Rencontre avec Marie Laloux, 20 ans et titulaire d’une double licence en économie gestion et LEA Allemand à l’Université de Strasbourg. Elle a suite à cela intégré l’ESCP Business School en Master 1.
Qu’as tu pensé de ton parcours à l’université ? Pourquoi avoir choisi d’intégrer une école de commerce en Master ?
Je suis très contente de mon parcours à l’Université, la promo était petite avec beaucoup de travaux de groupe. J’aimais beaucoup le côté très théorique des cours et le fait que l’on soit autonome : on apprend vraiment selon ce qu’on choisit de s’investir dans nos cours. La Fac avait une vie associative développée, j’étais dans la JE et responsable des équipes masculines et féminines de basket de l’université. J’ai choisi d’intégrer une école de commerce car cela me permettait d’élargir mes horizons et mon réseau.
J’étais déjà intéressée par les écoles de commerce au lycée, mais à l’époque je ne me retrouvais pas du tout dans le système de fonctionnement des classes préparatoires. J’avais envie et besoin de voyager et de faire des stages, de mûrir aussi.. Durant les périodes d’été, je faisais des stages de 2 mois pour accumuler les expériences professionnelles à l’étranger. J’ai visité une quinzaine de pays européens sur ces 3 dernières années.
Arrivée en L3, l’opportunité s’est présentée à nouveau et je n’ai pas hésité !
Lire plus : Intégrer l’ESSEC après l’Université !
Être candidat AST exige de savoir allier sa vie d’étudiant en licence, sa vie associative ainsi qu’une forte préparation aux concours des écoles … comment as tu géré cela ?
La clé a été l’anticipation… Dès la L1, je me suis demandée comment mon dossier allait pouvoir plaire aux écoles de commerce. J’ai donc tout donné sur l’académique tout en faisant des stages quand j’en ai eu l’occasion. En L3, j’ai choisi de bien m’investir associativement et de consacrer beaucoup de cours au Tage Mage, puisque je savais déjà que mon dossier était de bon niveau depuis mon entrée à l’université. J’avais très peu de temps libre, qui se résumait à ma vie associative et sportive, donc même ces temps libres étaient inclus dans cette préparation au final !
J’avais choisi de passer le TOEIC très tôt dans mon parcours, ce qui m’a permis de n’avoir jamais à préparer le TOEIC et le Tage Mage à la fois, ce qui m’a libéré beaucoup de temps !
Le Tage Mage est l’épreuve reine de ces concours AST, notamment pour les écoles du TOP5. Quels scores as tu obtenus ?
J’ai passé le Tage Mage 2 fois : j’ai obtenu 397 en décembre 2019 et 417 en février 2020.
Comment as tu travaillé le Tage Mage ?
J’ai suivi une préparation privée pour me permettre d’avoir un cadre, un soutien et un accompagnement. C’est une année qui est malgré tout très stressante. Autour de moi, personne n’avait cet objectif d’intégrer une école de commerce parisienne.
J’ai commencé à travailler le Tage Mage fin septembre. Je le travaillais une dizaine d’heures par semaine, environ 2h par jour à peu près à la bibliothèque. Je faisais des fiches dans les principaux sous-tests, j’ai bien travaillé la partie logique et raisonnement qui était mon point fort. Cela passait par beaucoup d’apprentissage par coeur (rang des lettres, formules etc). C’est surtout des heures et heures de travail répétitif sur des exercices. J’ai suivi la préparation à distance et cela m’a vraiment facilité, d’autant plus que j’ai une mémoire auditive, ce qui me permet de retenir rapidement des informations que l’on me communique à l’oral, ou par vidéo.
Lire plus : Comment obtenir plus de 450 au TAGE MAGE ?
Tu es maintenant en Master à l’ESCP… que dirais tu de ton parcours en Grande École ?
L’année est bien sûr très affectée par le COVID ! Je suis sur le campus de Berlin. Le plus intéressant pour moi, c’est la pluralité des profils que je rencontre ici. Dès la première semaine de rentrée, il y a eu énormément de rencontres, avec des personnes qui viennent littéralement des 4 coins de l’Europe ! C’est une vraie stimulation intellectuelle par la puissance de la rencontre que procure l’ESCP.
Niveau cours, c’est un peu compliqué avec la situation actuelle bien évidemment… Là-dessus, tout se passe comme dans n’importe quelle école avec des cours en ligne et des travaux de groupe à distance ! Le campus de l’ESCP reste ouvert. Nous n’avons pas de cours mais nous pouvons y aller pour réviser. Le confinement en Allemagne est moins restrictif qu’en France, ce sont seulement les bars, restaurants, cinémas etc qui sont fermés mais les écoles restent accessibles, sans cours proposés.
Coté professionnel, malgré le confinement, nous avons énormément de présentations d’entreprises. Le confinement a aussi permis à plusieurs événements 100% parisiens de se tenir en ligne, très pratique quand on étudie sur un campus étranger !
Quels sont tes projets d’avenir ?
Je suis très intéressée par faire une carrière en Suisse ! Parler français, anglais et allemand, c’est un plus là-bas ! Je suis particulièrement intéressée par le conseil en stratégie, orienté vers l’intelligence artificielle. Dès le deuxième semestre, je vais me spécialiser en Consulting et par la suite enchaîner avec un parcours orienté autour de l’intelligence artificielle en Master 2.