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5 idées reçues sur les formations dans la Tech !

Selon le dernier rapport de l’Institut Montaigne, 85 000 postes sont à pourvoir dans le secteur du numérique, mais ne trouvent pas preneur, en raison du manque de compétences des profils des candidats. 

Pourtant, ces formations font parfois face à des préjugés qui peuvent freiner l’envie de se lancer dans une formation. Le Wagon, acteur français des formations aux métiers de la Tech, déconstruit 5 clichés tenaces que nous détaillons dans cet article. 

 

Faire une formation dans la Tech : il faut être ingénieur non ?

S’il existe un stéréotype particulièrement ancré dans l’imaginaire collectif, c’est bien celui- ci. Et pourtant, nul besoin d’être geek, un(e) as en mathématiques ou d’avoir un bac +5 avec des compétences solides en codage pour se lancer dans une formation tech. Ces dernières nécessitent souvent peu de pré-requis ou des connaissances de base. La motivation, la créativité, l’envie d’innover, l’agilité de l’esprit ou encore la logique et le sens de la rigueur figurent parmi les principaux critères étudiés lors de l’examen des candidatures. Les soft skills priment sur les compétences techniques !

 

Une formation dans la tech, c’est cher !

D’après l’édition 2022 du baromètre de la formation et de l’emploi par Centre Inffo, pour près de neuf sondés sur dix (88%), la formation professionnelle est perçue comme une chance pour évoluer professionnellement. Néanmoins, l’un des principaux obstacles au démarrage d’une formation est généralement son coût, souvent jugé élevé.

Pourtant, afin de favoriser l’inclusion, de nombreux mécanismes d’aides au financement, parfois méconnus existent. Outre le CPF ou le Plan de formation de l’entreprise, certaines formations peuvent également être en partie subventionnées par l’Etat ou par des entreprises et partenaires privés. Pour favoriser l’accessibilité des formations tech au plus grand nombre, certaines écoles proposent également des programmes de bourse. Les étudiants éligibles peuvent ainsi bénéficier d’un financement partiel voire total selon les critères ou en combinant des mécanismes d’aides. Enfin, l’alternance peut aussi être une voie d’excellence à envisager pour mieux allier théorique et pratique tout en étant rémunéré. 

 

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Ces formations sont réservées aux jeunes qui débutent leur vie professionnelle

Faux, il n’existe pas de profil type ; la pluralité des parcours est d’ailleurs considérée comme un réel atout par les écoles qui forment des personnes de tous âge et de tous horizons. Qu’il s’agisse de jeunes ayant quitté l’école ou l’université, de personnes en situation de reconversion ou de seniors, l’âge n’est absolument pas un critère. Au Wagon, l’âge médian des alumnis est de 31 ans par exemple. Et sur les plus de 20 000 alumnis (B2C) que comptent l’École, si les 25 – 30 ans représentent plus d’un tiers d’entre eux (34%), près de 11% ont entre 35 et 40 ans. Devant les 15-20 ans (2,5%), les 40-45 ans représentent aussi une part non négligeable (4%).

Mon agenda ne me permet pas de suivre ce type de formation

Si le manque de temps revient généralement parmi les arguments énoncés, aujourd’hui, le déroulé et la structure des formations font qu’elles peuvent être facilement intégrées à son agenda et faciles à concilier avec son travail et sa vie personnelle.

Il est par exemple possible de suivre une formation courte et 100% en ligne depuis n’importe quel endroit sur la planète mais aussi aux heures souhaitées, le tout en bénéficiant d’un accompagnement personnalisé. Une liberté et souplesse particulièrement recherchée par la jeune génération, les personnes ayant déjà un emploi ou adeptes du nomadisme digital. Un mode de vie plébiscité;  selon une étude réalisée par ADP « People at Work » en octobre, 12 % des 2.000 travailleurs français interrogés ont déjà déménagé à l’étranger tout en continuant à travailler pour leur employeur actuel, et un tiers l’envisage.

 

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“La tech, c’est un milieu d’hommes”

Faux ! En France, seulement 27% de femmes évoluent dans les métiers du numérique, rappelait Elisabeth Borne à l’occasion de la dernière édition de Vivatech. C’est un fait, encore trop peu de femmes se lancent dans une formation tech. Pour renforcer la parité dans les métiers du numérique, de nombreuses organisations militent en ce sens à l’image de Women Who Code. Des écoles comme Le Wagon accompagnent aussi ce mouvement et encouragent les femmes à se lancer dans la Tech.

Parmi les initiatives récentes et marquantes également : le lancement de “Tech pour toutes” par la première ministre en juin dernier. L’ambition : proposer un accompagnement personnalisé à 10 000 jeunes femmes d’ici 2026 souhaitant commencer ou poursuivre des études supérieures dans le
numérique considéré comme un des principaux secteurs d’avenir ces prochaines années.

 

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