En collaboration avec l’institut d’études BVA, le Groupe ISC Paris a créé un baromètre sur le bonheur au travail, vu par les jeunes de 18 à 24 ans. Ce baromètre analyse la vision des jeunes sur l’utilité d’une formation pour atteindre leurs objectifs professionnels, l’importance d’avoir un équilibre entre vie personnelle et emploi ainsi que leur définition de réussite professionnelle ou encore de leurs « jobs de rêves ». Pour établir cette enquête, le Groupe ISC Paris et l’institut BVA ont analysé les réponses d’un échantillon représentatif de 1102 jeunes, dont 557 étudiants au niveau national.
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Les jeunes estiment que leur formation leur permettra d’accéder à de belles perspectives professionnelles
Les formations sont aujourd’hui de véritables outils pour permettre aux étudiants de réussir leur insertion professionnelle. En effet, l’enquête révèle que 82% des étudiants interrogés estiment que leur formation les aidera à atteindre leurs objectifs professionnels.
Cependant, l’étude relève une contradiction intéressante, puisque 52% des jeunes pensent qu’il n’est plus nécessaire de faire de longues études pour réussir. Les formations courtes, telles que les bachelors, permettent aux étudiants de bénéficier d’un enseignement similaire aux diplômés ayant fait de longues études. De même, seuls 8% des jeunes souhaitent recevoir des enseignements à la pointe de la Recherche.
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Une contradiction évidente entre évolution professionnelle et bien-être personnel
Le bien-être au travail et l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle sont des enjeux de plus en plus primordiaux pour les jeunes. De leur côté, les Grandes Ecoles participent aussi à la prise en considération de ses problématiques, tant pour les étudiants que pour les entreprises. Cela a pour objectif de satisfaire la majorité des jeunes, puisque 45% des personnes interrogées expliquent ne pas vouloir tout sacrifier pour leur carrière professionnelle.
Les étudiants interrogés expliquent que leur épanouissement au quotidien dans leur travail est un indicateur de réussite professionnelle. La rémunération n’est, en réalité, que le second critère de réussite (33% d’importance). On a donc un réellement changement d’orientation et d’intérêt de la part des étudiants. Là où les jeunes diplômés étaient auparavant très intéressés par les grands enjeux sociétaux et avaient pour objectif de connaître un réel accomplissement personnel à travers leur emploi. En effet, l’étude n’a relevé que 11% des jeunes pour qui le sentiment d’être utiles était important et 7% qui veulent contribuer à améliorer le monde dans lequel nous vivons.
Une évolution perpétuelle recherchée par les étudiants
Le baromètre BVA x ISC Paris met aussi en avant le changement de mentalité qui s’effectue au sein des étudiants et futurs travailleurs. Là où on avait l’habitude d’entendre qu’une personne pouvait effectuer toute sa carrière au sein d’une même entreprise, il est très courant que les salariés changent d’entreprises après quelques années passées dans une même société.
En effet, l’enquête a déterminé que 44% des jeunes veulent obtenir du changement après leur première expérience professionnelle. Dans un premier temps, de plus en plus de jeunes diplômés souhaitent être à leur compte (14% des répondants souhaitent créer une entreprise ou être à leur compte), ou alors changer leur cadre de vie via une évolution professionnelle. Notons cependant que les étudiants sont conscients que les diplômes sont moins une garantie d’employabilité qu’auparavant, puisque 63% des interrogés estiment qu’obtenir un CDI est une priorité.
Comment les étudiants perçoivent leur future entreprise ?
Les étudiants sont réellement à la recherche de bien-être au travail. L’étude a relevé que 85% d’entre eux estiment que pour être performante, l’entreprise doit veiller au bien-être de ses salariés. En effet, pour 52% des étudiants, le bien-être au travail passe par un équilibre en vie privée et vie professionnelle.
Par conséquent, les entreprises de petite taille sont de plus en plus privilégiées face aux grands groupes. 35% des jeunes préfèrent être employés au sein des petites entreprises et start-up car cela correspond plus aux critères de job de rêve. Selon les jeunes, 3 critères doivent être réunis pour exercer l’emploi idéal :
- Le salaire proposé (42%)
- L’ambiance au travail (31%)
- Les opportunités d’évolution professionnelle (19%)
A l’inverse, les considérations RSE sont encore assez peu prises en compte par les étudiants, puisque seuls 11% des interrogés ont cité cet argument comme choix de leur employeur.
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