Le métavers est sur toutes les lèvres mais savez-vous véritablement ce que c’est, ce qu’il implique ? Cet article a vocation à en poser les bases.
L’avènement du web 3.0
Le métavers, orthographié métaverse en anglais, marque le passage au Web 3.0. Il s’inscrit donc dans la lignée du Web 1.0 qui permettait l’accès à l’information et du Web 2.0 qui permettait l’interaction à travers les réseaux sociaux. Le métavers permet désormais l’immersion. Les utilisateurs peuvent participer à des concerts, visiter des musées voire faire leurs courses dans des magasins. L’interaction est possible avec les autres participants mais également avec l’environnement dans lequel ils évoluent. Il est même possible d’y travailler voire d’étudier.
Le métavers: un monde virtuel parallèle
Métavers signifie littéralement “au-delà de l’univers”, comprenez monde parallèle. Les métavers sont donc des mondes virtuels immersifs et décentralisés basés sur la blockchain et les tokens non fongibles (NFTs). Le terme englobe l’ensemble des univers virtuels du moment qu’ils sont en 3D, interactifs, immersifs et que les utilisateurs peuvent y vivre des expériences à travers un avatar. Aussi, et à l’image du monde “réel”, des transactions peuvent avoir lieu dans le métavers pour acheter des terrains, des accessoires, des bâtiments…
Les principaux acteurs du métavers et leur gouvernance
Quelques acteurs ont déjà tiré leur épingle du jeu, on retiendra notamment Decentraland, The Sandbox ou encore Meta. Pour autant, l’indépendance à l’égard des GAFAM est au coeur de l’ADN du web 3.0 avec la volonté que la data appartienne de nouveau à l’utilisateur. Aussi, il y a fort à parier que ces monopoles seront combattus. Quoique pour certains d’entre eux, la parade réside dans la structuration de leur gouvernance. Ainsi, Decentraland est la propriété de ses utilisateurs avec un système de gestion décentralisée dans lesquels les décisions sont votées par les utilisateurs. The Sandbox fonctionne sur le même principe.
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Non pas un mais des métavers
Il n’y a pas un seul métavers mais au contraire possiblement une infinité. Chacun peut en effet construire son métavers moyennant des connaissances techniques et des moyens pécuniaires. Aussi, la situation est paradoxale puisque c’est le risque qu’aucun métavers ne se distingue alors que précisément c’est le meilleur moyen pour en généraliser l’utilisation. Gageons que leur survivance se fera par l’interopérabilité des métavers. Laquelle se résume simplement par la possibilité de naviguer de l’un à l’autre de manière fluide.