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L’Université Gustave Eiffel renforce sa stratégie et vise la sortie d’expérimentation en 2025 !

Lors de sa récente rencontre de rentrée avec la presse, l’Université Gustave Eiffel a dressé un bilan des trois dernières années écoulées depuis son inauguration, tout en partageant ses perspectives. L’établissement annonce aujourd’hui son intention d’entamer dès cet automne le processus de sortie de son statut expérimental, visant ainsi à consolider et pérenniser un établissement incontestablement visible et plus que jamais essentiel face aux enjeux auxquels doivent faire face les villes et les territoires, dans un contexte néanmoins marqué par la succession des hausses de charges supportées par les universités.

Établissement expérimental créé en 2020, l’Université Gustave Eiffel rassemble pour la première fois en France le triptyque université / écoles / organisme de recherche. Elle porte l’ambition d’être en prise directe avec les préoccupations et les enjeux de notre société, tels que les transitions, en particulier des villes, des territoires et des mobilités.

 

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Depuis sa création l’université a ainsi mis en œuvre des projets phares dans le cadre du Plan d’Investissement d’Avenir (PIA) puis de France 2030; parmi eux, des projets transformants de long-terme, tant dans le domaine de la recherche (projet Sci-Ty, lauréat de l’appel à projet pré-maturation-maturation ou CityFab, lauréat de l’appel à projet ExcellencES de France 2030) que de la formation initiale (AVID : apprendre pour la ville durable) et de la formation continue (FORCOVD : formation continue pour la ville durable), qui viennent prolonger le projet initial de l’I-Site FUTURE. Ancrée dans tout l’Hexagone grâce à ses 7 campus de formation et de recherche, l’Université Gustave Eiffel joue aujourd’hui un rôle d’opérateur national sur le sujet des villes durables et des mobilités. Cette reconnaissance lui vaut d’être une des seules universités françaises mobilisées pour piloter deux PEPR (programmes et équipements prioritaires de recherche) : Ville Durable et Bâtiments Innovants, lancé le 24 mai 2023, et Digitalisation et décarbonation des mobilités dont le lancement aura lieu avant la fin d’année 2023.

 

L’Université Gustave Eiffel, n°1 français en science et technologie des transports 

L’Université Gustave Eiffel se distingue également en figurant dans le classement de Shangaï sur 11 thématiques, s’érigeant en n°1 français en science et technologie des transports ainsi qu’en génie civil.

« Nous ne pouvons que nous réjouir de cette visibilité. Elles renforcent notre conviction que l’Université Gustave Eiffel répond à un véritable besoin, aussi bien pour les territoires, les collectivités, le monde économique, les citoyens, que pour les étudiants. Le travail de consolidation va se poursuivre mais nous parvenons à maturité et nous faisons partie des universités qui atteignent un taux de remplissage très élevé. C’est pourquoi l’université entamera le processus de sortie de phase expérimentale dès cet automne, avec un horizon au 1er janvier 2025 » déclare Gilles Roussel, président de l’Université Gustave Eiffel.

« Nous sommes déterminés à poursuivre le travail engagé et à aller encore plus loin dans l’accompagnement des transitions pour faire face aux enjeux, en développant nos ressources pédagogiques, ou en nous appuyant sur les travaux de recherche menés au sein de notre université. Nous devons continuer d’encourager le dialogue entre notre communauté enseignante et de recherche et nos partenaires, nous montrer innovants dans l’expérimentation, favoriser la mobilité des étudiants entre nos différents campus pour leur permettre d’avoir accès aux ressources scientifiques remarquables offertes par notre établissement. », témoigne Corinne Blanquart, première vice-présidente de l’Université Gustave Eiffel.

 

Université Gustave Eiffel : un budget “préoccupant” 

« Cependant, au moment de la construction du budget 2024, nous ressentons quelques préoccupations : les augmentations du point d’indice et des dépenses énergétiques, de même que les surcoûts liés à l’inflation n’étant que très partiellement compensés par les tutelles, cela nous oblige à puiser dans la part mobilisable de notre fonds de roulement, alors même que les besoins d’investissement, notamment pour la transition énergétique, sont importants. Nous n’avons pas l’intention de freiner le développement de nos projets, néanmoins, cette situation ne saurait être tenable à moyen terme », complète Corinne Blanquart, première vice-présidente de l’Université Gustave Eiffel.

 

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