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Objective Net Zero : le média des startups à Impact !

Soucieux de pouvoir mettre en lumière les startups à Impact et de démocratiser des sujets tels que la décarbonation encore assez méconnus et pourtant centraux dans le développement des entreprises et des sociétés, Louis Durance a créé Objective Net Zero. Nous l’avons rencontré afin de connaître son parcours ainsi que ses ambitions avec Objective Net Zero. Découvrez ce média qui présente les différentes entreprises et startups qui luttent pour l’environnement !

 

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Bonjour Louis, peux-tu te présenter et nous parler de ton parcours ?

Bonjour, je m’appelle Louis Durance, j’ai 21 ans et j’étudie à l’IESEG Paris. Après 3 ans de Bachelor, j’étais cette année en année de césure pour réaliser deux stages et travailler sur mon projet Objective Net Zero. Depuis mes 16 ans, j’ai développé et me suis engagé dans une quinzaine de projets entrepreneuriaux et associatifs. Aujourd’hui, je m’intéresse de près aux projets à impact et rencontre des entrepreneurs de cet écosystème à travers la France et l’Europe.

 

Tu as pris part à plusieurs projets de création / développement d’entreprises à Impact, peux-tu nous en dire plus ?

J’ai découvert l’entrepreneuriat il y a quelques années en créant Genius IESEG Paris, l’association d’entrepreneuriat de l’IESEG Paris et membre du réseau Genius Global regroupant +20 associations au sein d’écoles de commerce, d’ingénieur et de design.

En 2021, je participe à la création de gotreep, startup à impact environnemental qui a pour but de développer une plateforme de réservation d’hébergements écoresponsables et de moyens de transports en mettant en avant à l’impact CO2 de chaque trajet. Nous avions également une partie décarbonation en ayant noué des partenariats avec des associations de reforestation pour permettre à chacun de les financer et ainsi réduire l’impact de son voyage.

Je réalise ensuite une année de césure entre 2022 et 2023 pour faire des stages et me former auprès d’entrepreneurs aguerris. Après un stage en tant que bras droit du fondateur de Raymonde, agence de communication créative, je rejoins STATION F et l’incubateur de l’EDHEC qui accompagne 50 startups chaque année, en tant que Startup Program Manager où je rencontre un grand nombre d’entrepreneurs engagés.

 

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D’où te vient cet intérêt pour le monde des startups à Impact et, tout particulièrement, de la décarbonation ?

De par mes convictions et mon éducation, je pense avoir toujours été sensibilisé au changement climatique et à l’écologie en général. Ce sont ensuite les rencontres et projets menés qui m’ont convaincu que l’entrepreneuriat avait une mission et qu’il ne devait pas seulement répondre à une demande mais à un besoin sociétal, environnemental et social. En rencontrant des entrepreneurs passionnés, engagés qui réussissaient le pari de créer des projets rentables tout en ayant un impact, j’ai compris que je voulais agir à ma manière et à mon échelle.

 

Aujourd’hui, tu as fondé Objective Net Zero, un média qui met en lumière les startups à Impact. Quel est ce projet ?

En octobre 2022, souhaitant en apprendre plus personnellement sur le sujet de la décarbonation, je crée Objective Net Zero, projet de recherche sur les startups de la décarbonation et partage des articles pour mettre en avant les startups rencontrées. Au fil des mois et en voyant le besoin de visibilité de ces startups, Objective Net Zero évolue et devient un média et une newsletter partageant chaque semaine des startups à impact et travaillant avec ces startups pour leur donner plus de visibilité.

 

A travers tes contenus, quelle audience espères-tu principalement cibler ?

Mes contenus ont pour but de viser une audience assez large au sein de l’écosystème de l’entrepreneuriat à impact. Aujourd’hui, les personnes qui consultent le plus mes contenus sont des fondateurs de startups à impact mais je touche aussi de plus en plus des investisseurs, grandes entreprises et individus intéressés par les projets à impact social et environnemental. De plus, je communique aujourd’hui en français mais pour continuer d’évoluer et de viser plus large, je compte communiquer en anglais et en français très bientôt.

 

Les entreprises à Impact sont malheureusement souvent associées à du greenwashing. Est-ce toujours le cas aujourd’hui ?

Il y a une prise de conscience globale autour des sujets liés au changement climatique et certaines startups à impact semblent moins souffrir d’accusations de greenwashing. Néanmoins, certaines travaillant sur des sujets moins connus et complexes comme la décarbonation se font régulièrement taxer de greenwashing. Il est important de mettre en avant ces projets, faire de la pédagogie et sensibiliser le grand public à ces secteurs et sujets.

 

Tu as récemment lancé une newsletter avec Objective Net Zero, quelle est la différence avec les articles et quel contenu y proposes-tu ?

La newsletter Objective Net Zero et les articles sont complémentaires. Sur la newsletter, je partage chaque semaine 5 startups à impact spécialisées dans la décarbonation avec des courtes informations chiffrées pour les découvrir. Les articles ont pour but d’approfondir les missions des startups grâce à des analyses et explications plus complètes.

Aujourd’hui, Objective Net Zero est tourné autour des startups de la décarbonation mais je travaille également avec d’autres acteurs de l’écosystème entrepreneuriat à impact (startups, entreprises, organisations…) sur la création de portraits sur LinkedIn et leur permet également de sponsoriser la newsletter par exemple.

 

Comment vois-tu l’avenir d’Objective Net Zero ?

Objective Net Zero est aujourd’hui un média et une newsletter sur les startups à impact spécialisées dans la décarbonation. Je souhaite continuer de développer ce projet et devenir un média global, communiquant en anglais et en français sur plusieurs plateformes et mettant en avant tous les acteurs de l’écosystème entrepreneuriat à impact.

 

D’un point de vue entrepreneurial, de nombreux étudiants souhaitent se lancer dans leur propre projet mais n’osent pas le faire. Quel(s) conseils leur donnerais-tu ?

Se lancer fait peur et peut paraître risquer mais je pense justement que les études sont le meilleur moment pour tenter des choses. On n’est pas encore engagé dans un CDI, on peut tenter, rater, recommencer. En parler et échanger avec des personnes qui nous intéressent est selon moi très pertinent. La plupart des personnes acceptent d’échanger rapidement et de répondre à nos questions. En recevant des réponses et conseils de personnes expérimentées, on peut y voir plus clair et donc oser se lancer ou continuer de mûrir son projet.

En somme, mes conseils seraient d’oser en parler, se lancer et les apprentissages arriveront en tentant, pas avant.

 

Un mot pour la fin ?

Un grand merci à Objectif AST et Elise Casado pour cet article et bon courage à tous les étudiants qui souhaitent se lancer dans l’entrepreneuriat à impact !

Si vous souhaitez échanger sur vos projets et les miens, n’hésitez surtout pas à me contacter sur LinkedIn, c’est toujours un plaisir de rencontrer de nouvelles personnes et de découvrir de nouveaux projets.

 

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