Récents :
sumeria lydia solutions

Lydia Solutions annonce le lancement de son projet de banque numérique européenne : Sumeria

Lydia Solutions, l’entreprise derrière le succès de l’application de paiement Lydia, qui a conquis presque un Français sur deux âgés de 18 à 35 ans, change d’ambition et projette de devenir la première banque numérique européenne d’ici 2030. Elle rebaptise pour l’occasion ses services bancaires en « Sumeria », en hommage à la civilisation qui a inventé l’écriture. 

 

Lire plus : L’application éducative Kahoot! rachetée par la banque Goldman Sachs

 

L’entrée d’un nouvel acteur pour bousculer le secteur 

L’Europe a sa devise, sa banque centrale, mais il n’existe pas encore de marque bancaire grand public qu’un Espagnol, un Italien, un Allemand ou un Français peuvent citer de manière commune. 

L’ère numérique a apporté son lot de nouveaux acteurs ayant « dérangé », avant de devenir leaders de leur marché, dans de nombreuses industries mais pas dans la banque. 

C’est pourtant désormais possible, à condition qu’il y ait plus de concurrence sur un marché dominé actuellement par quelques grands groupes.

À condition aussi que l’organisation qui s’en charge ait un modèle économique qui permette un service à très grande échelle, avec de petites marges unitaires : une banque de dépôt dont le rôle exclusif est de recevoir et de gérer les dépôts de ses clients (en y associant des moyens pratiques de paiements et de retrait). 

La première étape se joue en France. 19 ans après La Banque Postale, Lydia Solutions, qui est déjà agréée par l’ACPR pour fournir des services de paiement et de financement, relève le défi. 

L’entreprise prévoit sur les 3 prochaines années : 

  • Plus de 100 millions d’euros d’investissement ; 
  • 400 recrutements ; 
  • 5 millions de clients ; 
  • L’obtention d’un agrément d’établissement de crédit ; 
  • De partir à la conquête de l’Europe. 

 

« Les Français méritent un compte courant aussi efficace que les autres services numériques qu’ils utilisent au quotidien. Les acteurs traditionnels, banques en ligne comprises, n’y arriveront pas, car l’activité de dépôt seule ne couvre pas leurs frais de structure. Il faut donc l’avènement d’un acteur numérique qui, comme Uber, Airbnb ou Spotify transforme son secteur grâce à une structure de coûts radicalement plus légère. S’il est français c’est encore mieux. Sumeria porte cette ambition » précise Cyril Chiche, Président de Lydia Solutions.

 

Lire plus : Découvrez le nouveau MSc Management de la Banque de MBS

 

Les comptes courants rémunérés pour un meilleur partage de la valeur 

La première étape de ce projet commence dès maintenant avec le lancement de l’application Sumeria qui propose un compte en ligne simple, rapide et élégant. Les 18-34 ans, segment de la population le plus demandeur et numériquement mature, seront au cœur des attentions initiales du service. 

Pour les attirer et les fidéliser, Sumeria rémunère les comptes courants à hauteur de 4% (pour son lancement, et de 2% par la suite). 

« Le lancement de Sumeria par Lydia Solutions signe l’introduction de nouveaux standards inédits dans le monde des services bancaires en ligne. La French Tech, via l’une de ses entreprises grand public les plus connues, prouve à nouveau ici sa capacité à faire bouger

les lignes au bénéfice des Français et des Européens. » indique Marina Ferrari, Secrétaire d’État chargée du Numérique.

 

L’avènement du numérique en douceur, pour fluidifier et apaiser la relation bancaire

Sumeria propose une offre de compte en ligne qui vise à apaiser la relation que les particuliers entretiennent avec leur banque et leur argent. 

Comme elle l’a déjà fait dans les années 2010 avec Lydia, l’entreprise simplifiera au maximum les interactions quotidiennes entre un client et son argent, grâce à une technologie discrète, un design accessible, des messages sans jargon, mais surtout avec une organisation et un modèle économique qui lui permettent de bien servir les particuliers.