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Interview de Quentin Pagot, étudiant à l’EDHEC avec 940 au TOEIC et 473 au Tage Mage

Rencontre avec Quentin Pagot, étudiant de l’EDHEC BS, qui nous livre tous ses conseils pour performer au TOEIC, TAGE MAGE et à la Certification Voltaire… et bien plus encore !

 

Bonjour Quentin, peux-tu nous parler de ton parcours ?

Bonjour, je suis actuellement en M1 à l’EDHEC BS que j’ai intégré via les concours AST. J’ai commencé par un bac Littéraire car je me destinais à des études de journalisme. Etant un élève plutôt moyen au lycée (12 de moyenne au bac), tous mes vœux de journalisme sur Parcoursup ont été refusés. J’avais donc le choix entre un DUT Techniques de Commercialisation (qui était plutôt mon plan B) et une licence d’histoire.

En ayant pesé les pour et les contre, j’ai choisi de m’orienter vers la première solution, sans trop savoir si ça allait me plaire. Ayant sauté une classe en primaire, je m’étais dis que ce n’était pas grave si je me réorientais ensuite, quitte à perdre une année d’études supérieures.

Finalement, le DUT TC m’a plu et j’ai décidé de continuer sur cette voie. Sur les conseils d’un ami, j’ai décidé d’intégrer une prépa ATS. Là encore, mes notes de DUT ne m’ont pas permis d’avoir le choix de ma prépa ATS étant donné que j’ai été refusé partout sauf à Dijon. J’ai donc intégré cette prépa ATS, et c’est durant cette année que j’ai vraiment commencé à travailler et exploiter mon plein potentiel pour se classer major de prépa et intégrer l’EDHEC BS.

 

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Tu as fait un DUT TC (Techniques de Commercialisation). Qu’as-tu retenu de DUT ? Quels sont ses points forts à tes yeux ?

Le DUT TC est un diplôme très polyvalent. Il permet d’acquérir les bases de tous les métiers du commerce (marketing, négociation, gestion, RH, économie, distribution, logistique…) sans avoir à se spécialiser. C’est un bon compromis quand notre projet professionnel est encore flou à la sortie du lycée, ce qui était mon cas.

J’ai eu la chance d’effectuer mon DUT à l’IUT du Creusot, un établissement plutôt réputé malgré la non-attractivité de la ville. Le point fort des DUT, c’est également l’encadrement. En sortie de lycée, je ne me voyais pas être assez autonome pour intégrer une licence, où il y a beaucoup moins d’encadrement et où un étudiant non autonome peut vite décrocher. En DUT TC, nous bénéficions d’une équipe pédagogique impliquée, avec peu d’élèves à gérer et qui savait vous tenir impliqué dans vos études. Une chose dont j’avais besoin à cette époque.

C’est également un diplôme professionnalisant avec un stage chaque année. Il permet d’avoir 2 ans devant soi pour réfléchir à son projet et notamment à sa poursuite d’études car 80% des étudiants DUT TC poursuivent leurs études après. Plusieurs solutions s’offrent à vous : licence professionnelle, DUETI, écoles de commerce de second plan, prépa ATS, master à l’université…

 

Après deux années de DUT, tu as fait une prépa ATS et une L3 AES en double cursus. En quoi cela consiste pour ceux qui ne connaissent pas ? Qu’en as-tu retenu ?

La Prépa ATS est un diplôme assez récent et plutôt mal connu. Moi-même, j’ai découvert sa connaissance en deuxième année de DUT TC. C’est donc une prépa en 1 an, disponible après un DUT ou un BTS. C’est un double cursus puisqu’on valide dans le même temps une licence universitaire, souvent AES ou éco-gestion. A Dijon, c’est AES en l’occurrence. Il existe environ une quinzaine de prépa ATS en France. Les résultats d’admission sont rendus publics en ligne, je vous conseille de les consulter avant de faire le choix de votre établissement.

Dans ce double cursus, on passe 3 jours par semaine dans un lycée pour suivre les cours de la prépa ATS. Au programme : préparation au TOEIC et au TAGE-MAGE, ainsi que divers cours en relation avec le commerce : économie, gestion, marketing, GRH…Nous avons aussi eu la chance d’avoir des cours relatifs à l’orientation, avec notamment la venue de représentants d’écoles de commerce ou encore d’anciens élèves. Nous passons donc 2 jours par semaine à l’université, pour suivre les mêmes cours que les L3 AES. Nous suivons des cours de comptabilité, de gestion et de droit. Les possibilités de poursuites d’études en prépa ATS sont les suivants : école de commerce, IAE, master universitaire.

Concernant les écoles de commerce, les écoles du top 15 jusqu’à SKEMA sont largement accessibles. Pour le top 5, il faudra savoir se démarquer en étant dans les meilleurs profils. Pour le top 3, cela relève du miracle. C’est une formation que je trouve largement sous-cotée étant donné qu’elle permet de rejoindre des écoles bien classées avec moins de difficultés que les étudiants qui font une prépa postbac classique. L’année de double cursus est certes difficile et intense, mais cela ne représente qu’une seule année. De plus, on accède en école de commerce directement en M1, alors que les prépas classiques accèdent en pré-master, ce qui nous fait économiser une année de frais de scolarité.

 

Tu as voulu t’orienter vers les écoles de commerce, via les AST, ce qui nécessite de passer le TOEIC et le Tage Mage. Comment s’est déroulé la préparation au TAGE MAGE ?

La première étape, c’est l’apprentissage de la théorie. De septembre à fin novembre, j’ai épluché différents manuels expliquant des méthodes pour répondre aux questions du Tage-Mage. J’avais différents cahiers, où je réécrivais les méthodes à ma manière, selon ma façon de m’approprier les techniques. Cela était assez long car il y avait environ 200 fiches méthodes. Une fois cela fait, le maitre mot est pratique. Il faut pratiquer encore et encore, s’exercer et faire des examens blancs. La correction est également très importante. Après un examen blanc, il faut revoir chacune de ses erreurs, savoir pourquoi on a eu faux et refaire l’exercice jusqu’à maitriser la méthode.

En vue du premier passage, je conseille de ne pas trop perdre de temps sur ses faiblesses. Il vaut mieux capitaliser sur ses forces que d’essayer de combler ses faiblesses. Personnellement, j’étais médiocre en géométrie. J’ai donc fait l’impasse sur cela à mon premier passage, pour maitriser les questions où j’avais des facilités. Ensuite, au printemps, en vue de mon 2ème passage, j’ai travaillé sur mes faiblesses pour aller significativement augmenter mon score.

Enfin, je vous conseille quelques jours avant le passage de faire du « par cœur » concernant les formules mathématiques notamment (carrés, cubes, puissance, aire, périmètre…).

 

Tu as eu 473 au Tage Mage. Quels sont les conseils que tu peux donner aux étudiants sur la préparation et l’appréhension du Jour J ?

La difficulté majeure du jour J, c’est bien évidemment le stress. C’est pour cela que je conseille à chacun de passer le TM 2 fois pour maximiser ses chances d’intégrer le top 5. Je l’ai passé la première fois en décembre 2022. J’étais assez stressé, nous étions beaucoup dans la salle d’examen, ce qui ne facilite pas la concentration.

Finalement, j’ai mis 2 sous-tests à me mettre dedans et j’ai eu beaucoup de mal à me concentrer pour lire les textes du Sous-test 1. C’est réellement un apprentissage important qu’est celui de la concentration. C’est de plus assez compliqué de s’exercer à cela hors conditions réelles. C’est pour cela que votre premier essai au TM est un peu un « crash-test » pour découvrir les conditions et les difficultés d’un passage en conditions réelles.

Au niveau des Tips que j’ai pu avoir, je dirais de bien se reconcentrer entre chaque sous-test. Chaque sous-test est fatiguant et intense, c’est pourquoi entre chaque, je fermais les yeux, respirais bien et prenais bien 1mn pour souffler et se reconcentrer pour les 20 prochaines minutes.

De plus, je conseille à chacun d’élaborer une stratégie quelques jours avant l’épreuve pour limiter l’incertitude le jour J. Par exemple, en fonction du score que vous visez, il est important de savoir à peu près le nombre de questions auxquelles vous allez répondre à chaque sous-test, avec quel risque d’incertitude et de risques.

Personnellement, ma stratégie était la suivante : étant donné que j’avais eu 383 en décembre (score qui me permets d’intégrer le top 5), j’ai décidé de prendre tous les risques possibles à mon 2ème passage en mars pour réellement augmenter mon score. Avoir 410 ou 420 n’aurait pas été réellement un écart significatif avec mon 383. J’ai donc répondu à 87 questions sur 90, avec parfois des prises de risques inconscientes. Avec cette stratégie et un peu de chance, j’ai considérablement augmenté mon score.

 

Par ailleurs, tu as aussi passé le TOEIC, avec un score de 940. Comment as-tu fait pour obtenir un score aussi élevé ? Des tips pour aider les étudiants à se préparer pour cette épreuve spécifique ?

Le TOEIC est un examen assez spécifique. J’ai l’habitude de dire qu’on peut avoir plus de 900 au TOEIC en étant une bille en anglais, et c’est presque mon cas. Je m’explique. En septembre 2022, à mon arrivée en prépa ATS, j’avais 500 au TOEIC et je ne savais pas aligner 2 mots en anglais. Augmenter de 440 points en 6 mois, sans partir à l’étranger, c’est donc faisable. Et c’est juste du bachotage. La chance que nous avons, étudiant AST, c’est que le TOEIC, ce n’est que de la compréhension. L’expression n’est pas évaluée.

A partir de là, l’entrainement est primordial. J’ai donc appris des listes de plus de 1 500 mots d’anglais qui tombent souvent au TOEIC (monde de l’entreprise). Pour l’écoute, il faut simplement en faire encore et encore. Le site TOEIC Test Pro est assez complet pour s’exercer, je vous le conseille. En Prépa ATS, nous avions aussi des cours spéciaux avec une excellente professeure, à qui je dois beaucoup et que je salue. TOEIC blancs, exercices d’écoute, entraînement à la rapidité… nous avions les ressources à notre disposition. J’avais aussi travaillé avec « La Bible du TOEIC » qui peut s’avérer être un bon support pour travailler.

Aussi, je pense qu’une étape importante dans ma progression a été la lucidité de voir les choses en face. Dès septembre, j’ai choisi de réapprendre des règles de grammaire niveau collège, ce qui peut faire mal à l’égo. Mais, au final, revoir des règles basiques m’a servi énormément et c’est primordial pour progresser rapidement. J’ai passé le TOEIC en janvier avec un score de 870. En février, j’ai eu 940 et je l’ai même repassé en mars pour avoir 910, j’ai donc gardé le score de février. Le TOEIC, c’est aussi un exercice de concentration et de rapidité. C’est un apprentissage qui m’a été aussi difficile que celui de l’anglais. Pour conclure, la préparation du TOEIC m’a largement aidé à m’améliorer en compréhension mais pas tellement en expression. Je pense que c’est un test qui n’évalue pas forcément bien le niveau global d’anglais et c’est une chance pour les AST. Cela m’a clairement permis d’avoir accès au TOP 5.

 

En parallèle, tu as passé la Certification Voltaire, avec un score de 782/1000. Quels sont les avantages de passer cette certification selon toi ? Comment préparer cette épreuve au mieux ?

La Certification Voltaire est un examen qui évalue la maîtrise de la langue française, par l’orthographe, la grammaire, la conjugaison et le vocabulaire. J’ai eu la chance de passer cette certification qui nous était proposée avec la prépa ATS de Dijon. Nous avions des cours spéciaux pour cela, également très utiles pour le Tage-Mage, spécialement la sous-partie 5.

C’est une certification de plus en plus reconnue sur le marché du travail, du fait de la baisse globale du niveau de langue française des jeunes diplômés. C’est donc une ligne supplémentaire sur le CV qui peut s’avérer décisive dans certains postes où la rédaction est importante. Nous étions préparés de la manière suivante : une dictée par semaine, que nous corrigions avec notre professeur. Pendant la correction, nous apprenions les règles de français relatives à la dictée. Nous apprenions aussi des listes de mots difficiles à écrire ou des expressions parfois mal connues ou mal utilisées. A mes yeux, ces exercices sont utiles mais le meilleur moyen d’apprendre à maitriser la langue française reste encore de lire. C’est primordial, également dans la préparation du Tage-Mage.

 

Tu as rejoint l’EDHEC BS, suite aux concours AST. Pourquoi avoir choisi cette école ?

Le choix a été plutôt rapide car, en vérité, j’avais juste à choisir entre l’EDHEC et l’EM Lyon. Le top 3 était inatteignable, même avec un Tage-Mage à 473. Beaucoup de personnes me demandent régulièrement pourquoi je n’ai pas été admissible dans le top 3. Les écoles du top 3 ne portent que peu attention au TAGE-MAGE ou au TOEIC. Pour intégrer le top 3 en AST, il faut être un peu « l’étudiant parfait ».

J’entends par là avoir des excellentes notes depuis le lycée, pratiquer un sport à haut niveau, faire de la musique, avoir créé sa société, parler 3 langues et avoir passé 2 ans à faire de l’humanitaire au Tibet. Le portrait est abusé mais l’idée est là. Il faut toujours avoir en tête que le TAGE-MAGE ne représente qu’une partie des requis de sélection et que dans le top 3, le dossier compte avant tout. Une prépa ATS, surtout de province, sera très mal valorisée, au contraire d’une licence dans une université parisienne.

Ensuite, j’étais bien entendu admis dans d’autres écoles du TOP 10 type SKEMA, NEOMA etc… mais la question ne s’est jamais posée. L’écart entre le top 5 et le top 10 est tellement abyssal qu’aucun étudiant ne va refuser le top5 pour aller à SKEMA, NEOMA ou GEM. Enfin, restaient l’EDHEC et l’EM Lyon. Et là, le choix a été vraiment personnel. Vu mon projet professionnel dans le sport, il n’y avait pas vraiment d’écoles spécialistes, que ce soit l’EDHEC ou l’EM, donc pas de préférences de ce côté-là.

Avant mes oraux, je donnais une petite préférence à l’EDHEC tout simplement car leur communication me parlait beaucoup plus que celle de l’EM. De plus, je me voyais plus vivre à Lille qu’à Lyon. Puis sont venus les oraux et l’écart s’est creusé. J’ai eu un bien meilleur feeling à l’EDHEC. Le campus lillois est un des meilleurs campus de France, tandis que celui d’Ecully vit ses dernières heures, et honnêtement, on le ressent. Le feeling a aussi été meilleur concernant les étudiants que j’ai pu approcher durant les oraux, je ressentais plus de similitudes avec ceux de l’EDHEC que ceux de l’EM.

Pour conclure, je ne dis absolument pas que l’EDHEC est une meilleure école que l’EM. Ce sont deux excellentes écoles, avec leurs qualités et leurs défauts, il n’y a pas de mauvais choix. Je conseille à chacun de faire en fonction de son projet professionnel, et surtout de son feeling. Les oraux sont un moment stratégique pour vous projeter dans l’école et voir laquelle vous semble faites pour vous.

 

A l’EDHEC BS, tu as pu découvrir la vie associative au sein de School Africa. Quelles sont tes missions dans l’association ? Quels sont les apports de la vie associative ?

J’ai choisi de rejoindre l’association Schola Africa pour plusieurs raisons. Tout d’abord, la plus importante : le projet. Schola Africa est la seule association de solidarité internationale de l’EDHEC car nous œuvrons pour la scolarisation et la formation professionnelle au Sénégal et au Burkina Faso.

C’est une association qui a 24 ans cette année et qui est connue et reconnue par chaque étudiant de l’EDHEC. Personnellement, je fais partie du pôle « Relations Partenaires », un pôle primordial car nous devons assurer le suivi des partenariats avec des entreprises locales, notre source de financement majeure. Chaque euro collecté va directement dans le projet, au bénéfice des personnes dans le besoin.

Enfin, la vie associative est primordiale à l’EDHEC, c’est le facteur numéro 1 de vie sociale. J’ai l’habitude de dire qu’à l’EDHEC, on se demande notre asso avant notre prénom. Il y a un véritable sentiment d’appartenance quand vous êtes au sein d’une des quelques 50 associations disponibles dans le PGE. Être membre d’une association vous permet d’avoir accès à beaucoup plus d’évènements que si vous n’en faisiez pas partie. C’est donc primordial à l’EDHEC plus que dans n’importe quelle autre école.

 

De manière générale, quel est ton projet professionnel en intégrant l’EDHEC BS ?

Mon projet professionnel est de travailler dans le sport de haut niveau, spécialement dans le football ou le tennis. C’est un projet plutôt atypique et qui sort un peu des voies classiques sorties d’EDHEC (finance, marketing, conseil…). Mon souhait est donc d’intégrer un club professionnel, une fédération ou une instance.

Ces entités recherchent de plus en plus des profils sortis d’école de commerce car, par exemple, un club de football est avant tout une entreprise qui doit produire du bénéfice. Les grands clubs sont devenus des marques à part entières, avec des modèles économiques solides. Les postes ciblés sont des postes en développement commercial, en marketing, en sponsoring, en gestion billetterie, gestion stade…

Le panel est assez large. Depuis une dizaine d’années, de plus en plus d’étudiants sortis de l’EDHEC privilégie ce parcours. De plus, la France organise de plus en plus d’évènements sportifs avec notamment les JO et la CDM de rugby, ce qui offre énormément d’opportunités professionnelles.

 

Est-ce que l’international est quelque chose qui t’intéresse ?

Bien sûr, c’est un des points forts des écoles de commerce. Pour moi, cela fait partie de l’expérience et je trouve dommage de ne pas en profiter. A l’EDHEC, l’international fonctionne par échange avec des universités partenaires et non pas avec des campus à l’étranger comme le fait SKEMA par exemple. J’envisage donc de faire un échange durant mon M2, soit l’année scolaire 2025-2026.

L’EDHEC dispose de nombreux partenaires, dans de nombreux pays mais les places sont parfois très limitées, ce qui n’est pas toujours précisé dans les brochures et autres communications. Il n’y a pas de places d’échanges pour tout le monde et la sélection se fait par les notes de M1, d’où l’importance de rester appliqués.

 

Le mot de la fin

Pour finir, je souhaitais parler plus globalement des concours AST, qui sont des voies parfois mal connues mais très intéressantes. Ce sont clairement des voies de discrimination positive qui permettent à des provinciaux, qui ne sortent pas des meilleurs lycées et prépa parisiennes, d’intégrer des écoles très sélectives.

Ces concours sont accessibles à tous et représentent une certaine méritocratie dans un monde des grandes écoles assez élitiste. C’est pour cela que je suis très attaché à ces concours, et craint assez fortement la réduction drastique des places dans les années à venir…

 

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