est simple : accompagner les jeunes à s’engager dans leur lycée, dans leur école et dans leur université pour les causes qui leur tiennent à cœur. En s’engageant et en montant leur projet en équipe, ils développent leurs compétences et prennent confiance en leur capacité à changer le monde.

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Tu es donc très engagé pour les enjeux sociaux, écologiques et environnementaux. D’où te vient cette volonté de participer à la création d’une société plus responsable ?

Je pense que c’est avant tout générationnel. J’ai eu 40 ans cette année, je fais donc partie de la Génération Y dont je me reconnais bien dans une partie de la définition, notamment sur la quête de sens. Ensuite, c’est aussi très lié à mon contexte familial : j’ai grandi dans des réalités sociales très différentes, ce qui a développé ma sensibilité et mon sentiment de justice. Enfin, je dirai que c’est lié à mes expériences : à travers les projets que j’ai menés pendant mes études, j’ai rapidement compris que je pouvais utiliser mes compétences et ma capacité d’agir pour apporter des réponses aux problèmes de société.

Aujourd’hui, tu es Directeur du Bachelor ACT de l’ESSEC et CY Cergy Paris Université. Peux-tu nous parler de la genèse du programme ?

Le Bachelor ACT est né du double-constat qu’il n’existait pas de formation pluridisciplinaire et professionnalisante sur les transitions accessible après le bac, tandis qu’une forte demande commence à s’exprimer du côté des recruteurs. A elle-seule, la transition écologique permettra la création nette d’environ un million d’emplois à l’horizon 2050, selon les estimations de l’Ademe.

Avec les équipes de l’ESSEC et de CY, nous avons imaginé ce diplôme pour permettre à des bacheliers, déjà investis dans des causes, de maximiser leur impact sur la société. L’objectif est de leur permettre de maîtriser la conduite de projets au service des transitions pour pouvoir ensuite agir en tant que professionnels dans les entreprises, les collectivités et les associations.

La première promotion du Bachelor ACT a fait sa rentrée cette année, qu’est-ce-qui caractérise les 31 élèves de cette promotion ?

La première chose qui caractérise cette promotion, c’est la motivation. La plupart des étudiants étaient engagés pour une ou plusieurs causes avant leur entrée dans la formation. Certains sont venus avec une sensibilité plus environnementale, d’autres plus sociale. Après 4 mois, tous s’accordent à dire que l’une et l’autre sont liées et que le changement ne peut-être qu’être systémique.

Au-delà de l’engagement qui est un véritable point commun, la promotion est très diverse. Comme nous sommes ouverts à toutes les options, nous avons des étudiants qui ont aussi bien des profils scientifique, économique ou littéraire. 30% des étudiants étaient en réorientation après une première année de licence. Avec 40% d’étudiant boursiers grâce aux exonérations des frais de scolarité, nous avons aussi une grande mixité sociale ce qui permet d’avoir un collectif au plus proche de la diversité de la société française.

Lire plus : Entrepreneuriat, Impact et nouveaux partenariats : l’ESSEC s’engage au service de la société

Les jeunes sont très sensibles aux enjeux climatiques et écologiques, que peut leur apporter le Bachelor ACT ?

La sensibilité aux enjeux écologiques et sociaux ne suffit plus. Il s’agit de transformer en profondeur nos sociétés, nos modes de vie, nos manières de produire et de consommer mais aussi de vivre ensemble.

Pour permettre aux jeunes d’acquérir les compétences essentielles aux acteurs du changement, nous avons organisé la formation autours de 3 grands piliers :

Analyser un système complexe à l’heure de l’anthropocène en comprenant les grands enjeux des transitions écologique, sociale et citoyenne tout en développant son esprit critique
Agir pour les transitions en apprenant à concevoir et piloter un projet, à collaborer et décider dans un collectif
Trouver sa voie en apprenant à apprendre, à se connaitre et en construisant ses projets d’avenir

C’est ainsi que la pluridisciplinarité prend tout son sens avec :

Des sciences naturelles pour comprendre le système terre et les liens entre le climat, l’activité humaine et le vivant
Des sciences sociales pour comprendre les transitions et agir à l’échelle des sociétés et des organisations
Des sciences de gestion pour apprendre à agir dans un environnement professionnel

Comment vois-tu l’avenir du Bachelor ACT ?

Nous recevons de plus en plus de demandes d’étudiants et de parents très intéressés par la formation. L’enjeu pour l’avenir sera d’accueillir davantage d’étudiants tout en gardant ce qui fait notre particularité : les modalités pédagogiques, l’accompagnement individuel et la place donnée au collectif.

Nous souhaitons également élargir nos partenariats. A l’heure actuelle, nous avons été rejoints par Engie, Accor et la Fondation Schneider Electrique qui soutiennent la formation en proposant des stages et des cas concrets. Nous avons également noué des partenariats forts avec le Learning Planet Institute et le Campus de la Transitions qui interviennent dans les enseignements.

Enfin, nous réfléchissons également à créer notre propre campus qui puisse accueillir et incarner la formation tant d’un point de vue transition écologique que d’un point de vue innovation pédagogique.

Quels sont les débouchés après le Bachelor ACT ?

A l’issue du Bachelor ACT, les étudiants pourront soit poursuivre en Master (management, entrepreneuriat, sciences politiques, développement durable, etc.) soit entrer dans le monde professionnel.

Les étudiants pourront également exercer un large panel de métiers dans des secteurs comme :

– Le secteur associatif et de l’économie sociale et solidaire (ESS)

– Les Institutions & collectivités nationales

– Le département DD/RSE des entreprises

Ils pourront aussi, s’ils le souhaitent, devenir entrepreneur social ou exercer l’un des nombreux métiers de demain… qu’on ne connaît pas encore !

Un dernier mot pour tous les jeunes soucieux du futur de la planète ?

Pour finir, je vous partage la citation de Margaret Mead, une anthropologue américaine que j’aime beaucoup : « ne doutez jamais qu’un petit groupe d’hommes et de femmes conscients et engagés puisse changer le monde. C’est même de cette manière que cela s’est toujours produit ». Si vous aussi vous avez assez de folie et de courage pour vouloir changer le monde, venez nous rencontrer lors d’un webinaire ou d’une journée porte ouverte dont vous retrouverez les dates sur www.bacheloract.fr

Lire plus : Témoignage : Intégrer l’ESSEC après l’Université

Actu Ecoles ESSEC Orientation Universités

Le Bachelor Act de l’ESSEC et CY Université pour s’engager dès la rentrée

A l’occasion de la rentrée du Bachelor ACT, nouveau diplôme Bac+3 commun à l’ESSEC et à CY Cergy Paris Université, nous revenons sur cette nouvelle formation pour les jeunes engagés. Ce diplôme a été imaginé pour permettre à des bacheliers, déjà investis dans des causes, de maximiser leur impact sur la société, le climat et/ou le vivant et de s’engager dans une formation pionnière.

Un Bachelor pour les jeunes investis dans les causes à Impact

Le nouveau diplôme proposé par l’ESSEC et CY Cergy Paris Université valorise la prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux à côté des critères académiques traditionnels.

« On voit beaucoup de jeunes qui ont bifurqué après leurs études. Des étudiants qui ont fait Polytechnique, Sciences-Po, HEC et qui refusent des job destructeurs… Nous on a choisi directement le chemin de la transition ».

Pour éviter ce phénomène, le Bachelor ACT (pour « Apprendre à Conduire les Transitions ») cherche à recruter des bacheliers investis dans des causes et prêts à refuser les emplois destructeurs au profil des activités bénéfiques à l’environnement.

Un nouveau modèle éducatif qui place la transition écologique au coeur de ses programmes

Premier diplôme français commun à une université publique et une grande école privée, « le Bachelor ACT est né du double-constat qu’il n’existait pas de formation pluridisciplinaire et professionnalisante sur les transitions accessible après le bac, tandis qu’une forte demande commence à s’exprimer du côté des recruteurs. A elle-seule, la transition écologique permettra la création nette d’environ un million d’emplois à l’horizon 2050, selon les estimations de l’Ademe », explique Aymeric Marmorat, directeur exécutif du Bachelor ACT.

La création de ce nouveau programme répond donc à cette forte demande, tant de la part des étudiants que des entreprises. « Le Bachelor ACT considère que l’acquisition de compétences vaut autant que l’acquisition de connaissances, qui sont devenues accessibles de partout au plus grand nombre. Pour y parvenir, la scolarité s’articule autour de grands projets. Au deuxième semestre, les étudiants mèneront une enquête pluridisciplinaire pour le compte de l’agglomération de Cergy-Pontoise. Cette mise en situation leur permettra notamment de comprendre le rôle des institutions, d’étudier comment concilier l’activité humaine avec le vivant et de faire des préconisations pour la transition du territoire. Un projet de création d’entreprise à impact ponctuera la formation, permettant ainsi de concrétiser et mettre en application les cours de compta, marketing et design reçus tout au long de l’année. Le cinquième semestre sera consacré à un séjour à l’étranger. L’enseignement dispensé par le Bachelor ACT est aussi un enseignement qui se confronte au monde du travail à travers 10 à 16 mois de stage sur trois ans et une alternance possible la 3e année », détaille Aymeric Marmorat.

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Un Bachelor pionnier de l’enseignement supérieur, soutenu par de grandes entreprises

Le modèle pédagogique du Bachelor ACT va bientôt être repris dans l’ensemble de l’enseignement supérieur d’ici 2025. En effet, Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, a annoncé vouloir proposer à tous les étudiants une formation à la transition écologique.

« Parce que l’engagement en faveur de l’impact et de la jeunesse sont des priorités pour ENGIE, ESSEC et CY Cergy Paris Université, nous concrétisons ensemble l’inclusion d’une jeunesse diversifiée à travers le programme pionnier du Bachelor ACT ! Comprendre, former, régénérer : un driver commun ! », explique Valérie Gaudart, Directeur Communication et relation avec la société civile de ENGIE.

« Pour Accor, coopération, pluridisciplinarité et équité forment le socle méthodologique permettant de mettre en œuvre concrètement la transition écologique. Le Bachelor ACT rassemble ces objectifs en un programme innovant, qui s’inscrit pleinement dans la mission d’ascenseur social au cœur de l’ADN du Groupe Accor. Soutenir le Bachelor ACT, aux côtés de l’ESSEC et de CY Cergy Paris Université, c’est donc promouvoir l’innovation sociale et pédagogique et contribuer à renforcer l’ascenseur social », Brune Poirson, Directrice du Développement Durable, Accor.

Lire plus : Classement ChangeNOW : Palmarès des écoles de commerce les plus engagées

Actu Ecoles Universités

Quels sont les différents IAE disponibles en France ?

Les IAE (Institut d’Administration des Entreprises) sont présents aujourd’hui dans plus 37 écoles sur l’ensemble du territoire national y compris la Corse, l’Ile de la Réunion et la Nouvelle Calédonie.

Par ailleurs, il faut noter que IAE FRANCE constitue un réseau d’écoles expertes en Management depuis plus de 60 ans.

C’est pourquoi nous te proposons de découvrir quels sont les IAE disponibles en France et les différents parcours possibles. Pour trouver la liste exhaustive, vous pouvez vous rendre sur notre page : Les IAE

Le master Comptabilité – Contrôle – Audit : un master phare des IAE

IAE	Ville	Spécialité
IAE Lille	Lille	Audit comptable et financier Audit interne contrôle conseil
Toulouse School of Management	Toulouse	Audit et pilotage des organisations
IAE Lyon	Lyon	CCA (Comptabilité Contrôle Audit)
IAE Nice	Nice	CCA (Comptabilité Contrôle Audit) – à partir de la L3
IAE Paris	Paris	Contrôle de Gestion et Audit Organisationnel

Pour information, le Master CCA est une formation d’excellence destinée à former des professionnels de l’expertise comptable et de l’audit ou des cadres supérieurs qui exerceront des directions comptables et financières.

En France, on compte plus de 40 universités – IAE qui délivrent le master en France. Cette filière compte plus de 2500 étudiants chaque année avec un taux d’insertion atteignant les 100%.

Lire plus : Quel score viser pour l’IAE de son choix ?

Les IAE : vers une ouverture à l’international

Pour ceux et celles qui rêvent de carrière à l’international, les IAE proposent de nombreuses formations avec une mention international.

IAE	Spécialité
IAE – Université Savoie Mont Blanc	Commerce International – Management des Zones Export European Master in Business Studies Hotel Marketing and Revenue Management International Business and Tourism Management
IAE Bordeaux	European Business Administration
Toulouse School of Management	International Management
IAE Dijon	International Master in Business Studies
IAE Metz	Management Franco-Allemand
IAE Nice	Management of International Business

Lire plus : Découvrez le tout premier Battle des IAE : votez pour votre IAE préféré !

Les IAE : autant de parcours possibles que d’établissements

Quel que soit vos appétences, vous trouverez votre voie en IAE. En effet, il y a des domaines de compétences très variés comme l’entrepreneuriat, la gestion des ressources humaines, le management de projet ou encore la finance d’entreprise.

Domaine d’études	Description
Gestion d’entreprise	Couvre les aspects de la gestion générale d’une entreprise, y compris la stratégie d’entreprise, la gestion des finances, la gestion des opérations et la gestion des ressources humaines.
Marketing et communication	Se concentre sur les techniques utilisées pour promouvoir les produits ou services d’une entreprise et pour communiquer efficacement avec les clients et les partenaires commerciaux.
Finance d’entreprise	Se concentre sur les aspects financiers d’une entreprise, tels que la gestion des investissements, la planification financière et la gestion des risques.
Ressources Humaines	Se concentre sur les aspects liés à la gestion des employés d’une entreprise, tels que la gestion des compétences, la gestion de la performance, la rémunération et les relations de travail.
Management international	Couvre les aspects de la gestion d’une entreprise opérant à l’échelle internationale, y compris les stratégies d’entrée sur les marchés étrangers, les relations avec les partenaires commerciaux étrangers et la gestion des risques liés aux investissements à l’étranger.
Supply Chain Management	Couvre les aspects de la gestion de la chaîne d’approvisionnement, comprenant la planification, la gestion des inventaires, les processus d’achats et la coordination des flux de marchandises

Lire plus : Tout savoir sur les IAE : une alternative aux écoles de commerce

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Orientation Universités

Tout savoir sur les IAE : une alternative aux écoles de commerce

Pour entamer des études de commerce ou de management, les étudiants ont tendance à se renseigner sur la voie traditionnelle des écoles de commerce, sans forcément penser aux Instituts d’Administration des Entreprises (IAE).

Ces écoles universitaires se présentent pourtant comme une véritable alternative aux écoles de commerce ! Le réseau des IAE regroupe des établissements d’enseignement supérieur publics délivrant des licences, masters et doctorats dans de nombreux domaines.

Processus d’admission pour entrer en IAE

Il est possible d’intégrer un IAE directement après le BAC en remplissant un dossier de candidature sur Parcoursup. Le niveau académique est un critère prépondérant. Il est conseillé d’avoir un minimum de 12 de moyenne pour intégrer ces établissements. Par ailleurs, les candidats devront disposer d’un bon niveau de mathématiques, d’analyse et de synthèse mais aussi témoigner d’un intérêt pour le monde de l’entreprise et les questions sociétales. Il est également attendu que les candidats sachent mobiliser des compétences d’expression écrite et orale tant en anglais qu’en français. Bien entendu les expériences professionnelles, sportives et associatives sont grandement appréciées.

Certains IAE offrent la possibilité d’intégrer leur établissement plus tard dans la licence, en L2 ou L3. La sélection varie d’un institut à l’autre mais généralement elle s’articule autour d’un dossier de candidature, du test Score IAE Message et d’un entretien.

Lire plus : Tout savoir sur le score IAE : épreuves, dates, écoles…

Les enseignements au sein d’un IAE

Les cours dispensés en IAE ressemblent étroitement à ceux des écoles de commerce. Ils dépendront de la licence ou du master choisi mais comprennent généralement des cours de gestion, management, finance, droit, marketing, système d’information et anglais.

Les enseignements sont organisés sous la forme de Cours Magistraux (CM) en amphithéâtre qui réunissent l’ensemble des étudiants pour des cours théoriques et des Travaux Dirigés (TD) par classe pour mettre en pratique les notions vues en CM. Ce système laisse place à la fois aux travaux individuels et aux travaux de groupe.

En IAE, il est souvent possible de partir à l’étranger, sans pour autant que ce soit une obligation systématique. De plus, un stage est souvent requis pour valider son diplôme.

Quel est le prix pour étudier en IAE ?

Si les IAE et les écoles de commerce sont similaires sur de nombreux points, c’est bien sur le prix qui diffère ! En effet, les IAE étant rattachés aux universités, les frais de scolarité sont de 170€/an en licence et 243€/an en master. Le coût financier de ces formations est donc particulièrement avantageux comparé à celui des écoles de commerce qui oscille entre 10 000€ et 20 000€ l’année.

Petite spécificité pour les MSc de l’IAE d’Aix-en-Provence dont les tarifs s’élèvent à 8 400€ pour les deux années de master.

Les campus où l’on peut trouver des IAEs

Il existe près de 40 IAE en France, couvrant la totalité de l’Hexagone. En effet, on en retrouve à Lille, Valenciennes, Amiens, Metz, Rouen, Caen, Paris, Versailles, Marne-la-Vallée/Créteil, Rennes, Brest, Angers, Nantes, Orléans, Tours, Niort/Poitiers, La Rochelle, La Réunion, Limoges, Bordeaux, Bayonne/Pau, Toulouse, Perpignan/Mende, Montpellier, Clermont-Ferrand, Saint-Étienne, Aix-en-Provence, Marseille, Toulon, la Corse, Nice, Grenoble/Valence, Annecy/Chambéry, Lyon, Besançon, Dijon, Strasbourg et Metz.

Sur les différents campus se côtoient des profils d’étudiants variés contribuant à la vie associative des IAE. Les évènements associatifs y sont moins nombreux qu’en écoles de commerce et la place des associations moindre. Il existe tout de même un bon nombre d’entités dans lesquelles s’épanouir. On compte notamment des associations dans les domaines du sport, des arts, du vin ainsi que les mythiques BDE et Junior-Entreprises. La Coupe de France des IAE figure parmi les manifestations phares du réseau.

Les débouchés à la suite d’un IAE

Les IAE mènent aux métiers du commerce. Ils forment les managers de demain dans différents secteurs compte tenu des spécialités qu’ils offrent (finance, marketing, ressources humaines…). Leur taux d’insertion est d’environ 85% six mois après le diplôme obtenu ; un chiffre comparable à celui des écoles de commerce. Certes moins réputées que ces dernières, les IAE bénéficient néanmoins d’un réseau d’alumnis conséquent au vue du nombre d’étudiants et de l’ancienneté des instituts. Cela permettant ainsi d’asseoir la notoriété des diplômés auprès des entreprises.

Concernant le salaire moyen, il s’élève à 32 000€ à l’embauche.

Les IAE auraient donc peu à envier aux écoles de commerce. Pour bien choisir son institut, il est utile de se renseigner sur les spécialités les plus en adéquation avec son projet professionnel. Il peut également être important de s’informer sur la dimension internationale des cursus proposés ainsi que les possibilités d’alternance.

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Intégrer une école de commerce après une double licence

Cursus d’excellence, les doubles licences sont de plus en plus plébiscitées par les étudiants. Les classes préparatoires peuvent en effet être jugées plus éloignées de la réalité professionnelle et la pression trop intense.

Les doubles licences constituent une formation favorisée par les jurys des concours AST car elles révèlent de nombreux atouts chez ceux qui les ont suivies. En outre, elles répondent au principal objectif du concours : diversifier les profils au sein de l’école et créer une complémentarité de compétences entre élèves.

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Suivre un parcours pluridisciplinaire grâce à la double licence

La double licence demande de suivre deux cursus différents et souvent complémentaires. Les étudiants issus de ces formations sont donc très appréciés dans les concours AST où les écoles cherchent à ouvrir leurs portes à des profils plus variés. Elles portent ainsi une attention particulière aux élèves de double licence qui démontrent généralement une certaine ouverture d’esprit et beaucoup de curiosité. Les élèves n’ayant suivi qu’une formation d’éco-gestion sont de moins en moins favorisés par les critères de sélection actuels.

Prendre le temps de construire son projet professionnel grâce à la double licence

Grâce à leurs enseignements variés, les étudiants de double licence découvrent différentes matières qui orientent leur choix professionnel. Ils ont donc le temps de mieux construire leur projet de carrière. Bien maitrisé, ce point est très valorisé lors des entretiens aux concours.

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C’est également un bon moyen pour ceux intéressés par la gestion de continuer des enseignements qu’ils apprécient en parallèle. À titre d’exemple, il est possible de suivre un double cursus en éco-gestion et en langues étrangères pour les étudiants passionnés de langue qui ne peuvent se contenter de quelques heures d’anglais dans leur licence de management.

Par ailleurs, c’est un parcours qui offre une large possibilité de débouchés compte tenu du champ d’expertise étendu dont disposent les élèves.

Gagner en autonomie et en organisation pendant la double licence

Les doubles licences restent soumises au système universitaire où l’autonomie dans le travail est nécessaire. L’encadrement est bien plus libre que dans d’autres écoles et l’assiduité ne fait pas l’objet d’un contrôle particulier. Par conséquent, étudier en double licence devient vite responsabilisant. De plus, le cursus demande un rythme de travail soutenu pour gérer deux licences à la fois. Les étudiants en fin de parcours ont donc acquis de grandes capacités d’organisation et de rigueur.

Bénéficier d’une reconnaissance grandissante avec la double licence

La sélection en double licence devient de plus en plus difficile et les places sont souvent limitées. En parallèle, ces cursus connaissent un gain de notoriété auprès des employeurs. Ces derniers apprécient l’assiduité de ceux qui les ont suivis, leur capacité à s’adapter ainsi que leur autonomie dans le travail confié. Bien que certains secteurs continuent de ne recruter principalement que des profils « prépa » après les écoles (comme dans le conseil notamment), les doubles licences sont aujourd’hui davantage vues comme porteuses de nombreuses qualités aux yeux des employeurs.

Profiter d’opportunités professionnelles grâce à la double licence

Les doubles licences plaisant de plus en plus aux recruteurs, il est davantage aisé pour ces étudiants de décrocher des stages prestigieux. Au moment des admissibilités, le plan académique reste important mais les connaissances et compétences développées en entreprise le seront tout autant. En effet, si un étudiant en classe préparatoire se distingue par la quantité de travail qu’il peut assimiler, un AST doit se distinguer par un fort engagement dans des projets universitaires ou une implication notable au sein d’entreprises. Les stages sont d’ailleurs souvent une étape obligatoire pour obtenir ce type de diplôme.

Disposer d’une dimension internationale avec la double licence

Dans de nombreuses doubles licences, la troisième année se déroule à l’étranger soit dans une université partenaire soit dans une des deux filières. C’est un aspect non négligeable pour intégrer une grande école. En effet, les profils internationaux sont très recherchés par les jurys qui souhaitent voir intégrer des candidats aux expériences riches et variées, avec des connaissances étendues sur les différentes pratiques et cultures d’entreprises et de marchés. Partir à l’étranger, c’est aussi synonyme de prise de maturité et gain d’adaptabilité pour ceux qui lisent les candidatures.

Un candidat en double licence dispose donc d’un solide avantage dans sa candidature. Il est donc important qu’il souligne tous les points énoncés précédemment.

À noter aussi que ce type de parcours n’est pas exempt d’inconvénients. Le principal étant la charge de travail assez lourde pouvant parfois être comparée au rythme des classes préparatoires, même si, face à leur succès, les universités essaient de faciliter au maximum la vie de ces étudiants.

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Le BUT : la nouvelle réforme du DUT et de la licence professionnelle

Le BUT (ex-DUT), c’est quoi ?

Le BUT, ou Bachelor Universitaire de Technologie, est un diplôme universitaire professionnalisant de niveau Bac +3 dispensé dans des IUT (Institut Universitaire de Technologie). Il succède au DUT, autrefois appelé Diplôme Universitaire de Technologie, qui est une formation plus rapide et qui conduit à une insertion professionnelle directe comme le BTS.

En prenant comme exemple le BUT Techniques de commercialisation, on y compte un total de 1800 heures d’enseignement, et 5 nouvelles spécialisations proposées avec au choix : le parcours en temps plein ou en alternance sur 3 ans.

Tous ces sigles, souvent confondus, ont pendant longtemps laissé certain-e-s étudiant-e-s sur plusieurs questionnements entre les différences, les similitudes et les perspectives de carrière de ces formations techniques.

En effet, les formations de niveau Bac +3 sont de plus en plus choisies du fait de leur parcours généraliste et continu, avec à la clé un niveau académique apprécié par les recruteurs pour ainsi prétendre à un statut de cadre opérationnel.

C’est pourquoi les établissements universitaires comme les facultés ou IAE, ainsi que les écoles de commerce, devront se préparer face à cette nouvelle réforme qui peut avoir un impact considérable sur leurs effectifs étudiants.

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Le BUT entraine une concurrence accrue avec les licences universitaires et les bachelors / BBA

Voilà encore toujours plus de sigles et d’interrogations sur ces formations ! Est-ce mieux de faire une licence à la fac ? Les bachelors font-ils de l’ombre aux classes préparatoires ? Quelle est la différence entre un bachelor et un BBA ? Ce qui est certain, c’est que les lycéens auront intérêt à bien saisir l’intitulé, le contenu et la reconnaissance de ces formations avant de s’y inscrire : diplôme national, grade de licence, visa, titre RNCP, crédits ECTS, etc.

Les formations post-bac de type licence ou bachelor ont longtemps été comparées pour leur différence de prix. Du côté des BUT, les étudiants ont l’opportunité d’accéder à des formations très professionnalisantes et gratuites notamment pour les boursiers. Une autre qualité que valorisent beaucoup les recruteurs est la dimension internationale dans les formations universitaires. C’est notamment le cas des bachelors qui sont très tournés vers la mise en pratique et l’international.

Bien que les BUT soient des formations complètes et ouvertes aux admissions parallèles en 2^e et 3^e année, elles ne vont pas pour autant faire de l’ombre aux autres filières. Le BUT est une licence particulière qui ne conditionne pas une poursuite d’études vers un master car elle favorise une insertion professionnelle rapide.

Avec l’arrivée de cette réforme, les admissions parallèles pourront être de plus en plus importantes en Master 1 aux côtés des bachelors, des licences générales et des licences professionnelles encore existantes.

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Le BUT : Vers une révision des places pour les concours AST1 et AST2 des Grandes Ecoles ?

Depuis des décennies, les Grandes Ecoles de commerce ouvrent de plus en plus des voies d’accès aux formations universitaires dans une logique d’admissions parallèles directes. En fonction du niveau d’études, l’intégration se fait soit en Licence 3 (pré-master) ou en Master 1.

Aujourd’hui, on observe des parcours très diversifiés au sein des Grandes Ecoles de Management où beaucoup d’étudiants viennent de licence de droit, d’écoles d’ingénieurs ou de l’international. Beaucoup de filières qui représentent un nombre important de candidats chaque année pour les concours AST1 (Admission sur Titre en 1ere année) et AST2 (Admission sur Titre en 2^e année) des Grandes Ecoles de Management.

A l’avenir, nous pouvons estimer que les BUT ne feront qu’augmenter les places en AST2 car d’après une étude menée par la banque d’épreuves Ecricome en 2021, les profils d’étudiants venant d’un DUT représentaient 50,8 % des candidats Bac +2 pour les concours AST1. Etant donné qu’un candidat sur 2 venant d’un DUT passait les concours AST1 avant la réforme, on peut supposer que la majorité des étudiants inscrits initialement en BUT iront jusqu’au bout des 3 ans et poursuivront soit à l’université ou en Grande Ecole via les concours AST2.

C’est pourquoi les Grandes Ecoles de Management devront revoir leurs nombres de places pour les voies d’intégration en L3 et en M1 afin d’anticiper leurs marges de sécurité et ainsi bien remplir leurs promotions.

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