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TOEIC: L’auteure de l’intégrale du TOEIC répond à vos questions

Pour vous permettre d’appréhender au mieux le TOEIC, nous avons décidé de faire intervenir Serena Murdoch-Stern qui est avec Justin Stults, co-autrice de l’Intégrale du TOEIC. Si nous avons fait le choix d’inviter Serena, c’est parce qu’il nous apparaît qu’elle est l’auteure du meilleur support de préparation du marché. Elle accepté pour Objectif AST de répondre à vos questions sur le TOEIC à travers une série d’articles.

 

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Qui sont les candidats au TOEIC ?

Serena Murdoch-Stern : On observe majoritairement trois types de profils au TOEIC. Les professionnels qui souhaitent ou doivent démontrer leur niveau en anglais. C’est d’ailleurs la raison d’être de ce test. Il a en effet été créé dans les années 70 pour tester certaines compétences dans les tâches professionnelles. Le deuxième profil que l’on retrouve ce sont vos lecteurs, c’est-à-dire les étudiants qui ont besoin d’un score à un test d’anglais pour intégrer une école voire simplement obtenir leur diplôme. Enfin des profils qui souhaitent mesurer leur niveau dans une langue devenue indispensable dans un univers professionnel globalisé.

Comment traduire son score au TOEIC ?

Serena Murdoch-Stern : Le TOEIC est noté sur 990. Une grille permet de situer ce score par rapport aux niveaux du cadre européen de référence pour les langues. Le score minimum pour intégrer une école de commerce est souvent fixé à 850 et correspond à un niveau B2. Lequel correspond à un niveau d’utilisateur dit indépendant. C’est-à-dire que le candidat est capable de « comprendre le contenu essentiel de sujets concrets ou abstraits dans un texte complexe, de communiquer avec spontanéité et aisance avec un locuteur natif et de s’exprimer de façon claire et détaillée sur une grande gamme de sujets ». C’est le niveau attendu au baccalauréat.

Bien évidemment un candidat qui dépasse ce score plancher de 850 s’offre des points d’avance vis-à-vis de ses concurrents. Au-delà de 945 le candidat détient un niveau C1. Ce niveau est dit d’utilisateur expérimenté et reconnaît votre capacité à « comprendre des textes longs et exigeants et saisir des significations implicites, à vous exprimer spontanément et couramment sans trop devoir chercher vos mots mais aussi à vous exprimer sur des sujets complexes de façon claire et bien structurée ».

 

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D’après vous, quelle est la difficulté majeure du TOEIC ?

Serena Murdoch-Stern : Sans aucun doute la concentration. C’est la première difficulté rencontrée par les candidats. Le TOEIC est à la fois un test long puisqu’il dure 2 heures. Pour autant là n’est pas la seule difficulté. La première partie, le listening, dure 45 minutes et compte 100 questions. Il est nécessaire de bien rester concentré entre les écoutes pour ne pas décrocher. Nombreux sont les étudiants qui, à l’aise sur cette partie, se déconcentrent et perdent le fil.

La deuxième partie, le reading compte elle aussi 100 questions. Elles sont nettement plus longues et difficiles. Il faut donc être concentré pour parvenir à répondre au maximum de questions voire à toutes pour les meilleurs d’entre vous. Cela suppose de lire vitre voire très vite et de retenir les informations pour ne pas revenir sur le texte. L’attention est la clé. A cette fin, nous avons développé dans l’Intégrale du TOEIC des parties Boost your focus qui ont vocation à vous aider sur ce point. Elles sont faites pour vous accoutumer progressivement à la durée et à la difficulté de l’épreuve. Mais elles doivent aussi vous permettre de mettre en place des stratégies notamment concernant l’ordre dans lequel vous devez aborder les questions, par exemple.

 

Pourquoi nous vous recommandons l’Intégrale du TOEIC ?

Jules, co-fondateur d’Objectif AST : Je vous recommande l’Intégrale pour trois raisons. D’abord parce que la partie listening permet de s’entraîner en conditions réelles et surtout de s’habituer aux différents accents auxquels vous serez confrontés. Deuxièmement parce que la partie reading nécessite une maîtrise de la langue que les parties cours permettent d’obtenir. Et enfin parce que la concentration reste une difficulté majeure de cette épreuve – si ce n’est la première- et que les parties boost your focus sont parfaites pour se préparer progressivement et augmenter sa vitesse de lecture et donc de réponse. L’ouvrage m’a permis d’obtenir un score 980, je vous laisse imaginer à quel point ce score a constitué un atout pour mes candidatures.