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Être AST à l’IESEG : Découvrez les parcours de Louise et Romain au sein du PGE

Pour sa mouture 2023, le concours ACCES s’ouvre aux admissions parallèles. Pour autant cette nouvelle voie d’admission correspond plus à une mutualisation qu’à une réelle nouveauté. En effet, un certain nombre d’étudiants intégraient déjà l’IESEG en 2e, 3e voire 4e année. C’est le cas de Louise de Garrigues et de Romain Dumartin qui nous partagent leur expérience au sein du programme grande école de l’IESEG.

Lire plus : ACCES dévoile son concours dédié aux admissions parallèles

 

Quel a été votre parcours avant de rejoindre l’IESEG ? Et pourquoi avoir décidé de rejoindre cette école ?

Louise: Après un bac ES et avoir entamé une prépa ECE, j’ai fait le choix de rejoindre une licence en économie. J’avais besoin d’enseignements plus concrets et donc j’ai fait le choix d’intégrer l’IESEG. C’est le témoignage d’un étudiant et sa place de première école du classement des écoles de commerce post-bac qui m’ont convaincu de la rejoindre. Mais c’est aussi sa dimension internationale à travers l’opportunité offerte par l’IESEG de partir pour un semestre à l’étranger. Autant que sa dimension professionnalisante avec l’opportunité d’effectuer un stage de six mois.

Romain : Je recherchais une formation pratique avec des applications concrètes, c’est la raison pour laquelle j’ai rejoint une première formation en management. A l’occasion de ce premier cycle j’ai pu partir un an en échange à Oxford. J’ai eu l’occasion de réaliser trois stages pendant cette licence notamment en Transaction Services et en Restructuring. A l’occasion de ces expériences, j’ai échangé avec des managers et des étudiants qui m’ont convaincu de rejoindre l’IESEG pour mon master. Mon choix s’est porté sur la majeure Financial Transactions & Corporate Strategy. Laquelle a ce double intérêt d’apporter une vision interne qui pourrait être celle d’un directeur financier mais aussi externe se rapprochant de celle d’un analyste par le biais de techniques de valorisation, par exemple.

Comme s’articule votre parcours à l’IESEG ?

Louise : Après un premier semestre de cours, j’ai rejoint les équipes de Sézane en tant que chef de projet marketing pour un stage de six mois. J’ai rejoint ensuite l’université de Stockholm pour un échange d’un semestre en marketing et mangement. Je termine mon parcours par la rédaction de mon mémoire sur la manière dont la perception influence la consommation d’une mode responsable.

Romain : Mon parcours a démarré par deux semestres de cours, un semestre de rédaction de mon mémoire et se terminera par un stage de six mois. Notre parcours est jalonné – au-delà des cours et des travaux de groupe – par des conférences animées par les acteurs de la finance (Big four…), des rencontres alumnis et la préparation aux entretiens des métiers de la finance. Lesquels sont connus pour leur technicité.

Lire plus : Trainy : Décrochez votre stage en finance grâce à la seule préparation 100% gratuite

Quel restera ton meilleur souvenir à l’IESEG ?

Louise : C’est sans aucun doute mon échange à Stockholm. D’abord parce que notre classement définit l’ordre de choix de la destination de notre échange et que j’étais très heureuse de pouvoir décrocher le premier de mes choix. Ce système de classement est d’ailleurs une réelle motivation pour obtenir le meilleur dossier possible. Ensuite parce que cette expérience a été exceptionnelle du fait de l’immersion que j’ai vécue, au sein de cette ville incroyable qu’est Stockholm et des voyages que j’ai pu faire. Mais aussi par la richesse des enseignements et les spécificités du rythme académique en Suède.

 

Qu’est-ce qui t’a séduit dans le positionnement de l’IESEG ? Comment pourrais-tu convaincre un candidat aux admissions parallèles ?

Romain : Je considère que c’est une école dynamique, qui a le souci permanent de s’élever. J’entends par là d’innover en proposant des cours nouveaux à l’image du partenariat avec Le Wagon (E-learning d’acculturation au code), un très large éventails d’électifs qui permettent d’acquérir des compétences diverses et globalement parce qu’elle se donne les moyens de progresser, aussi dans les classements. Enfin parce que j’ai découvert des professeurs bienveillants qui ont la volonté de nous transmettre leur savoir et de nous permettre de réussir.  

 

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Intégrer HEC par les concours AST, l’expérience de Lou !

Retrouvez le témoignage de Lou Adler, étudiante à HEC Paris après avoir passé les concours AST. Vous allez découvrir son parcours et ses conseils pour réussir à intégrer les Grandes Écoles sans passer par une classe prépa !

 

Lire plus : Intégrer une Grande Ecole après la Fac ? (Avis d’étudiants)

 

Écoles, épreuves, admissions… Tout savoir sur les concours AST !

Nous avons interrogé Lou sur son parcours atypique. En effet, avant son entrée à HEC Paris à ses 26 ans, elle a eu de nombreuses expériences aussi bien associatives, qu’entrepreneuriales et a même joué du tennis en niveau professionnel. Afin d’en savoir davantage, nous l’avons interrogé sur les points suivants :

  • Peux-tu te présenter ?
  • Quel est ton parcours en quelques mots ?
  • Pourquoi avoir choisi de rejoindre une Grande École ?
  • Comment t’es-tu renseignée pour trouver ton école ?
  • As-tu présenté d’autres écoles ?
  • Comment se déroule la candidature d’admission à HEC ?
  • Comment as-tu travaillé le TAGE MAGE ?
  • Comment as-tu travaillé le TOEIC ?
  • Comment ça se passe à HEC ?
  • Quels domaines souhaites-tu intégrer ?

Visionnez la vidéo pour en savoir plus et connaitre son retour sur expérience !

 

Lire plus : 5 conseils pour réussir sa candidature en AST

Orientation Témoignages Vie en école

Antoine Leroy, son parcours de BTS Commerce International jusqu’à NEOMA

Bonjour, je m’appelle Antoine, j’ai 22 ans. Actuellement  je suis étudiant en M1 au sein du programme grande école de Neoma BS.

 


Quel est ton ton parcours ?

A l’issue de mon bac scientifique, j’ai intégré un BTS commerce international : je recommande ce BTS car il est assez complet et permet d’avoir deux expériences professionnelles dont une à l’étranger. Ces deux années m’ont permis de réaliser ma motivation quant à l’approfondissement des compétences notamment en management international, mais également celles liées à la partie commerciale ! C’est pourquoi je décide de rejoindre une licence professionnelle « Technico-commerciale » qui apportait du sens à mon projet professionnel. J’ai eu l’opportunité d’être alternant comme commercial durant une année, au sein d’une PME ou les acquis de mon BTS m’ont servi lors des différentes phases de prospection, négociation et vente.

Lors de cette année de licence j’entends parler des concours AST de par différents amis (ayant eux fait prépa). Cependant on m’explique assez rapidement, qu’un bon niveau en anglais est exigé. Or, le mien était à l’époque plus que banal, voire même en deçà de la moyenne. Septembre 2021, je décide donc de partir faire un « gap year » à Cork en Irlande pour améliorer mon niveau. Sans vouloir m’attarder longuement dessus, j’ai travaillé dans un McDonald’s pendant 7 mois à plein temps d’abord comme équipier puis comme formateur. La réussite de ce gap year, à mon sens, est liée à mon immersion TOTALE au sein du pays : je suis parti seul, j’ai vécu en auberge de jeunesse puis en colocation avec des Irlandais, j’ai fait mon maximum pour éviter la communauté française sur place et surtout j’ai lié des amitiés fortes avec des Irlandais ce qui a facilité mon apprentissage de la langue. 

Qu’est ce qui t’a convaincu de passer les concours AST ? 

Lorsque j’ai compris l’existence de cette voie parallèle, je n’avais pas encore tous les éléments de réponse quant à l’intérêt ou non pour moi de faire une Grande Ecole. Malgré tout, j’avais pour ambition de monter en compétences notamment en tant que commercial pour moi le PGE était une suite logique de mon parcours et le seul moyen d’y arriver passait par les concours AST.

 

Pourquoi avoir choisi cette Grande École ?

J’ai choisi NEOMA car c’est avant tout un très bon établissement d’un point de vue académique, mais c’est aussi et surtout pour son fort engouement associatif et sportif. Lors du passage de mes oraux à Neoma Reims j’ai tout de suite été séduit par la convivialité des admisseurs. Ils ont su m’expliquer qu’à contrario d’autres écoles, en tant qu’AST2 à Neoma, il était tout à fait POSSIBLE de s’investir dans la vie associative. 

 

Qu’apprends-tu au sein de ta formation  ?

Lors de mon premier semestre en M1 il y a un tronc commun ou nous apprenons : la comptabilité et le management lié à celle-ci, la finance, le marketing, la logistique liée à la supply chain, l’anglais commercial, l’italien mais il y a également la possibilité de choisir une troisième langue de son choix !

Lire plus : Passer les concours AST et devenir entrepreneur : témoignage vidéo !


Quelles associations as-tu choisies ? 

Prépa’Remois 🡪 l’association d’égalité des chances, qui est à vrai dire une des raisons de mon profond épanouissement à Neoma ! En quelques mots nous encadrons des ateliers culturels (vulgarisation de l’actualité, sortie à l’opéra au théâtre ou au musée) destinés aux jeunes de quartiers défavorisés de la  6éme jusqu’en post-bac.

L’Atelier 🡪 l’association fournisseuse de merchandising à Neoma, la plupart des autres associations/sportifs passent par nous pour se procurer des vêtements aux couleurs de leur asso !


Quelles sont les qualités nécessaires selon toi pour rejoindre une asso ?

Selon moi, toutes les qualités sont celles requises en entreprise : travail d’équipe, rigueur, prise d’initiative, mais à cela s’ajoute un engagement et une passion concrète pour le projet ! 

 

Quels sont tes projets suite à ton Programme Grande Ecole ? 

Je n’ai pas encore de projet définitif, il me reste encore une année de césure à faire et mon choix de spécialisation M2. Mais je souhaite continuer de m’orienter en vente.

 

Quelles méthodes as-tu mises en place pour performer aux concours ? 

Pour le concours AST et la partie écrite, il n’y a pas de secret. Il faut s’entraîner rigoureusement notamment pour le TAGE MAGE. Plusieurs plateformes sur internet permettent de s’améliorer, si je ne devais n’en citer qu’une ce serait PrepMyFuture (entraînement pour le TOEIC disponible aussi). Des ouvrages de la FNEGE sont également une plus-value dans l’entraînement. Pour le TOEIC je recommande vivement de pratiquer l’anglais au maximum dans la vie de tous les jours, pas tout le monde a l’opportunité comme moi de « sacrifier » un an de scolarité pour partir à l’étranger. En revanche, il est facile, de mettre son portable en anglais, de lire des revues de presse, regarder des films en anglais ou encore de faire des simulations de TOEIC sur PrepMyFuture.

La partie orale (en français), sûrement la plus stressante pour les candidats, est en réalité bien plus facile si bien préparée. En effet, on parle de son parcours et de la pertinence de l’école pour celui-ci. Mes conseils seraient de : 

1) Connaître l’école et ses SPÉCIFICITÉS, cela ne sert à rien de vanter des mérites identiques à la plupart des Grandes Ecoles. Il faut être concret et expliquer quels éléments différenciant nous plait pour une école

2) Savoir mettre en avant ses expériences passées. Ne vous censurez pas en pensant qu’une petite expérience n’est pas intéressante, au contraire ! Les compétences transversales que vous avez acquises sont un véritable plus pour le jury ! A vous de les vendre.

3) Soyez vous-même et donnez envie à votre public. N’oubliez pas qu’en face de vous ce sont des humains, ils passent des entretiens de 9h du matin jusqu’à 17h, faites-leur voir quelque chose de différent.  

Pour l’anglais, respirez un bon coup et privilégiez un Anglais simple et fluide à un anglais complexe jonché d’erreurs de grammaire ou de temps de pause.

 

Combien as-tu obtenu au TAGE MAGE ?

Je visais un score de 350 mais n’ai obtenu « que » 310. Ce fut une déception mais cohérent avec ma trop courte préparation pour le Tage mage. La partie français et calcul ne peut pas S’IMPROVISER. Pour espérer un score aux alentours de 350 il faut s’entraîner de manière récurrente. Néanmoins pour toutes les personnes qui se posent la question un score de 310 n’est pas un frein pour espérer atteindre les écoles du top 10, mais il faudra exceller sur les autres épreuves du concours !



Qu’est-ce que t’aurais aimé qu’on te dise avant de te lancer dans les concours AST ?

De peut être réviser un peu plus, (surtout la partie française), mais également qu’il vaut mieux s’entraîner 30min par jour pendant 4-5 mois plutôt que 2 heures par jour sur 3 semaines !

 

Le mot de la fin ?

Bon courage à vous, vous allez avoir l’école que vous visez ! 

 

Lire plus: Comment intégrer HEC en admissions parallèles en 2022



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Comment intégrer HEC en admissions parallèles en 2022

Avec 25 places offertes aux étudiants AST sur 900 étudiants candidats en 2021, le concours d’entrée sur titres d’HEC demande une préparation et une rigueur particulière. Cet article est destiné à tous les étudiants candidatant pour cette école. Vous y trouverez l’ensemble des modalités (dates, épreuves, frais d’inscription, dossier…) pour mener à bien votre candidature.

 

Lire plus : Comment finir premier à HEC Paris ? 

 

Les informations pratiques pour les concours d’HEC Paris

Intégrer le Programme Grande Ecole d’HEC Paris en tant qu’AST est une opportunité réservée aux titulaires d’un BAC+3 (soit 180 ECTS), de moins de 30 ans. Concrètement, plus de la moitié des étudiants sélectionnés sont des élèves ayant un BAC+4/5, car leurs chances sont maximisées de par leurs expériences plus nombreuses, mais rien ne vous empêche de postuler avec un BAC+3.

Ainsi, les étudiants qui sont dans l’année d’obtention de leur BAC+3 voient leur admission définitive (si obtenue) conditionnée par leur réussite ou non de l’année en cours (une attestation de réussite sera demandée). Ces étudiants rejoindront alors le prestigieux cursus en 1ère année du cycle Master (M1).

 

Le processus d’admission d’HEC Paris : 110 euros et 7 étapes

  1. Soumettre le formulaire de candidature accessible sur le site d’HEC.
  2. Déposer son dossier de candidature avec tous les documents spécifiés (que l’on détaillera plus bas), avant la période de clôture des candidatures de la session.
  3. Payer les frais de traitement de dossier (110 euros comme rappelé plus haut). Ces frais sont exonérés pour les étudiants boursiers du CROUS.
  4. Valider le dossier de candidature avant la période de clôture des candidatures de la session.
  5. Recevoir les résultats d’admissibilité si le dossier du candidat a été validé.
  6. Passer l’entretien final de sélection (sur campus).
  7. Recevoir les résultats d’admission.

Concours 2022 HEC Paris : Les dates à retenir 

HEC propose 4 sessions de candidatures dans son calendrier d’admission.

Chaque session est structurée sous 3 phases :

  1. Clôture des candidatures (fin de la phase de soumission des dossiers en ligne
  2.  Résultats d’admissibilité
  3. Résultats d’admission (après les épreuves orales donc). En général, l’ensemble du processus dure entre un mois et un mois et demi, soit 43 jours pour l’ensemble des sessions à l’exception de la première.

 

Voici un tableau récapitulatif des sessions de cette année :

SESSION Clôture des candidatures en ligne Résultats d’admissibilité Résultats d’admissibilité Durée totale des sessions
Session 1 19 octobre 2021 10 novembre 2021 25 novembre 2021 37 jours
Session 2 5 janvier 2022 10 novembre 2021 17 février 2022 43 jours
Session 3 2 mars 2022 24 mars 2022 14 avril 2022 43 jours
Session 4 20 avril 2022 12 mai 2022 2 juin 2022 43 jours
Source : hec.edu

A retenir : Le 20 avril 2022 (à midi) est donc la date butoir de la dernière chance pour candidater à HEC Paris !

 

Le dossier de candidature :

Les étudiants poursuivant un processus de candidature à HEC doivent fournir plus de 8 types de documents, soit les pièces suivantes :

  • Un certificat de scolarité et/ou les diplômes supérieurs obtenus (post-BAC).
  • Les relevés de notes correspondant à toutes les études après le BAC et moyennes académiques dûment calculées (pour chacun des diplômes obtenus).
  • Deux lettres de recommandation en ligne, dont au moins une devant être académique.
  • Un CV.
  • Une lettre de motivation.
  • Le résultat officiel d’un test d’aptitude : GMAT,  GRE ou TAGE MAGE (la durée de validité des résultats de ces tests étant de 5 ans).
  • Le résultat d’un test d’anglais : TOEFLTOEICIELTS ou Cambridge (la durée de validité des résultats de ces tests étant de 5 ans).
  • Une photo d’identité (format passeport).

Conformément aux résultats passés et même s’il n’y a aucune communication officielle dessus, il a des scores moyens attendus dans les tests d’aptitudes ainsi que les tests de langues. Gardez en tête le fait que vous pouvez repasser ces tests deux fois pour maximiser vos chances et votre score.

Voici les scores moyens attendus aux tests pour pouvoir espérer intégrer HEC :

Epreuve Score moyen à viser
Tage Mage 390 / 600 (voire 400)
GMAT 690 / 800
GRE = 65ème rang centile
TOEFL 100/120 (TOEFL IBT) ; 600/677 (TOEFL IPT)
TOEIC 850/990 (avec 340 minimum pour chaque partie)
ILETS 7/9 (et minimum 6.5 pour chaque partie)
Cambridge 185 /230 (et minimum 176 pour chaque partie)

En plus de vos résultats de tests, vous devez pouvoir fournir un dossier académique en béton : des lettres de recommandation élogieuses et un parcours scolaire irréprochable en termes de notes et rigueur académique. Vous pouvez y mettre tout ce qui peut vous mettre en valeur (vos rangs, distinctions, moyennes, sélectivité de votre cursus actuel ou antérieur…).

L’un des enjeux de la sélection sur dossier est aussi de pouvoir vous démarquer par vos centres intérêts, activités sportives ou personnelles, bénévolat, stages, échanges et activités extra-scolaires. N’ayez pas peur d’être originaux. Votre candidature reflète qui vous êtes et doit vraiment vous démarquer du reste des candidats.

Dans votre lettre de motivation, n’hésitez pas à préciser votre projet professionnel. Encore une fois, s’il est original ce n’est que positif pour votre candidature. N’insistez pas plus sur les spécificités de l’école car ceux qui analyseront votre dossier les connaissent déjà. Appuyez votre motivation sur la raison pour laquelle intégrer HEC Paris vous aidera à atteindre vos objectifs et sur ce que vous pourrez apporter à l’école. N’écrivez pas plus d’une page et soyez concis et clairs sur vos propos. Enfin, gardez en tête que tout ce que vous pourrez écrire pourra être utilisé comme base pour votre oral. Alors, restez cohérents et abordez des sujets sur lesquels vous êtes à l’aise.

 

Les épreuves orales 2022 d’HEC Paris

La dernière étape précédant votre résultat d’admission est celle de l’entretien individuel. Il s’agit d’un oral de 25 à 30 minutes auquel peuvent accéder les étudiants jugés admissibles par leurs dossiers. Cet entretien se déroule en anglais, sur le campus de l’école à Jouy-en-Josas et il est conduit par un jury n’excédant pas 3 personnes. Selon le site d’HEC, cet oral sert à « évaluer le potentiel du candidat et son aptitude à une carrière internationale de management ». Veillez à rester authentique, à bien mémoriser le contenu de votre lettre de motivation et à préparer vos réponses à des questions éventuelles (exemple type : Pourquoi vous et pas un autre candidat).

 

Lire plus : La rentrée HEC Paris 2022 : le séminaire de Chamonix

 

Enfin, ne vous laissez pas déstabiliser par des questions déroutantes, votre attitude par rapport à elles est également prise en compte.

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Assas, l’EDHEC, Berkeley, Ecole d’avocat : Le parcours atypique de Raphaël

Les voies AST permettent aux écoles de diversifier leurs recrutements, d’attirer des étudiants aux profils parfois moins rectilignes mais souvent plus riches. L’objectif de cette rubrique témoignages, c’est de vous présenter le parcours d’anciens candidats AST. Ils pourront vous éclairer parfois vous inspirer et certainement vous aiguiller dans vos choix. Pour cet article, nous avons rencontré Raphaël, au double cursus droit-management.

 

Bonjour Raphaël, nous sommes ravis que tu aies accepté de présenter ton parcours aux lecteurs d’Objectif AST. Pour démarrer cet entretien, peux-tu présenter ?

Raphaël : Je suis étudiant diplômé en droit à ASSAS et diplômé du parcours BLM de l’EDHEC. Je suis également titulaire du CRFPA. J’effectue un LLM dans le cadre de l’école de formation du barreau de Paris

 

Peux-tu nous expliquer ton parcours ?

Raphaël : Après 4 années de droit à Paris 2 Assas, j’ai passé les concours AST. J’ai pu intégrer l’EDHEC en parcours BLM. Ainsi, je pouvais effectuer le parcours grande école et un master 1 et 2 en droit des affaires à l’université catholique de Lille. Cette double formation sélective de l’EDHEC est destinée aux étudiants souhaitant s’orienter vers des métiers juridiques. Certains de mes camarades aspirent à devenir notaires, avocats, juristes ou entrepreneurs. 

 

Lire plus : Comment intégrer l’ESCP après le concours AST ?

 

Pourquoi avoir fait l’EDHEC ? Quelle est pour toi la valeur ajoutée ?

Raphaël : L’EDHEC m’a permis de comprendre en profondeur le fonctionnement d’une entreprise. Les cours de finance et de management m’ont permis d’appréhender les enjeux financiers et de gestion. Ainsi, en tant que futur avocat, je pourrai avoir une vision globale de l’entreprise pour laquelle je serai amené à travailler.

 

Pourquoi faire un LLM ? Et pourquoi celui-ci en particulier ?

Raphaël : Dans le cadre de l’école de formation du barreau de Paris, j’ai l’opportunité d’effectuer les 6 premiers mois de la formation en tant qu’étudiant dans un LLM. J’ai choisi le LLM de l’université de Berkeley en Californie. Il me permet de découvrir une autre culture, une autre vision du droit. L’université est spécialisée en droit des technologies. Située au cœur d’une région très tournée vers le monde de la « tech » et la Silicon Valley, UC Berkeley permet d’être au contact des acteurs de l’innovation.

 

Lire plus: L’EDHEC dévoile la création d’EDHEC America à Berkeley !

 

Quel a été le processus de recrutement ?

Raphaël : Pour candidater à ce LLM, il faut envoyer un dossier (relevés de notes) en versions papier et digitale à LSAC. Les candidatures sont à envoyer pour décembre et les résultats sont donnés courant avril. Il faut s’y prendre en avance car les dossiers mettent du temps à être validés par l’administration américaine. 

 

Quels bénéfices tu attends de cette année ?

Raphaël : J’attends de cette année une découverte d’une autre culture du droit. Le système est profondément différent. Je veux tirer de cette année à la fois des connaissances et des rencontres. Le LLM permet de rencontrer des avocats de toutes les nationalités. 

 

Comment s’organise ton emploi du temps ?

Raphaël : Le système américain est organisé autour de « readings ». Il y a très peu d’heures de cours mais beaucoup de travail personnel. Pour 1 heure de cours, il est attendu 3 à 4 heures de travail personnel. L’emploi du temps permet de s’organiser pour avoir une pratique sportive, visiter la région le week-end et sortir découvrir la ville.

 

Quelles sont tes perspectives après ce LLM ?

Raphaël : Ce LLM marque le début de ma formation à l’école du barreau de Paris. A la suite de ce LLM, je pourrai donc effectuer plusieurs stages avant de devenir avocat en droit pénal des affaires.

 

Quel est le prix d’une année en LLM ?

Raphaël : Une année de LLM coûte, avec les frais de vie et le logement, entre 90 000 et 100 000 dollars. Il y a cependant beaucoup de bourses à disposition et il ne faut pas hésiter à les demander car il s’agit de bourses au mérite ! 

 

Lire plus: Du sud de la France à UC Berkeley – Le parcours de Dorian Zerroudi

 

Quels conseils donnerais-tu aux étudiants qui veulent faire un LLM ?

Raphaël : Il faut s’y prendre tôt, au moins 10 mois en avance. Il faut bien se renseigner sur les différentes écoles pour trouver le parcours qui correspond à chacun. Enfin, il ne faut pas se censurer. Il ne peut y avoir que des bonnes surprises ! 

 

Merci pour ce témoignage et félicitations pour ce parcours !

Si vous aussi vous avez suivi un parcours atypique et que vous souhaitez le partager pour aider d’autres étudiants, n’hésitez pas à nous écrire à l’adresse suivante : contact@objectif-ast.fr .

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Témoignage : Comment intégrer l’ESCP après le concours AST ?

Rencontre avec Marie Laloux, 20 ans et  titulaire d’une double licence en économie gestion et LEA Allemand à l’Université de Strasbourg. Elle a suite à cela intégré l’ESCP Business School en Master 1.

 

Qu’as tu pensé de ton parcours à l’université ? Pourquoi avoir choisi d’intégrer une école de commerce en Master ?

Je suis très contente de mon parcours à l’Université, la promo était petite avec beaucoup de travaux de groupe. J’aimais beaucoup le côté très théorique des cours et le fait que l’on soit autonome : on apprend vraiment selon ce qu’on choisit de s’investir dans nos cours. La Fac avait une vie associative développée, j’étais dans la JE et responsable des équipes masculines et féminines de basket de l’université. J’ai choisi d’intégrer  une école de commerce car cela me permettait d’élargir mes horizons et mon réseau.

J’étais déjà intéressée par les écoles de commerce au lycée, mais à l’époque je ne me retrouvais pas du tout dans le système de fonctionnement des classes préparatoires. J’avais envie et besoin de voyager et de faire des stages, de mûrir aussi.. Durant les périodes d’été, je faisais des stages de 2 mois pour accumuler les expériences professionnelles à l’étranger. J’ai visité une quinzaine de pays européens sur ces 3 dernières années.

Arrivée en L3, l’opportunité s’est présentée à nouveau et je n’ai pas hésité ! 

 

Lire plus : Intégrer l’ESSEC après l’Université ! 

 

Être candidat AST exige de savoir allier sa vie d’étudiant en licence, sa vie associative ainsi qu’une forte préparation aux concours des écoles … comment as tu géré cela ?

La clé a été l’anticipation… Dès la L1, je me suis demandée comment mon dossier allait pouvoir plaire aux écoles de commerce. J’ai donc tout donné sur l’académique tout en faisant des stages quand j’en ai eu l’occasion. En L3, j’ai choisi de bien m’investir associativement et de consacrer beaucoup de cours au Tage Mage, puisque je savais déjà que mon dossier était de bon niveau depuis mon entrée à l’université. J’avais très peu de temps libre, qui se résumait à ma vie associative et sportive, donc même ces temps libres étaient inclus dans cette préparation au final ! 

J’avais choisi de passer le TOEIC très tôt dans mon parcours, ce qui m’a permis de n’avoir jamais à préparer le TOEIC et le Tage Mage à la fois, ce qui m’a libéré beaucoup de temps ! 

 Le Tage Mage est l’épreuve reine de ces concours AST, notamment pour les écoles du TOP5. Quels scores as tu obtenus ?

J’ai passé le Tage Mage 2 fois : j’ai obtenu 397 en décembre 2019 et 417 en février 2020. 

 

Comment as tu travaillé le Tage Mage ?

J’ai suivi une préparation privée pour me permettre d’avoir un cadre, un soutien et un accompagnement. C’est une année qui est malgré tout très stressante. Autour de moi, personne n’avait cet objectif d’intégrer une école de commerce parisienne. 

J’ai commencé à travailler le Tage Mage fin septembre. Je le travaillais  une dizaine d’heures par semaine, environ 2h par jour à peu près à la bibliothèque. Je faisais des fiches dans les principaux sous-tests, j’ai bien travaillé la partie logique et raisonnement qui était mon point fort. Cela passait par beaucoup d’apprentissage par coeur (rang des lettres, formules etc). C’est surtout des heures et heures de travail répétitif sur des exercices. J’ai suivi la préparation à distance et cela m’a vraiment facilité, d’autant plus que j’ai une mémoire auditive, ce qui me permet de retenir rapidement des informations que l’on me communique à l’oral, ou par vidéo.

 

Lire plus : Comment obtenir plus de 450 au TAGE MAGE ? 

 

Tu es maintenant en Master à l’ESCP… que dirais tu de ton parcours en Grande École ?

L’année est bien sûr très affectée par le COVID ! Je suis sur le campus de Berlin. Le plus intéressant pour moi, c’est la pluralité des profils que je rencontre ici. Dès la première semaine de rentrée, il y a eu énormément de rencontres, avec des personnes qui viennent littéralement des 4 coins de l’Europe ! C’est une vraie stimulation intellectuelle par la puissance de la rencontre que procure l’ESCP. 

Niveau cours, c’est un peu compliqué avec la situation actuelle bien évidemment… Là-dessus, tout se passe comme dans n’importe quelle école avec des cours en ligne et des travaux de groupe à distance ! Le campus de l’ESCP reste ouvert. Nous n’avons pas de cours mais nous pouvons y aller pour réviser. Le confinement en Allemagne est moins restrictif qu’en France, ce sont seulement les bars, restaurants, cinémas etc qui sont fermés mais les écoles restent accessibles, sans cours proposés.

Coté professionnel, malgré le confinement, nous avons énormément de présentations d’entreprises. Le confinement a aussi permis à plusieurs événements 100% parisiens de se tenir en ligne, très pratique quand on étudie sur un campus étranger ! 

 

Lire plus : Pourquoi faire une Grande Ecole de commerce ? 

 

Quels sont tes projets d’avenir ?

Je suis très intéressée par faire une carrière en Suisse ! Parler français, anglais et allemand, c’est un plus là-bas ! Je suis particulièrement intéressée par le conseil en stratégie, orienté vers l’intelligence artificielle. Dès le deuxième semestre, je vais me spécialiser en Consulting et par la suite enchaîner avec un parcours orienté autour de l’intelligence artificielle en Master 2. 

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Passer les concours AST et devenir entrepreneur : témoignage vidéo !

Les étudiants qui souhaitent se lancer dans l’entrepreneuriat pendant leurs études sont nombreux. De plus, les écoles de commerce sont réputées pour proposer des services d’accompagnement très complets à leurs apprenants. Pour vous expliquer comment cela fonctionne, nous avons rencontré Gautier Mobuchon, diplômé d’emlyon business school après avoir intégré l’école via les concours AST !

 

Lire plus : Interview de Romain Serre : concours TREMPLIN, KEDGE, entrepreneuriat…

 

Découvrez le parcours de Gautier et son entreprise, l’Atelier Flamel !

Pendant ses études, Gautier s’est orienté vers l’entrepreneuriat, en créant l’Atelier Flamel, une startup dans le domaine de la FoodTech. Au programme de la vidéo :

  • Présentation de Gautier
  • Qu’est-ce que l’Atelier Flamel ?
  • L’évènement qui lui a fait devenir entrepreneur
  • La façon dont l’école de commerce aide à l’entrepreneuriat et soutient les porteurs de projet
  • Les qualités importantes pour travailler dans la FoodTech
  • Une journée-type de Gautier en tant qu’entrepreneur
  • Les différentes perspectives d’évolution pour lui et sa startup

 

Alors, si toi aussi tu souhaites devenir entrepreneur après avoir passé les concours AST et intégré l’école de tes rêves, viens visionner le témoignage de Gautier !

passer amf en candidat libre
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Témoignage : passer l’AMF en candidat libre et les méthodes de travail

L’AMF (Autorité des Marchés Financiers) est une certification qui est demandée aux professionnels qui souhaitent travailler dans la finance. Pour mieux comprendre comment la passer et, surtout, comment travailler et réviser, nous avons rencontré une étudiante qui a réussi à obtenir la certification en candidat libre. Elle nous présente ses méthodes de travail et tous ses conseils pour réussir.

 

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Peux-tu te présenter, nous parler de ton parcours ?

Je suis actuellement en année de césure à TBS Education. Depuis mon année de M1, je pense m’orienter vers le domaine de l’audit et de la finance. Après avoir suivi une pré-spécialisation finance à TBS, j’ai passé un semestre en Angleterre dans une université partenaire dans laquelle j’ai décidé de me consacrer uniquement à des cours de finance. J’en ai profité pour passer des certifications complémentaires, ce qui m’a permis de réaliser que le monde de la finance est très vaste et que l’on ne peut jamais avoir trop de connaissances.

 

Tu as décidé de passer l’AMF en candidat libre. Pourquoi avoir fait ce choix ?

Suite à mon année de M1 et aux cours que j’ai suivis à TBS et en Angleterre, j’ai commencé à rechercher mon premier stage de césure en finance. Très vite, en préparant mes entretiens, j’ai compris que ce que l’on apprenait en cours n’était pas suffisant. Ça ne représentait même pas un dixième de ce qu’il faut savoir pour les entretiens. J’ai donc décidé de me former par moi-même.

Pour ce faire, je me suis dit que l’AMF me permettrait de développer des connaissances précises et surtout une culture financière et réglementaire très générale.

 

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Peux-tu nous dire ce qu’est l’AMF et la façon dont la certification s’obtient ?

L’AMF est un examen financier qui est demandé pour travailler dans la finance. Il est vraiment très orienté réglementation et concerne les règles des marchés financiers. C’est donc un examen qui est exigé, notamment en banques. En général, il est demandé aux personnes qui rejoignent les banques de passer l’AMF dans les mois qui suivent. De mon côté, j’ai choisi de la passer en candidat libre, notamment dans l’objectif de montrer ma motivation sur mon CV et lors des entretiens.

L’examen est composé de 2 parties : un dossier qui traite de l’environnement règlementaire et déontologique et un deuxième qui concerne les connaissances techniques des candidats. Pour valider l’AMF, il faut obtenir plus de 80% de bonnes réponses à ces deux dossiers.

 

Comment t’es-tu préparée pour l’examen de l’AMF ?

Après mon inscription, j’ai d’abord commencé à réviser avec le livre (Abrégé des Marchés Financiers). J’ai rapidement laissé tomber : le livre est indigeste et ne permet pas, à mon sens, de retenir les informations. J’ai donc décidé de faire les 2 000 et quelques questions de la base de données de l’AMF. Réparties dans les différentes parties de l’examen, cela m’a permis d’aborder l’ensemble des questions et thèmes traités. A chaque fois que l’on répond à un QCM, la bonne réponse s’affiche ainsi que la correction. Cela m’a permis d’apprendre des choses et, surtout, de voir la cohérence dans l’ensemble de la règlementation française et européenne en termes de finance. Cette étape m’a pris environ 1 mois : je faisais environ un chapitre par jour, soit une centaine de question quotidiennement.

Une fois la totalité des chapitres et questions abordée, j’ai commencé à travailler des examens blancs. J’ai eu 14,5 au tout premier examen blanc que j’ai fait. J’en ai ensuite réalisé un par jour pendant 2 mois. Je dirais qu’au bout d’un mois, j’atteignais le 16 dans chaque dossier et j’étais donc prête à passer l’AMF. Cependant, j’avais sélectionné la date d’examen la plus lointaine possible pour être sûre d’avoir le temps de me préparer. J’ai donc continué à m’entraîner et à faire une session par jour jusqu’à la date d’examen.

 

Comment se passe la session d’examen ?

Le jour de l’examen se sélectionne au moment de l’inscription. Environ une semaine avant, j’ai reçu une convocation par mail. Le jour de l’examen, il faut venir avec sa convocation imprimée, un papier d’identité et son propre ordinateur. On se connecte sur sa session et on rentre un code qui est affiché dans la salle pour se connecter à l’examen officiel.

La vraie session se passe donc exactement comme les entraînements. On a deux heures pour répondre aux 120 questions, on peut revenir en arrière, passer, etc. Environ 2 heures après la fin de l’examen, j’ai eu accès à mon test corrigé et je savais donc que j’avais obtenu plus de 80% aux deux dossiers. Quelques jours après, je suis allée sur mon compte de l’esbanque et j’y ai trouvé ma certification AMF.

 

Quels conseils donnerais-tu aux étudiants qui veulent passer l’AMF ?

Pour moi, l’AMF est une question d’entraînement et de régularité. Cela m’a beaucoup fait penser au code : il faut s’entraîner tous les jours afin d’assimiler les questions et retenir les réponses. En passant une ou deux semaines sans travailler, on revient et les notes sont inférieures à 80%.

Le meilleur conseil que je puisse donner (et qui a fonctionné dans mon cas), c’est de s’entraîner tous les jours, et notamment la dernière semaine avant l’examen, ne pas hésitez à faire plusieurs examens blancs par jour.

 

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temoignage chef de produit
Métiers Témoignages

Découvrez le parcours de Lisa, chef de produit chez Lidl et diplômée de GEM !

Nous avons rencontré Lisa Boxberger, diplômée de GEM après avoir passé les concours AST. Elle est aujourd’hui chef de produit dans la grande distribution et est donc chargée de l’ensemble de la gestion d’un produit, de son analyse de marché et benchmark, jusqu’à l’étude du comportement consommateurs vis-à-vis du produit.

Nous l’avons interviewé pour vous présenter son parcours et tous ses conseils !

 

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Tous les conseils de Lisa pour évoluer dans un grand groupe

Après avoir été diplômée d’un Bachelor Responsable Marketing & Commercial, Lisa a intégré le PGE de Grenoble EM. Elle nous parle notamment de sa préparation au concours Passerelle 2 afin d’intégrer une des meilleures écoles de management.

Au programme de la vidéo :

  • La présentation de Lisa
  • Son quotidien en tant que chef de produit
  • Le processus de recrutement chez Lidl
  • Les qualités importantes pour devenir chef de produit
  • Une journée type d’un chef de produit
  • Ses perspectives d’évolution
  • Ses conseils pour postuler chez Lidl

 

Alors, si tu souhaites intégrer un grand groupe après ta graduation, découvre tous les conseils de Lisa pour y parvenir !

aymeric marmorat bachelor act
Actu Ecoles Témoignages

Le Bachelor ACT de l’ESSEC et CY Université : rencontre avec le directeur du programme

Nous avons rencontré Aymeric Marmorat, entrepreneur social et serial entrepreneur depuis ses études. Il est aujourd’hui directeur du Bachelor Act, un programme en 3 ans qui permet d’être double-diplômé de l’ESSEC et de CY Cergy Paris Université. Ce dernier a ouvert ses portes en septembre 2022 pour une promotion de 31 élèves.

Nous vous présentons le parcours d’Aymeric et ce qui l’a amené à créer le Bachelor Act.

 

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Bonjour Aymeric, peux-tu te présenter, nous parler de ton parcours ?

Après ma terminale, je cherchais une formation courte et c’est vers le BTS MUC (Management des Unités Commerciales) que mon choix s’est tourné. J’ai adoré cette formation car elle était très pratique et tournée vers le monde de l’entreprise. Elle donnait aussi une certaine liberté dans les sujets à étudier et les expériences professionnelles. C’est aussi en BTS que j’ai monté mon tout premier projet et c’est cette formation qui m’a donné envie de poursuivre mes études. J’ai alors rejoint l’EM Normandie sur le campus du Havre. J’ai commencé à m’interroger sur le sens de ma formation et sur la nécessité de remettre l’économie au service des enjeux sociaux et environnementaux. J’ai alors créé avec un ami une association autour du développement durable dans laquelle je me suis beaucoup investi en parallèle à mes études. Grâce à une rencontre, j’ai découvert l’entrepreneuriat social que je n’ai plus quitté.

 

En tant que serial entrepreneur, peux-tu nous présenter rapidement les différentes entreprises que tu as fondées ?

Un peu avant de terminer mes études, je me suis demandé comment les entreprises pouvaient changer le monde. Faut-il les transformer de l’intérieur ou créer de nouvelles organisations qui intègrent dès leur création une raison d’être, un modèle économique viable et des impacts sociaux et environnementaux significatifs ?

C’est vers cette 2ème direction que j’ai commencé à me diriger en co-fondant Entrepreneurs Sans Frontières en 2006, un incubateur dont l’objectif est de former et d’accompagner les jeunes entrepreneurs sociaux dans la création de leur entreprise sociale. J’ai également co-fondé en parallèle La Ruche, le premier espace de coworking à Paris dédié aux entrepreneurs sociaux. A travers ces initiatives, j’ai pu rencontrer des femmes et des hommes exceptionnels qui ont à cœur l’intérêt général et qui à travers la création de leurs entreprises apportent des solutions concrètes aux grands enjeux contemporains. J’ai également côtoyé des pionniers de l’entrepreneuriat social et la nécessité de décloisonner les dimensions économiques, sociales et environnementales.

 

Mais les entrepreneurs sociaux ne sont pas assez nombreux et nous voyons bien qu’aujourd’hui toutes les organisations doivent se transformer de l’intérieur pour répondre aux enjeux de notre siècle. Cela nécessite des compétences. C’est alors qu’en 2010, j’ai rejoint en tant que Directeur, Enactus France pour former des milliers de jeunes à travers la France et développer leurs compétences pour agir au service d’un monde plus juste, inclusif et durable. Le principe est simple : accompagner les jeunes à s’engager dans leur lycée, dans leur école et dans leur université pour les causes qui leur tiennent à cœur. En s’engageant et en montant leur projet en équipe, ils développent leurs compétences et prennent confiance en leur capacité à changer le monde.

 

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Tu es donc très engagé pour les enjeux sociaux, écologiques et environnementaux. D’où te vient cette volonté de participer à la création d’une société plus responsable ?

Je pense que c’est avant tout générationnel. J’ai eu 40 ans cette année, je fais donc partie de la  Génération Y dont je me reconnais bien dans une partie de la définition, notamment sur la quête de sens. Ensuite, c’est aussi très lié à mon contexte familial : j’ai grandi dans des réalités sociales très différentes, ce qui a développé ma sensibilité et mon sentiment de justice. Enfin, je dirai que c’est lié à mes expériences : à travers les projets que j’ai menés pendant mes études, j’ai rapidement compris que je pouvais utiliser mes compétences et ma capacité d’agir pour apporter des réponses aux problèmes de société.

 

Aujourd’hui, tu es Directeur du Bachelor ACT de l’ESSEC et CY Cergy Paris Université. Peux-tu nous parler de la genèse du programme ?

Le Bachelor ACT est né du double-constat qu’il n’existait pas de formation pluridisciplinaire et professionnalisante sur les transitions accessible après le bac, tandis qu’une forte demande commence à s’exprimer du côté des recruteurs. A elle-seule, la transition écologique permettra la création nette d’environ un million d’emplois à l’horizon 2050, selon les estimations de l’Ademe.

Avec les équipes de l’ESSEC et de CY, nous avons imaginé ce diplôme pour permettre à des bacheliers, déjà investis dans des causes, de maximiser leur impact sur la société. L’objectif est de leur permettre de maîtriser la conduite de projets au service des transitions pour pouvoir ensuite agir en tant que professionnels dans les entreprises, les collectivités et les associations.

 

La première promotion du Bachelor ACT a fait sa rentrée cette année, qu’est-ce-qui caractérise les 31 élèves de cette promotion ?

La première chose qui caractérise cette promotion, c’est la motivation. La plupart des étudiants étaient engagés pour une ou plusieurs causes avant leur entrée dans la formation. Certains sont venus avec une sensibilité plus environnementale, d’autres plus sociale. Après 4 mois, tous s’accordent à dire que l’une et l’autre sont liées et que le changement ne peut-être qu’être systémique.

Au-delà de l’engagement qui est un véritable point commun, la promotion est très diverse. Comme nous sommes ouverts à toutes les options, nous avons des étudiants qui ont aussi bien des profils scientifique, économique ou littéraire. 30% des étudiants étaient en réorientation après une première année de licence. Avec 40% d’étudiant boursiers grâce aux exonérations des frais de scolarité, nous avons aussi une grande mixité sociale ce qui permet d’avoir un collectif au plus proche de la diversité de la société française.

 

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Les jeunes sont très sensibles aux enjeux climatiques et écologiques, que peut leur apporter le Bachelor ACT ?

La sensibilité aux enjeux écologiques et sociaux ne suffit plus. Il s’agit de transformer en profondeur nos sociétés, nos modes de vie, nos manières de produire et de consommer mais aussi de vivre ensemble.

Pour permettre aux jeunes d’acquérir les compétences essentielles aux acteurs du changement, nous avons organisé la formation autours de 3 grands piliers :

  • Analyser un système complexe à l’heure de l’anthropocène en comprenant les grands enjeux des transitions écologique, sociale et citoyenne tout en développant son esprit critique
  • Agir pour les transitions en apprenant à concevoir et piloter un projet, à collaborer et décider dans un collectif
  • Trouver sa voie en apprenant à apprendre, à se connaitre et en construisant ses projets d’avenir

 

C’est ainsi que la pluridisciplinarité prend tout son sens avec :

  • Des sciences naturelles pour comprendre le système terre et les liens entre le climat, l’activité humaine et le vivant 
  • Des sciences sociales pour comprendre les transitions et agir à l’échelle des sociétés et des organisations
  • Des sciences de gestion pour apprendre à agir dans un environnement professionnel

 

Comment vois-tu l’avenir du Bachelor ACT ?

Nous recevons de plus en plus de demandes d’étudiants et de parents très intéressés par la formation. L’enjeu pour l’avenir sera d’accueillir davantage d’étudiants tout en gardant ce qui fait notre particularité : les modalités pédagogiques, l’accompagnement individuel et la place donnée au collectif.

Nous souhaitons également élargir nos partenariats. A l’heure actuelle, nous avons été rejoints par Engie, Accor et la Fondation Schneider Electrique qui soutiennent la formation en proposant des stages et des cas concrets. Nous avons également noué des partenariats forts avec le Learning Planet Institute et le Campus de la Transitions qui interviennent dans les enseignements.

Enfin, nous réfléchissons également à créer notre propre campus qui puisse accueillir et incarner la formation tant d’un point de vue transition écologique que d’un point de vue innovation pédagogique.

 

Quels sont les débouchés après le Bachelor ACT ?

A l’issue du Bachelor ACT, les étudiants pourront soit poursuivre en Master (management, entrepreneuriat, sciences politiques, développement durable, etc.) soit entrer dans le monde professionnel.

Les étudiants pourront également exercer un large panel de métiers dans des secteurs comme : 

– Le secteur associatif et de l’économie sociale et solidaire (ESS)

– Les Institutions & collectivités nationales

– Le département DD/RSE des entreprises

Ils pourront aussi, s’ils le souhaitent, devenir entrepreneur social ou exercer l’un des nombreux métiers de demain… qu’on ne connaît pas encore !

 

Un dernier mot pour tous les jeunes soucieux du futur de la planète ?

Pour finir, je vous partage la citation de Margaret Mead, une anthropologue américaine que j’aime beaucoup : « ne doutez jamais qu’un petit groupe d’hommes et de femmes conscients et engagés puisse changer le monde. C’est même de cette manière que cela s’est toujours produit ». Si vous aussi vous avez assez de folie et de courage pour vouloir changer le monde, venez nous rencontrer lors d’un webinaire ou d’une journée porte ouverte dont vous retrouverez les dates sur www.bacheloract.fr 

 

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